Jolie phrase. Tellement significative. Pleine de sens dans tous les sens.
Je résume le (long) post qu'internet explorer vient d'engloutir.
Je sais que ces derniers temps je ne suis pas très agréable à lire (l'ai je jamais été?), rien de drôle à dire (en ai-je jamais dit?), de captivant à raconter, et je m'en excuse. Mes pensées s'emmêlent de telle manière que je ne sais même plus ce que je pense réellement. Je voulais en parler ici, ou dans le coin, car c'est le seul endroit où j'ose vraiment me lacher, mais je n'ai pas réussi. Ni ici, ni ailleurs. J'ai passé la journée d'hier à essayer vainement. Des insinuations trop sous-entendues pour être compréhensibles, des phrases entamées et jamais achevées, des allers, des retours, sans jamais me garer. De toute façon, c'était tellement contradictoire que ça aurait été impudique de faire de telles révélations. Alors finalement j'ai éteint le blog, msn, le portable, le fixe, le mail, et je me suis allongée dans le noir, seule avec moi-même. J'ai trop pensé, j'ai peu dormi.
Ce n'est pas la première fois que j'éprouve ce genre de sentiments ambigüs, mais je me suis toujours arrangée pour ne pas en parler. Ça finissait toujours par passer, alors moins j'en disais et moins ça prenait d'ampleur. Mais là... j'y arrive pas. J'ai besoin de l'extérioriser, même si je n'ai pas envie de le faire.
Alors aujourd'hui j'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai appelé l'une de mes meilleures amies. Bizarrement, j'ai toujours eu du mal à me confier quand il s'agissait de sentiments vraiment très intimes, mais là, je lui ai fait promettre de ne pas me juger, et je lui ai tout dit. J'en avais déjà parlé une première fois à Ana, mais à l'époque mes sentiments n'étaient pas encore très développés.
Et puis il n'y avait pas encore eu ce mot.
Intéressante, Attachante, Intrigante...
Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...
Oui, je vois bleu. Ce bleu qui nous entraîne vers les terres hostiles de la culpabilité et de l'amertume.
Pleine de vie...
Où est-elle passée?
Je plonge dans le bleu. Le ciel peut-être. Le regard, sûrement.
Le mot à trouver hier était Finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Par contre, c'était le mot d'hier à 14:43. Parce que après 14:43, c'était autre chose.
J'ai voulu faire ma maligne et faire passer mon programme d'une sept-centaine de lignes à une cinq-centaine. Résultat: une erreur (de segmentation, pour ceux que ça intéresse), un après-midi sacrifié, une nuit écourtée de trois heures (sept à la base, même si ça fait longtemps que je n'atteins plus cette moyenne), une matinée acharnée et un déjeuner amputé. Ainsi une partie de ma nuit, et les quatre premières heures de ma matinée ont été consacrées à la remise en route de la balle. On se serait cru dans un film d'action américain: c'était à rendre pour 12:30, je l'ai rendu à 12:20. Heureusement, les films d'action américains se terminent toujours bien. Compte-rendu: votre balle rebondit-elle sur les droites? Oui. Sur le cadre? Oui. Sur les obstacles? Oui. Sur les listes d'obstacles? Oui. Six cents lignes. Depuis je respire à nouveau, même si je n'ai toujours pas dormi, et toujours pas mangé. Mais m'en fous. Parce que si ma journée a été riche en émotions, ce n'était pas seulement à cause de la pression, du stress, de l'exaspération, de l'énervement, de la fatigue, et tout et tout. D'autres mots résonnent dans ma tête. C'est pour ça que je vais m'arrêter là.
Ce matin, comme mon horloge interne m'a réveillée avant mon réveil externe, je voulais laisser ici le post suivant : Si à la fin de cette journée ma balle ne casse pas les briques, je mets un fond rouge à mon blog. Mais Wanadoo (et même pas Blogger pour une fois) n'était pas aussi matinal.
En bref, on n'était même pas encore en début d'après-midi que je n'avais plus qu'un mot à dire: ça commence par un F, ça se termine par un i et ça comprend 35 lettres.
Et pour ceux qui auraient du mal à comprendre le titre, c'est simple: en fait Post c'est un pointeur sur un pointeur de pointeur qui lui-même pointe sur un pointeur qui pointe sur un char*, et je vais voir dehors si j'y suis.
1 - Il est né en début septembre 1984, il est doué en informatique et c'est un très bon photographe. Est-ce qu'on peut doter tous ceux qui sont nés en début septembre 84 du même intellect et de la même fibre artistique? 2 - Remise à jour des liens à droite.
Grâce à vous et à epsilon, ma balle rebondit très bien. C'est à finir pour mercredi, j'ai de l'avance, et je suis une fille.
Pas du tout
1 - Nouvelle modification de la police des commentaires. C'est horriblement gros chez moi, j'espère que c'est enfin lisible chez vous. 2 - Mon dos me refait mal. 3 - Primate tu me la livres comment la voiture?
Amis lecteurs, vos cris du coeur sont parvenus au mien et l'ont réchauffé. Non, je n'ai pas quitté la blogosphère puisque j'ai continué à vous lire quand je le pouvais, et même à vous commenter. Par contre, je ne suis pas passée par ici parce que je ne pouvais pas entrer. Les gens qui me prennent la tête sont interdits d'accès.
Je n'ai pas écrit parce qu'il ne fallait pas. C'est trop facile de glisser une pensée malvaillante entre deux phrases, parce qu'elle a débordé de mon esprit vagabond, et de la laisser s'écraser telle une tache sur les pages de mon Histoire. Même une tache si agréable...
Je n'ai pas écrit également parce que des gens de mauvaise foi me lisent. Moi, qu'on me lise, ça ne me dérange pas, c'est moi qui ai choisi de m'exposer à l'internet entier. Qu'on ne me lise pas, il n'y a pas de problème non plus, je ne force personne. Qu'on me lise et qu'on ne se manifeste pas, c'est un choix, je ne le conteste pas, j'ai fait pareil. Mais qu'on me lise et qu'on me prétende le contraire, alors là non. Ça va, on n'est pas dans loft story, les bloggeurs ne sont pas des rats de l'internet dont on étudie l'évolution en se cachant le visage. Faut pas faire plus voyeurisme que ça ne l'est déjà. Si vous me lisez, dites le moi, je saurai à qui je m'adresse. J'ai appris à regarder les gens dans les yeux quand je leur parle.
Les posts courts, j'ai laissé tomber aussi. Pourtant je n'avais pas fini. Enfin c'est peut-être pour ça que j'ai arrêté. Pour ne pas finir. Peut-être que c'est trop facile de glisser une pensée intruse dans un long post, mais ça l'est considérablement moins dans un post court. Puisque de toute façon je l'aurais dit, il aurait fallu en faire un post, et quitte à choisir, je préfère le glisser dans un long post. Comme celui-ci.
Pourquoi chaque 13 mai doit forcément chambouler quelquechose en moi? Outre les séquelles physiques dues à un trop plein d'efforts endurants, pourquoi y ajouter des séquelles morales?... sentimentales?...
En même temps, je poste ça mais je ne poste rien. Je ne dis rien mais j'en dis tellement. Discrêtement une petite pensée malvaillante est venue s'écraser sur ces pages blanches et bleues. ...
Bleues.
Je le hais... Que je le hais ce bleu, je le hais, je le hais. Je le hais, ce bleu au coeur. Je le hais, ce bleu des fleurs.
C'est bien en fait les minis posts à intervalles irréguliers. (et pourquoi pas intervaux?) Ça fait de nouvelles lectures, et ça incite les gens à revenir plus vite. En fait non puisque c'est quand même super inintéressant...
Suite à un commentaire de Poc (je ne sais plus où) qui dit qu'un 13 mai qui ne tombe pas un vendredi est un jour de fête, je réponds vous feriez mieux d'utiliser un joker. Analyse scientifique: Quand le 12 mai ne tombe pas un vendredi, ce n'est plus un 12 mai; par contre, quand le 13 mai ne tombe pas un vendredi, c'est quand même un 13 mai. A méditer...
Le mardi, 13 mai ou pas, je commence à 10h30. Ça explique que parfois je poste ou commente vers huit-neuf heures, étant donné que je suis assez matinale. Le mardi, 13 mai uniquement, la grève des transports est au menu du jour. Le mardi, 13 mai ou pas, j'ai TP de projet (vous savez le truc où y a une balle qui rebondit) pendant deux heures, TD de maths pendant deux heures, déjeuner pendant deux heures, et amphi de maths pendant deux heures. 10h30 + 2 + 2 + 2 + 2 = 18h30. Le mardi, 13 mai uniquement, la grève semble prendre de certaines proportions, et certains profs, comme certains élèves, risquent de ne pas pouvoir venir. Alors le lundi, 12 mai uniquement parce que ça concerne le mardi 13 mai uniquement, je pense à mon partiel et à mon exposé, et ne voulant pas prendre le risque de perdre deux heures pour finalement me retrouver devant un amphi sans prof, je décide que le lendemain je partirais après le TD de maths. Mais, le lundi comme les autres jours de la semaine, je ne suis pas du genre à rater un cours sans raison (bien que pour rater un cours, toutes les raisons sont bonnes). Et pire encore, j'ai une conscience grosse comme la Lune (celle du 13 mai devrait être assez ronde en plus). Alors ce même lundi 12 mai, j'appelle un ami et décide d'aller en TP avec lui le lendemain à 8h30. Deux heures pour deux heures, avec deux heures de trou en moins, ça me permettrait de résoudre le mystère du rebond extra-terrestre découvert hier, et d'arriver à l'heure pour mon cours de 10h30. Ok alors, rendez-vous devant le lycée demain, et on fera le reste à pieds. C'est là que c'est drole.
Comme en témoigne mon dernier post, je ne me suis pas couchée avant 00:30. Mais je m'endors avant 1h. Allez avoir pourquoi, je me réveille à 6h, quarante-cinq minutes avant mon réveil. Je me rendors dans un sommeil agité, et bien que la nuit ne fut en rien récupératrice, je me lève dès la première sonnerie, les yeux voilés et en titubant. Je me prépare aussi vite que possible, et dans l'état dans lequel j'étais, arriver à l'arrêt de bus à 7h35 a relevé de l'exploit. Oui, l'arrêt de bus. Oh... un bus sur trois, ce n'est pas la mort. Surtout à cette heure-ci, avec une moyenne d'un bus toutes les deux minutes, ça aurait fait six minutes d'attente grand maximum, et un quart d'heure de trajet au lieu de dix, en tenant compte du flux d'automobilistes prévu pour huit heures. Il me fallait moins de dix minutes à pieds pour arriver au lycée. Oui, le bus, c'était raisonnable. Surtout qu'à 7h35, j'avais encore le temps. ... Bon... 7h45, ça va encore. L'arrêt se vide, de plus en plus de gens semblent opter pour l'option chaussures. Mais ce serait bête de partir juste avant l'arrivée du bus. ... 7h50... bon ok mais pas plus tard hein. ... 7h55. Allo papa, tu prends la voiture là nan? ouais je t'attends à coté de l'arrêt de bus, dépêche toi c'est bouché. 8h02 Je saute dans la voiture. Enfin, je n'aurais pas sauté que ça n'aurait rien changé, de toute façon elle n'avançait pas. ... 8h05 La voiture fait du 5 m/min (convertissez si ça vous amuse). J'appelle mon ami. Je serai pas là à dix. Au mieux à quinze, et encore. Ne m'attends pas, tu vas arriver en retard, je te rejoindrai dans ta salle. Réponse : Bah je vais t'attendre un peu, je te rappelle si je pars. 8h13 J'suis encore à Ivry, sur la même rue, bordel de xfjqsfqwjwlhwkhwldjwduwcxsf. On fait du 0,3 à l'heure, (bah oui vous n'aimez pas les devinettes alors je donne la réponse) vas-y, ne m'attends pas Réponse : Bon j'avance vers Place d'It et je t'appelle quand j'arrive et tu me diras où t'es. 8h19Oui t'es à Place d'It là? bah écoute, vas-y je te rejoindrai dans la salle, on vient à peine de sortir d'Ivry, on est sur le boulevard Massena là Réponse : Ah bah t'es tout près alors? Tout à l'heure déjà j'étais tout près, mais c'est bouché, c'est même plus du mètre par minute qu'on fait. Réponse : Pourtant par là, c'est fluide Ah bon, pourtant Place d'It c'est encore plus fréquenté qu'ici. Non mais là c'est mort, vas-y tu vas arriver en retard, moi j'ai pas cours, je te rejoindrai. Réponse : Je suis déjà en retard. Et puis un jour de grève, je pense pas être le seul. Je t'attends encore un peu. (c'est pas trop chou? :)) 8h21Ouais j'suis là!! ... Non j'rigole pas, t'avais raison, après le boulevard c'était fluide! T'es où là? Ah non c'est bon, je te vois. 8h22 on sera peut-être moins en retard si on arrive à choper un métro? Réponse : faudrait déjà qu'y en ait un. Une rame sur quatre... Moi: Ah non, une rame sur dix ce matin, ouais on y va à pieds. 8h23 On descend le boulevard de l'hopital. 8h32 On tourne à gauche. 8h37 On tourne à droite. 8h40 Tiens c'est joli ici. 8h43 Ah je reconnais, c'est Censier. 8h50 C'est bon on est arrivé. Tu montes trois étages à pieds? Ouais bon allez. 8h53 On y est, ouf! La porte du couloir est fermée, comme d'habitude. J'essaie de l'ouvrir, elle me résiste. On se regarde. Il essaie à son tour. Nos regards se posent au même moment sur la feuille A4 fraichement sortie de l'imprimante, scotchée sur l'autre porte. En raison d'une grève générale, le script sera fermé toute la journée le mardi 13 mai 2003. Je vous épargne ce qui en a suivi.
9h10 On discute en bas du script. 9h20 On inverse le vecteur de notre trajectoire de départ. On emprunte les mêmes rues, passe devant les mêmes boutiques, rencontre les mêmes commerçants. Je n'avais déjà pas l'intention de rester deux heures pour un cours incertain, alors quatre, avec aucune porte ouverte derrière laquelle se réfugier, c'était hors de question. 9h27 Censier, re-bonjour. 9h30, on change de chemin, c'est plus court par là. 9h35 On remonte la rue Jeanne d'Arc. 9h40 On a remonté la rue Jeanne d'Arc. 9h41 Je lève les yeux, et je la vois. Lui : Tu veux qu'on passe à droite? c'est plus rapide pour toi Moi : Non, on passe devant l'église. S'ensuit un flashback chargé d'émotions. Il y a un fait que j'essaie d'analyser depuis plusieurs années, je me rends compte qu'inconsciemment, ou même consciemment mais pas intentionnellement, on fait revivre des souvenirs spécifiques à la période de l'année dans laquelle on se trouve, voire même le jour même. Ce n'est qu'un nouvel exemple illustrant ma théorie. Aujourd'hui, je suis repassée devant l'église dans laquelle a été donné le concert du 12 mai. 9h55 On arrive en bas de chez lui, mais il ne monte pas. Il m'accompagne jusqu'à mon arrêt de bus. 10h05 Arrivés à destination, on discute encore dix minutes. Aucun bus en vue, je me plains de devoir rentrer à Ivry à pieds. Il me demande pour combien d'arrêts et combien de temps j'en ai. Je lui réponds quatre arrêts et vingt-cinq minutes. Il parie qu'à allure normale, je peux mettre quinze minutes pour arriver au dernier arrêt (soit vingt jusqu'à chez moi). Son allure normale étant la même que la mienne, je lui assure que non, qu'il fallait au moins vingt minutes. Pour le lui prouver, je lui promets de l'appeler dès que j'arrive à mon arrêt, et je marcherais à allure normale. Il est 10h15. 10h20 j'arrive au premier arrêt, je suis dans les temps. 10h25, je ne suis pas encore arrivée au deuxième arrêt. Je ne ferai pas le reste en cinq minutes, j'ai de toute façon gagné mon pari. Je passe devant une femme qui me dit en souriant "c'est dur hein les jours de grève". Je lui rends son sourire et lui réponds que j'avais fait presque tout le chemin à pieds pour finalement trouver la porte de la fac fermée. 10h28 J'arrive au deuxième arrêt. J'essaie de ne pas ralentir le rythme pour garder l'allure. En temps normal, j'aurais tenu le coup. Mais là je venais de faire presque une heure de demie de marche dont un quart d'heure en cote, faut pas trop m'en demander. 10h32 J'arrive au troisième arrêt. Pas de force surnaturelle, juste une distance plus longue entre les deux premiers arrêts, et plus courte entre le deuxième et le troisième. 10h36, j'appelle le parieur. Vingt-et-une minute. 10h37 Je garde le rythme en m'efforçant de ne pas m'écrouler. C'est bon, tu le vois là, c'est chez toi, encore une trentaine de mètres. 10h40 Je sors de l'ascenseur. J'ai les pieds et le dos défoncés. Vingt-cinq minutes. 10h45 J'allume le PC. Quoi mon exposé d'anglais? Non, je l'ai bien mérité. Je réponds à vos commentaires. 12h05 Sur msn: Quelqu'un : - Tiens t'es pas en cours? - Hmph... - Je croyais que tu squattais le TP de l'autre classe - Je croyais aussi - Mais t'as cours d'habitude à cette heure ci non? tu commences pas à 10h30 le mardi? - Si mais pas aujourd'hui, aujourd'hui c'était 8h30 ou rien - Je connais ça, moi je commence à 14h30 au lieu de 12h30 - Ah ouais et pourquoi? parce que t'as pas TP? ha ha ha - Bah ouais - Quoi?? tu savais qu'y avait pas TP?? - Bah oui le script est fermé aujourd'hui, on nous l'a dit y a une semaine. - Et t'as même pas tilté quand je t'ai dit hier soir que j'allais à 8h30 aujourd'hui pour quatre heures de TP?? - Bah... non. mais c'est parce que notre TP d'aujourd'hui est devenu un TD, c'est pour ça, j'ai pas réalisé. Je vous épargne ce qui en a suivi.
Et voici le 13 mai... Ouais... Cette fois-ci vous avez ce qu'il faut pour comprendre. En plus j'ai rendez-vous à 8h10 au lycée. Ravivons les vieux souvenirs.
Le 12 mai, il fait beau. Le ciel est d'azur, le soleil éblouissant. Chaque cours est un plaisir, chaque pause une rêverie. Chaque instant se savoure, chaque minute s'étire. Rien ne s'efface. Les heures s'enfilent les unes après les autres telles des perles le long d'un fil d'argent. Le 12 mai, il fait chaud, il fait bon. L'air est doux. Quand, dans notre course, il s'engouffre dans notre t-shirt, il nous caresse la peau. On s'allonge dans les courts de tennis pour sentir glisser le temps. Le 12 mai, celui qui fait battre notre coeur nous sourit sans raisons. Il nous tourne autour dans les couloirs, et nous regarde de façon bien. Le 12 mai, son meilleur ami nous propose de le voir jouer au concert du lycée. Il nous invite dans la grande famille de l'orchestre du lycée. Le 12 mai, tout le monde semble prêt à tout pour que l'on garde ce sourire radieux. Le 12 mai, le bonheur se respire, l'air en est imprégné. Il s'écoute, son air doux et musical nous trotte dans la tête. Le 12 mai, c'est un anniversaire magique dans lequel on reçoit des cadeaux du ciel et de la terre. Le 12 mai ne se décrit pas. Aucun mot, aucune parole ne fait revivre la douce magie de cette journée. Aucun poème ne chante ces heures si délicates au parfum d'Eden. Le 12 mai, j'ai effleuré le paradis.
J'aurais tellement aimé vous faire partager ce 12 mai 2000, mais je ne trouve pas les mots. Le 12 mai se vit, se remémore, mais ne se raconte pas. Ça me rend d'autant plus nostalgique.
Mais je peux essayer. Le 12 mai, c'était presque ça.
Et aujourd'hui n'était définitivement pas un 12 mai.
Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais derrière chacune des trappes qui se cachent sous mon massif de liens, je trouve un post qui me surprend ou me désarme. Des retours plus ou moins furtifs, des départs plus (snif) ou moins définitifs, des spécialesdédicaces et des références, des scènes de ménage, des réconciliations, des... étrangetés, des changements de layout, des bonnes nouvelles, et malheureusement des mauvaises (pas d'ancre, parce que comme elle dit, on s'en souvient bien assez comme ça).
Alors moi aussi je vais vous surprendre. C'est en haut à gauche (en bas du premier post), et si c'est pas beau, c'est parce que vous avez pas voulu attendre.
J'ai tout fait pour mon binome, et rien pour vous. Pas de "elle se présente", pas de dernier rappel, pas d'effacement des posts et edits superflus, pas de changement de template, pas de réponses ni aux devinettes ni au qui est qui spécial bloggeurs, rien.
Parce que j'ai passé une heure de ma soirée à essayer vainement de finir les trois niveaux de Mario Kart avec ma soeur pour avoir accès à la compétition finale, et qu'on a perdu toutes nos chances dans les virages du monde en chocolat boueux qu'on a retried sept ou huit fois, je n'arrive plus à taper un post sans avoir l'impression que chacun de mes mots va aller s'aplatir sur le rebord gauche de la fenêtre.
Comment ça je n'ai pas posté? ... Ah oui, c'est vrai.
Mais cette fois-ci... Elle a rebondi !!! (spéciale dédicace à Brome :) ) Sur les quatre murs et tout, et même dans le coin, zoup elle atterri dans l'autre coin, et zoup elle me fait de jolies symétries, qu'est-ce qu'elle était belle, si vous l'aviez vue...
La brave petite... Elle a amputé mon année d'un week-end, mais pour ça j'en sacrifierais des tonnes. Ça y est, je crois que je suis tombée amoureuse de ma balle de deux mois, Blogger avait raison d'être jaloux.
Bah la bonne nouvelle (du moins pour moi), c'est que je ne me confisque plus mon blog, donc théoriquement je serai de retour bien avant la semaine prochaine. Mais comme je ne suis pas trop méchante, je vous laisse le temps de réfléchir aux devinettes pour ceux que ça intéresse, et je vous rappelle que vous avez le droit de faire des propositions, même si c'est bon; quant à ceux qui ne trouvent pas, si ça vous empêche de dormir, je vous donnerai les réponses, il suffit de demander, la balle est dans votre camp. Si ça c'est pas de la balle...
Je vais encore justifier mon absence. J'ai passé ma journée sous linux hier. Pendant tout un samedi, j'ai essayé de faire rebondir ma balle, et ce matin, alors qu'elle adoptait une trajectoire assez satisfaisante et que je commençais à sortir le champagne (oui à 10h du matin, et alors je suis à l'heure australienne moi), zoup elle a atterri sur le point (500, 500). Et là je sais pas ce qui lui a pris, mais elle m'a dit "je bouge plus, voilà ça te fera les pieds". J'ai donc pensé au déterminant, je l'ai ajouté dans ma fonction, et là elle m'a dit "oh la la t'aurais jaaaaaamais du faire ça, regarde dans quel sens je vais partir", et effectivement elle est allée faire un tour en Belgique. Du coup je me suis énervée et j'ai dit "tiens pour la peine je m'occupe plus de toi", j'ai quitté linux sans sauvegarder et me voici de retour. J'ai répondu à voscommentaires, je n'ai pas encore eu le temps de lire mes mails, quand j'ai été prise de culpabilité, mais alors vraiment beaucoup. La pauvre petite balle, elle n'a que deux mois, elle est encore jeune, c'est normal qu'elle désobéisse un peu. Et puis une petite balle de son age, toute seule en Belgique, qui sait sur quel genre de ballons elle peut tomber. Je l'ai abandonnée pour blogger, je suis une maitresse indigne, alors pour la peine, je ne retournerai pas sous windows avant de l'avoir fait rebondir sur les quatre murs. Beh ouais, il faut bien que quelqu'un s'occupe de son éducation à cette pauvre petite. Voilà, alors si mardi ma balle ne rebondit pas, je ne blogge pas pendant une semaine. C'est comme ça. En plus je ne pourrai pas remettre à jour les pages que je vous avais promises pour ce week-end. J'en suis navrée, croyez-moi. Mais comme je pense tout le temps à vous, je vais vous occuper un peu pendant mes sept jours d'absence.
Comment coupez vous un gateau en huit parts égales avec seulement trois coups de couteau?
Dans mon quartier, il y a cinq rues et dix arbres. Sur chaque rues sont alignés quatre arbres. Comment sont placées les rues?
J'arrive au début de la nuit, à la fin du matin, et deux fois dans l'année. Qui suis-je?
Pas de panique, cette fois-ci, j'ai les réponses. Bien-sûr, ça va de soi que ceux qui les connaissent déjà laissent un peu réfléchir les autres.
Et ah oui au fait, j'ai lu vos commentaires, et... vous n'aimez pas le vert fluo de la barre de défilement? vous voulez voir le fond méga flashy? Soit. Eteignez vos lumières, vous n'en aurez plus besoin. Et comme je ne reviens pas avant la semaine prochaine... Ahahahaha, je ris sous cape.
Post écrit vers 10h30 ce matin, après les commentaires. Blogger m'a fait revenir sous windows. Pffffff, jaloux d'une balle de deux mois...
[ EDIT ] Pour les devinettes, vous pouvez bien sûr faire des propositions.
Le teinturier le sait, c'était ouvert, j'y ai emmené ma rose. En attendant d'éventuelles suggestions de la part de Poc (ou d'autres), j'ai encore fait joujou... Moi aussi j'ai eu envie de changer un peu, et les derniers commentaires m'en ont donné l'occasion. Mais que vos yeux se rassurent, la rose retrouvera ses couleurs d'origine d'ici une semaine..!
NDLR. le plus chouette c'est les liens. du coup le post précédent n'est plus un post tout bleu!..