Je crois. Ça doit faire la dixième fois que je le formate depuis que je suis rentrée. Au début il marche très bien, et après y a pleins de problèmes. Entre autres un problème avec internet explorer. Ou alors le ver blaster alors que j'ai installé le correctif. Ou alors msn qui ne s'allume plus. Ou alors les pages qui ne s'affichent plus. Après mon avant-dernier formatage, j'ai installé wanadoo, norton antivirus, et je me suis mise sur windows messenger (en supposant que c'était l'installation de msn qui foutait la pagaille). Et là, pouf un problème avec internet explorer. Puis les pages qui s'affichaient plus. Alors qu'y avait quasiment rien sur mon pc. Alors énervée, j'ai supprimé ma partition et j'ai réinstallé windows. Je sais pas si ça marchera mieux, mais au cas où, je fais appel à vous, des fois que vous sauriez. 1. Comment internet explorer a t-il l'habitude d'attraper froid, et quels antibiotiques faudrait-il que je lui donne pour qu'il aille mieux? (merci d'éviter les solutions du genre mozilla c'est mieux) 2. Quel antivirus efficace pourrais-je télécharger gratuitement? 3. Pourquoi mon pc ralentit? 4. Comment je fais pour y remédier? 5. Msn fait-il planter les pc? 6. Y a t-il des sites qui font planter les pc?
Vous pouvez me poser les questions que vous voulez dans les commentaires si ça vous aide à répondre aux miennes. Merci d'avance.
Du temps où j'avais quelques années de moins, j'étais un livre ouvert. Un livre parlant ouvert. Dès que j'avais quelquechose sur le coeur, je le disais. A ma meilleure amie numéro un, à ma meilleure amie numéro deux, à mon presque meilleur ami, à mes copines, à mon correspondant, à mes camarades de classe, à des gens qui avaient le malheur de me parler sur le chat de caramail. Je parlais de tout à n'importe qui, je n'avais aucune pudeur, j'avais confiance en tout-le-monde, de toute façon à ce rythme-là ce n'étaient plus des secrets. Et puis il y a eu cette histoire. Ce garçon. Ce 12 mai. Ils étaient tous là. Mes meilleurs amis, lui. C'est eux qui ont rendu cette journée inoubliable. Par leur présence. C'était le pic, le meilleur de l'amitié qu'ils pouvaient m'offrir; avant la lente descente qui a mené à notre éloignement. Et à ma rupture avec lui. J'ai mis plus d'un an pour m'en remettre officiellement (officiellement car quatre ans pour arrêter d'éprouver du regret). Treize mois pendant lesquels ma souffrance m'a rendue insupportable. Je faisais constamment la tête, je broyais du noir, même mes meilleurs amis se sont éloignés de moi. Avec du recul, je me dis qu'on était en tort des deux cotés. Eux de ne pas avoir remarqué que je ne faisais pas la tête sans raison, que je les appelais à l'aide, moi de n'avoir rien fait pour remonter la pente. Mais à l'époque, pour moi c'était leur faute: si des amis étaient là juste pour partager mes joies, alors ce n'était pas des amis. J'ai arrêté de me confier à eux. A la fin de cette année noire, je me suis rapprochée d'un camarade de classe à qui je n'avais presque jamais parlé. C'est devenu très vite mon meilleur ami, et l'un des meilleurs amis que j'ai jamais eus. On n'avait aucune pudeur à tout se dire. J'avais besoin de lui, et c'était réciproque (il a fait quelques apparitions dans les posts et dans les commentaires). Mais quand je suis entrée à la fac, on a commencé à s'éloigner. Petit à petit. On a fait comme si c'était pas vrai. On passait un mois sans se parler puis on se retrouvait sur msn, comme si de rien n'était. Il était attiré par une fille de sa classe, ça l'a donc rapproché de ses nouveaux amis qui la connaissaient, et éloigné des anciens qui ne la connaissaient pas. Dont moi. Je n'étais pas assez proche de mes nouveaux amis, et plus aussi proches des anciens. J'ai alors ouvert ce blog. Pour avoir un endroit où me décharger. Et petit à petit, j'ai même perdu l'habitude de me confier au dernier ami à qui je n'ai jamais eu honte de tout raconter. Depuis ce jour, je me confie à mon blog. Mon blog que personne ne lisait au début et à qui je pouvais tout dire. J'y mettais tout ce que j'avais sur le coeur comme si je parlais à quelqu'un (parce que ça aurait pu arriver), mais sans avoir peur d'être jugée. C'est la raison pour laquelle j'ai toujours eu du mal à donner l'adresse de ce blog à des amis. Et si je l'ai quand même fait cinq fois, c'était pour leur faire lire ce que je n'aurais jamais pu leur dire directement. Je ne sais plus me confier à eux. A ces amis trop proches. Et même à des amis tout court. J'ai l'impression qu'ils me connaissent déjà trop, et j'éprouve une certaine pudeur à m'ouvrir davantage. Si des gens me jugent, j'aimerais autant que ça ne soit pas ceux auxquels je tiens.
Hier soir, j'avais envie de parler. De choses pas droles qui me rongent là dedans. J'ai voulu écrire un mail à mon octonome numéro trois, puis au numéro deux, puis à la numéro quatre, envoyer un texto au numéro un, mais j'ai pas réussi. J'ai voulu me mettre sur msn, mais j'ai eu peur de les faire fuir, en fait je ne savais pas comment mettre le sujet sur le tapis. Rien que d'y penser, je me sentais mal à l'aise. Je voulais appeler mon chéri comme chaque fois que j'ai envie de parler, mais il n'est plus à Rennes, et de toute façon à lui non plus je n'avais pas envie de parler de ça. Alors j'ai allumé blogger, et j'ai commencé un post.
Puis je l'ai effacé.
J'ai recommencé un autre post.
Et je l'ai réeffacé.
J'ai essayé de chercher une phrase d'introduction. Je ne l'ai pas trouvée. Je suis restée devant mon pc sans rien faire. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. De ne pas réussir à dire ici ce que j'ai sur le coeur, ou de façon trop détournée pour être interprété correctement. De promettre des posts et de ne jamais parvenir à les écrire. D'avoir des trous d'une semaine parce que je n'arrive pas à m'exprimer. D'écrire n'importe quoi pour combler le vide. Je n'arrive plus à écrire. A me confier. C'est idiot, je crois que vous êtes devenus trop proches. Et je ne sais pas quoi faire. Parce que si je n'arrive même plus à m'exprimer sur ce blog, alors il n'a plus de raison d'exister.
Y a six ans, je suis allée sur la côte ouest des Etats-Unis (toujours aussi précise sur les lieux, google parano, même si en théorie mon blog n'est plus référencé sur google (merci Marvin), mais on sait jamais). Je suis donc allée là-bas et j'ai logé une semaine chez une cousine éloignée à ma maman. Elle avait une petite fille de quatre ans, avec une coupe champignon, crocrocromignonne qui jouait avec ma petite soeur de trois ans, avec une coupe champignon, crocrocromignonne. Quand on est parti, elle m'a crocrocromanquée. C'était l'époque où ça faisait bien d'écrire des proverbes dans son agenda (de coller des photos aussi, mais pas de stars hein, les stars c'est pour les petits). Et à la page du 2 décembre, comme quand même j'avais la flemme de chercher 365 proverbes, et comme le 2 décembre c'est la sainte quelqu'un qui a un rapport avec tout ça (google parano), j'ai écrit "petite fille, quand je te reverrai tu auras bien grandi". Bon c'est ridicule, rigolez pas mais à l'époque ça faisait bien paske les gens qui lisaient y disaient "waouh Leeloo c'est mystérieux tout ça, ça veut dire quoi?" (quoi ça n'a pas changé?). Et ça faisait trop classe de faire que les gens y se posent des questions (même si en fait ils s'en fichaient complètement). Bon depuis, j'ai arrêté d'écrire des proverbes dans mon agenda, et même d'avoir un agenda, et comme il ne s'agissait pas d'un membre de ma famille proche (géographique et filiale), je me suis faite à l'idée que je ne la reverrai peut-être pas de si tôt et elle a arrêté de me manquer. Tout ça pour dire que depuis mardi elle est chez moi, elle a dix ans et elle est toujours mignonne mais plus crocrocro. Et ça fait trop bizarre de repenser à cette phrase dans mon agenda, et de me dire qu'effectivement quand je l'ai revue, elle a bien grandi.
C'était un extrait de l'art de faire un post avec trois fois rien.
Sinon à part ça, quelqu'un sait ce qu'est devenu whO durant mon absence? Paske j'arrive plus à accéder à son blog et je vous mets pas le lien paske si vous cliquez ça fait apparaitre 3000 pubs et vous allez me trainer en justice.
Un retour. J'ai atterri ce matin pour un temps froid et sec, un clavier azerty et avec accents, des rues désertes comme s'il était tout-le-temps six heures du matin. Reprendre l'habitude au retour. Comme un nouveau départ.
Un départ et un retour. Logique. Retour ici donc départ d'ailleurs. Un mois avec ma famille là-bas, c'est trop peu. A peine le retour que déjà le départ.
Deux départs et un retour. Demain sera le premier des 271 jours que je passerai loin de lui sans coups de fil quotidiens. Retour sur nos trois ans avant son départ.
Trois départs et un retour. Je m'installe à Compiègne dans deux semaines. Je ne passerai pas mon mois de septembre avec mes octonomes, je n'irai même plus réviser avec eux, prendre la voiture sur un coup de tête. Retour en cours, nouveau départ.
Quatre départs et un retour. Pas de quatrième départ. C'est juste pour le style, faire comme un certain film. C'est déjà assez dur comme ça. Plus de repères, retour à la case départ.