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samedi, février 28, 2004

Accromobile

Je suis d'accord que depuis que j'ai mon permis, je suis accro aux voitures, que je ne rate pas une occasion de promener la totomobile, qu'à la fac, alors que 85% des gens que je fréquente sont des mecs -spécialité info oblige- la majorité des fois où l'on parle de voitures, c'est ma faute, mais quand même, là...

(site de jeux, avant diner)
Leeloo: bon après cette partie, j'y vais
Antoine: en voiture?
Leeloo: non..
Leeloo: ça ne rentre pas dans la salle à manger


... faut pas charrier non plus.



:: par leeloo à 00:16 ::
 
 
mercredi, février 25, 2004

J'ai une excuse (2)

Je suis vivante, vous êtes contents hein? Je ne suis pas en vacances, je ne bosse pas non plus mes examens de juin (ni mes partiels de mars), je n'ai pas eu d'accident de voiture et je ne passe pas mes dvd d'alias en boucle. Je suis là où vous ne m'attendiez plus: devant mon pc.
Sur internet même.
Et je ne suis pas passée par là.
Le monde est fou de nos jours.
Bon en fait je travaille sur un site que je dois finir vite vite vite paske les données prennent de la place sur mon pc (celui qu'a dit pourtant il est vide, y sort! nan mais) et je ne peux pas installer les compilateurs java, caml tout ça, et après on s'étonne que je ne bosse pas, alors que c'est même pas paske je passe tout mon temps libre sur mon site. D'ailleurs je vais surement relooker le blog aussi paske le leeyoot (leeyook?) était temporaire (sinan ce serait encore nowel aujourd'hui), mais bon ça c'est une autre histoire. En bref, je travaille sur un site, et je poste tous les multiples de 5. Donc le prochain post est pour le 5 mars huhuhu, vive février.

Sinon histoire que vous ne disiez pas que ce post c'est de l'arnaque, je vais raconter comment je me suis fait plaisir toute seule dans la rue un soir glacial de février (belle introduction pour deux lignes de récit). Les gens qui ont tout de suite les idées mal placées, y rejoignent celui qu'a dit que j'avais plus rien sur mon pc.
Depuis quelques temps donc, je regarde les voitures dans la rue, ça rend tout de suite le trajet moins monotone, et à chaque fois que j'en vois une qui me plait, je me dis que waouh celle-ci elle est belle.
Eh beh avant-hier, alors que je rentrais chez moi la tête au fond du seau, je me suis machinalement fait la reflexion que waouh celle-ci elle était belle.
Deux pas plus loin que je me suis souvenue que celle-ci c'était la mienne.
Et ça, punaise que ça fait chaud au coeur.



:: par leeloo à 22:29 ::
 
 
vendredi, février 20, 2004

J'ai une excuse

C'est parce que je bosse je suis partie en vacances j'ai rien à dire j'ai écrit quelques longs posts quasiment d'affilée, alors je voulais vous laisser le temps de les lire. Si si. Spour ça, j'ai pas posté. Pour votre bien.
D'ailleurs je ne poste toujours pas, j'ai pas fini mes épisodes partiels mais je suis en train de trier mes photos, alors histoire de dire que j'écris un post utile, vous savez comment on fait pour que ça arrête de barrer gras comme au début du post?



:: par leeloo à 08:30 ::
 
 
dimanche, février 15, 2004

Où va t-on si même l'élite ne réfléchit plus?

Aujourd'hui, j'ai entendu pour la énième fois une remarque qui m'avait déjà été faite par n-1 personnes différentes.

"De toute façon, les étudiants de fac c'est tous des glandeurs"

Bon n-1 fois, ça va encore, mais n, faut pas charrier...
Ma patience est convergente.

Alors aujourd'hui, l'heureuse élue est en terminale S, et pas de chance pour elle, j'ai moi aussi été en terminale S, et je sais qu'à l'époque, je fermais ma gueule sur le sujet parce que je n'avais jamais été ni en prépa, ni en fac.
Et les n-1 fois précédentes, c'étaient des gens de prépa, des ex gens de prépa, et d'autres, comme elle, futurs gens de prépa.
Je m'adresse à tous ces gens qui ont pensé cette phrase ne serait-ce qu'une fois.
D'un coté les lycéens qui n'ont jamais été dans l'enseignement supérieur et qui répètent des généralités proférées par d'autres lycéens qui n'ont jamais été dans l'enseignement supérieur, d'un autre les autres qui n'ont jamais été à la fac et qui répètent des généralités proférées par d'autres qui n'ont jamais été à la fac.

Alors vos généralités, vous pouvez... vous savez hein.
Parce qu'aujourd'hui, je vais vous apprendre quelquechose.
Non, on n'est pas glandeur PARCE QU'on est étudiant de fac, comme non, on n'est pas étudiant de fac PARCE QU'on est glandeur.
Ça vous troue le cul hein?
Et dans la même catégorie, j'ai aussi "oui, on peut être étudiant de fac ET bosseur, comme oui, on peut être étudiant de prépa ET glandeur".
Je sens que vous voulez vous asseoir. Vous voulez un verre d'eau?

La différence entre l'étudiant de prépa glandeur et l'étudiant de fac glandeur, c'est que l'étudiant de prépa glandeur, on le FORCE à devenir étudiant de prépa bosseur, sinon il devient étudiant de fac glandeur, et là forcément ça chamboule les statistiques. Alors que l'étudiant de fac glandeur, on le force à rien du tout, et il devient étudiant de première année de fac glandeur.
Alors moi, je suis d'accord qu'en prépa, on bosse plus qu'en fac.
Je suis d'accord d'abord parce que la prépa est plus générale que la fac, et qu'effectivement je bossais plus au lycée que je bosse actuellement à la fac.
Je suis d'accord ensuite parce qu'en prépa, il y a plus de controles et de colles qu'il y a de cours, alors qu'en fac on a juste des examens en janvier et en juin, des partiels en novembre, en décembre, en mars, en avril et en mai, et des controles quand il n'y a ni partiels ni examens. Et des soutenances. Et des épreuves de tp. Et même des colles parfois. Mais pas comme en prépa bien sur, en prépa c'est mieux.
Je suis d'accord enfin parce que les profs de prépa sont payés pour mettre la pression aux étudiants de prépa, pour leur rappeler que s'ils ne sont pas sages ils deviendront comme des étudiants de fac, alors que les profs de fac, on leur demande juste d'avoir de beaux yeux, et les étudiants de fac ils bossent s'ils ont envie de faire plaisir à leurs profs qui ont de beaux yeux.
Donc oui, en prépa, on bosse plus qu'en fac, parce qu'en prépa y a plus de matières et y a plus de pression qu'en fac, et surtout en prépa on est plus obligé qu'en fac.
Mais ça c'est en théorie, un principe, une généralité, la règle du jeu.
Parce qu'en pratique, des glandeurs, y en a en fac comme y en a en prépa (et même au lycée et en primaire), la différence c'est qu'en fac, ils ont le droit de l'être (ils assument après), alors qu'en prépa non.
Et même raisonnement, des bosseurs, y en a en fac comme y en a en prépa, la différence, c'est qu'en prépa ils ont LE DEVOIR de l'être, alors qu'en fac ils CHOISISSENT de l'être.

Alors avant de répéter comme des écervelés que les étudiants de fac sont tous des glandeurs, dites moi, si vous étiez à la fac, est-ce que vous bosseriez autant que la glandeuse qui vous parle en ce moment?



:: par leeloo à 21:06 ::
 
 
samedi, février 14, 2004

J'suis sûre que vous n'en dormez plus de la nuit...

... alors comme vous avez été sage, je vais abréger vos souffrances.
En plus avec tout ce qui m'arrive en ce moment, j'ai l'impression de me lancer des fleurs toute seule sur ce blog, alors faut bien que je parle de mes échecs.
Bon, alors je vais revenir sur mes fameux rendez-vous de début janvier. Finalement, je n'aurais jamais dit ce que c'était puisque le dernier post à ce sujet était celui-ci, et il a été écrit avant le fameux rendez-vous.
Alors comme c'est fini maintenant, je peux le dire, plus de superstition, en fait c'est Arkadia qu'avait raison, je passais bien mon permis le vendredi 9 janvier... la première fois.
Eh oui, encore quelquechose que j'ai gardé pour moi, mais aujourd'hui c'est ce quelquechose qui fait que je suis doublement soulagée et contente de l'avoir eu, alors tout est bien qui finit bien.

A part ça, vous avez passé une joyeuse fête commerciale?



:: par leeloo à 23:26 ::
 
 
vendredi, février 13, 2004

Epreuve d'info - Partiels épisode 4

La première impression que j'ai eue de lui n'était vraiment pas terrible. En td, l'obscurité de la salle et le créneau post-déjeuner aidant, il était d'un ennui mortel. En tp, c'étaient son absence de sourire, sa rigueur et la rapidité avec laquelle il balayait nos questions, qui ont fait chuter sa cote de popularité. Non pas que je le détestais, mais je ne l'aimais pas particulièrement. En fait il m'était indifférent. Jamais je n'aurais essayé de discuter avec lui, et c'était réciproque.
Ça a duré deux mois. Fin novembre, on a eu un controle sur les automates, et principalement sur le lemme d'Arden. C'était pendant la semaine noire, c'est-à-dire une semaine avec des controles presque, si ce n'est tous les jours. Bien-sûr, j'ai révisé. J'ai pris tous les automates que j'ai pu trouver dans mes cours, et j'ai appliqué le lemme d'Arden dessus. Il n'y avait aucun problème, je savais faire.
Au controle, on a eu des expressions régulières à trouver "instinctivement", puis encore une expression régulière à trouver. Dans mon élan, j'ai également cherché cette dernière expression "instinctivement". En rendant ma copie, je me suis dit que c'était bizarre qu'on n'ait rien eu sur le lemme d'Arden. C'est quand il a posé nos copies sur son bureau que j'ai compris. La dernière expression ne pouvait pas être trouvée instinctivement, il fallait que j'applique le lemme, et je ne l'ai pas fait. Sincèrement, je ne sais même pas pourquoi sur le coup je ne l'ai pas appliqué. Alors que j'avais passé des journées à refaire ce type d'exercices, alors que je savais le faire, et alors que je savais que ça tomberait au controle. Ça m'a cassée en deux, j'étais dégoutée, connement dégoutée, j'en parle ici, c'était vraiment trop bête, trois points sur dix perdus bêtement, mais surtout je passerais pour quelqu'un qui ne bosse pas, qui se fiche de lui, parce que quand même le lemme d'Arden, tout-le-monde savait qu'il tomberait...
En rentrant, toujours aussi sonnée, j'ai voulu lui envoyer un mail. Lui dire que c'était un accident, de l'inattention, que je savais faire, que j'avais réussi, que je ne m'étais pas foutue de lui, parce que pour moi arriver à un controle sans avoir révisé les chapitres principaux, ne rien savoir quoi, c'était manquer de respect au prof. J'ai écrit le mail, et au dernier moment je l'ai effacé.
Il n'aurait pas compris.

Depuis ce jour, j'ai eu l'impression que nos relations s'étaient dégradées. Alors qu'il souriait gentiment au génie de la classe qui dormait toujours pendant ses cours, il me faisait poireauter trois ans en tp avant de venir (aperce)voir où j'en étais et de survoler mes questions. J'imagine qu'étant particulièrement raleuse et irrascible en tp, je ne devais pas non plus donner une bonne impression de moi. Toujours est-il que j'ai fini par le détester. C'est devenu le prof qui ne nous explique jamais rien en tp, le prof qui se fiche complètement de si l'on avance, etc... A la fin du dernier cours, je lui ai quand même demandé si, si j'avais des problèmes sur mon projet, je pouvais lui envoyer un mail. Il m'a répondu "bien-sûr" avec une telle motivation, que je n'ai jamais tenté le coup. (de toute façon je ne m'en suis pas trop mal sortie seule...)

Puis est arrivé l'examen d'info. Il faut savoir qu'avant cette épreuve, on en avait déjà eu quatre. Et qu'après chaque épreuve loupée, on avait toujours la conviction que l'épreuve salvatrice d'info était encore devant nous. L'info, c'était simple, on l'avait déjà plus ou moins revu pour la soutenance, de toute façon on savait déjà tout faire, et surtout c'était le plus gros coeff. Ça allait nous sauver.
Les sujets sont tombés sur les tables tels des couperets sur nos têtes. Cinq exercices de même longueur que les trois de l'année précédente, pour une épreuve de même durée. Des énoncés farfelus, à traduire du russe, trois automates à écrire, un jeu à programmer, mais surtout une expression régulière qui ne tenait presque plus sur la feuille, tant elle était longue. Les questions bateaux, les exercices types, était si bien cachés, et les exercices précédents nous ont tellement pris la tête, qu'il était presque impossible de réussir ne serait-ce que ce qu'on savait faire.
Quand je disais qu'on était sortis en rasant le sol...
Je suis rentrée chez moi, dégoutée. Comment est-ce qu'il avait pu nous faire ça, cet abruti de prof d'amphi? C'était IMPOSSIBLE cet examen. On comptait tellement dessus... Je ne peux pas décrire ce que j'ai ressenti ce soir là, je me sentais nulle, j'étais une bonne à rien, même l'exercice bateau je l'avais raté... Si seulement j'avais commencé par celui-ci. Je voulais écrire au prof d'amphi, crier un coup, lui rappeler que l'épreuve durait DEUX HEURES ET DEMIE. Mais la colère a vite cédé au désarroi, et j'ai eu tout juste la force de m'asseoir par terre et de pleurer. Après tout cette épreuve, c'était à moi de la réussir...
Seulement, ce n'était pas en restant assise par terre que je réviserais mon épreuve du lendemain. Mais j'en avais trop sur le coeur, il fallait que je me lache. Je ne voulais plus écrire au prof d'amphi, je le trouvais trop con, et je n'avais pas envie de discuter avec des gens de ma classe qui me parleraient de leurs mêmes pulsions suicidaires/meurtrières. Je n'avais pas envie de mêler mes pensées noires aux leurs. J'avais déjà trop à assumer toute seule.
Alors une seule personne a retenu mon attention. Mon prof de td. J'avais besoin de lui parler. Ce soir-là, je le voyais d'un autre oeil. Face au méchant prof d'amphi, il était une valeur sécurisante. Comme si j'allais me réfugier chez lui pour échapper à mon bourreau. Ce soir-là, j'étais contente qu'il soit , contente de l'avoir. Je lui ai écrit. Je lui ai dit tout ce que j'avais sur le coeur, et pourquoi je l'avais sur le coeur. Que je comptais tellement sur ce partiel, que j'étais tellement sûre de le réussir. Et puis les épreuves précédentes... Comment j'avais bossé comme une dingue... Je lui ai dit qu'en fait je ne savais même pas pourquoi je lui écrivais tout ça, mais que j'avais besoin d'en parler. Et cette fois-ci, sans me laisser le temps de l'effacer, j'ai envoyé le mail.

J'ai reçu sa réponse quelques jours plus tard. Il m'a assurée que les barèmes seraient assouplis compte tenu de l'irréalisme du prof d'amphi, mais surtout que j'avais eu raison de lui écrire, que les chargés de td étaient aussi là pour ça, et que j'étais une élève douée, donc que si moi j'avais eu du mal alors une grande partie de l'amphi également.
J'en ai pleuré en lisant!
Et moi qui avait effacé mon premier mail en étant persuadée qu'il ne comprendrait pas...
Il n'est jamais trop tard pour réaliser que l'on s'est trompé.

Epilogue
Aujourd'hui, les notes d'info sont affichées à la fac. Leeloo a finalement eu 11 à cet examen, ce qui est plutot pas mal étant donné ce que c'était et ce qu'elle a fait, mais qui plombe tout de meme sa moyenne à 14, puisqu'elle a eu 20 à la soutenance.
Elle n'a plus reçu d'autres mails de son chargé de td, mais elle lui sera longtemps reconnaissante de lui avoir redonné confiance en elle au moment où, finalement, elle en avait le plus besoin.



:: par leeloo à 23:09 ::
 
 
jeudi, février 12, 2004

Alors c'était donc çA?

C'est pas moi, c'est mon cousin. C'est lui qui m'a dit de ne rien dire. C'est lui qui m'a dit que ça portait la poisse. Alors j'ai rien dit. Rien. A personne. Jusqu'au bout.
C'était dur.

J-7
11h30, le partiel de physiques se termine; officiellement c'est les vacances. On va faire un tour dans la voiture de Mike qui vient d'avoir son permis. Les signes commencent, les questions affluent. Oui, officiellement c'est les vacances, mais en réalité, il me reste une épreuve.
J-4
Après un week-end dvd pour m'empêcher de penser à mon épreuve, je vais à la fac pour découvrir avec rage les notes de proba. Je repense à tout ce que j'ai fait de bien et à tout ce que j'aurais du faire de mieux. Je repense à tout ce que j'ai fait pour d'autres et à tout ce que j'aurais du faire pour moi. Je suis énervée. J'ai la rage. Mais c'est bien, la rage ça fait avancer. J'avancerai. Mon ultime épreuve, je l'aurai.
J-3
Dernière séance et surement pas la meilleure. Des fautes de dernière séance, selon ma monitrice. J'essaie de me rassurer. De croire qu'elle a raison. J'essaie de ne pas rester sur cette dernière impression, cette dernière séance. Il faut que je me sorte tout ça de la tête jusqu'au jour J. Que je pense à autre chose. C'est pas évident. Je ne peux pas en parler. Je ne peux pas me lacher. Et je ne dois pas y penser.
J-2
Je revois une amie. Ça fait longtemps que l'on ne s'est pas vues, et on a beaucoup de choses à se raconter. Discuter. Parler. Oublier. Le soir, je prépare le déjeuner pour le lendemain. Heureusement ma soirée y passe. M'occuper. Me fatiguer. Dormir. Car ce sera la dernière fois avant une semaine.
J-1
J'ai une matinée chargée avant que mes invités n'arrivent. Je finis de préparer le déjeuner, et de faire le ménage dans toute la maison, ça prend du temps mine de rien. C'est à moins de 24 heures avant l'épreuve que j'oublie complètement que j'ai une épreuve à passer! Je ne m'arrête pas une seconde, dépoussiérage, rangement, cuisine, vaisselle, tout ça tout ça. Et puis répondre aux coups de fil, indiquer le chemin, tout ça tout ça. Je termine tout juste au moment où ils arrivent. Ils arrivent à tour de role. En voiture. Ils me demandent s'il y a de la place pour se garer. L'épreuve me revient. La journée commence...
Je leur dis de faire comme chez eux. Plus ils seront détendus et plus je le serai. Ils mettent l'ambiance tout seul. Ils font du piano. Ils chantent. On discute. On mange. On installe le karaoké. On fait trembler l'immeuble. On s'en fout, y a pas de voisins à cette heure-ci. Puis par moments, sans prévenir, le silence. Ils sont encore là, mais je ne les entends plus. Je m'égare. J'y pense. Mon coeur se met à cogner. L'heure avance. Ils s'éclatent tous, ils discutent, ils chantent, ils font du bruit, j'en suis sûre. J'ai tellement envie de leur dire, que c'est demain... Que j'aurais aimé qu'ils me soutiennent, qu'ils me rassurent. Non ne rien dire. Les regarder s'amuser et garder ça pour moi. Faut que j'arrête d'y penser avant de me mettre à stresser. On cherche mon regard. Je souris. Oui, tout va bien. Je suis toujours là, en train de fêter la fin des épreuves avec vous, la veille d'une dernière épreuve. Je me détends. Je suis bien, avec eux. On ne s'entend plus. Tant mieux, je ne m'entends plus penser. Puis je pars avec eux. On va faire un voiture dans la voiture d'Antoine. Je fais semblant de vouloir prendre le volant. "Non, tu n'as pas le permis, miss". Je souris. "Non, c'est vrai". Je ne dis rien. Le sujet est lancé. Ils en parlent, et c'est tant mieux. Pendant une heure, je ne veux plus ne plus y penser. Au contraire, ils sont rassurants. Ils me proposent d'assister à une séance à l'arrière, pour voir ce qui ne va pas. "Je ne sais pas si ça va être possible!..." Ça me détend, je reprends confiance. Je repense à tout ce que je sais faire. Et quand plus personne ne parle, je regarde Antoine conduire. Si calmement. Je souris.
Bientot...

Jour J
Je pars juste après mes parents. Je pars en secret. Je n'ai prévenu personne. Je suis seule, confrontée à mes doutes. Il fait beau. Je marche, déterminée, White Stripes dans les oreilles. J'essaie de paraître détendue pour me convaincre moi-même. Je ne dois pas y penser, ne pas appréhender. Je ferai comme je sais faire, sans réfléchir. J'ai confiance. Je dois. J'y arriverai, il n'y a pas de raison. Je souris en repensant à mes parents, à mes amis. A ces gens que je cotoie quotidiennement, et à qui j'ai tout caché. A ces gens qui m'ont posé trop de questions auxquelles j'ai du répondre avec détour. A ces gens qui m'ont vue tous les jours sans se douter de rien. Comme j'aurais voulu leur en parler. Leur faire part de mon appréhension. De mes doutes. Comme ça m'a démangée, trop souvent, de ne dire ne serait-ce qu'une phrase, qu'à une personne. Comme j'aurais aimé qu'ils me soutiennent, qu'ils me rassurent, qu'ils me prennent dans leurs bras pour me soulager de ce secret trop lourd à porter seule. Je n'ai rien dit, à personne. J'ai tremblé seule à l'intérieur, et j'ai souri à l'extérieur. Ce silence, c'est mon courage, ma force. Cette force qui m'a poussée jusqu'au bout à ne rien dire, par simple superstition.
Quand je finis de passer, je vais à l'arrière de la voiture en faisant la tête. Je doute. J'évite le regard du moniteur, mais je le sens insistant. Je me tourne vers lui. "Remettez vous de vos émotions", me dit-il avec le sourire. Sourire? Pause. ... Je doute de mes propres doutes. Et si...? Non, je dois arrêter d'y penser. Encore. Arrêter de me torturer. Rester calme. Respirer. C'est fini.
"Appelez dans quatre jours à 11h"
Attendre.

Trois jours
Je vois un ami, ça faisait longtemps. On discute. De tout. De rien. Et inévitablement, de ça. Il me raconte ses expériences, ses déboires. Je me retrouve dans ses propos mais je ne dis rien. Je souris. Je regarde à travers la vitre. L'avenue des Gobelins. Des voitures. Qui montent. Qui descendent. Il m'annonce qu'il a une date pour bientot.
"Et toi tu le passes quand?"
Silence. Je le regarde. Je souris. "Faut pas le dire". Il sourit. "Ah oui, toi et tes superstitions..." J'acquiesce. "Mais tu stresses pas?" Répondre le plus naturellement possible. "Si. Mais j'ai connu pire..."
Attendre.

Deux jours
Je rentre avec un pote du cours de chinois. On essaie de traverser. "P'tain j'espère que tu seras pas comme ça quand t'auras ton permis!" Je le regarde, surprise. Et histoire de marquer davantage le coup: "ah d'ailleurs, tu le passes quand?"
"On verra", je lui réponds avec un sourire forcé.
"Ah d'accord, tu veux pas me le dire!", il me répond en souriant.
Attendre.

Un jour
De bon matin: "je passe mon permis vendredi. Et toi t'es programmée?"
Attendre.
Le soir, je dine avec des amies. Le comble, on est toutes inscrites à la même auto-école. Alors forcément, dès le début, on parle des moniteurs, lesquels sont bien, lesquels sont nuls, le directeur pourquoi il est gentil, pourquoi il l'est pas, et son fils, pourquoi on a toutes envie de le claquer, tout ça tout ça. Et puis le code, pourquoi, comment et surtout quand on l'a eu. Et puis la conduite. "T'as fait combien d'heures? Tu l'as déjà passé? T'as validé des étapes? Tu fais quel genre de fautes? Les manoeuvres tu t'en sors?" et...
"Ah au fait Lee, tu devrais pas avoir une date déjà depuis le temps?"
Silence. Elles me regardent.
Je les regarde à tour de role. Sourire forcé.
"Si".
"Ah ok, tu veux pas nous le dire. C'est quand ton dernier cours? Il t'a dit quoi ton moniteur? Tu connais ton centre d'examen? On t'a donné une date tout de suite? Tu le passes avant mars? T'auras pas le permis probatoire alors? Tu te sens prête? T'as encore combien d'heures avant l'examen? T'es pas super tendue? Tu te rends compte que tu vas bientot avoir ton permis?"
Ne rien dire ne rien dire ne rien dire ne rien dire ne rien dire.
Et pour couronner le tout, la ligne 7 qui est fermée à partir de 20h30. "Ah, si t'avais ton permis, ce serait plus simple".
Et avant de partir, "si l'une d'entre nous a son permis, elle envoie un mail hein, et dès qu'on l'a toutes, on se refait un diner".
Les filles, comme vous m'avez mené la vie dure ce soir...
Attendre.

Douze heures
J'arrive chez moi, je suis fatiguée. Il est 23h, je me douche, je me couche.
Attendre.

Onze heures
Bon... et si je m'endormais maintenant?...
Attendre.

Dix heures
Bon ça suffit là, j'ai cours demain hein, faut dormir.
Attendre.

Huit heures
Tiens, je ne dors pas... Est-ce que je me réveille ou est-ce que je n'ai pas dormi?
Attendre.

Quatre heures
Je suis réveillée par la radio, précisément par un accident sur l'A86. Il faut 35 minutes pour aller de la Porte... Tais toi.
Attendre.

Trois heures
Je suis dans le bus. Faut que j'arrête de me torturer.
Attendre.

Deux heures
Je suis en amphi de stat, ça doit bien faire trois heures que je suis ici. Je regarde ma montre, une demi-heure!
Attendre.

Une heure et demie
Mike parle de s'ennuyer, un truc comme ça, je sais pas, j'écoute pas, je suis ailleurs. Puis il parle de voiture, je lui réponds au tac-o-tac: va chercher la tienne, je conduis. Réponse prévisible: t'as pas ton permis!
Attendre.

Une heure et quart
Mon portable vibre. Mon coeur bondit. Et s'ils avaient eu les résultats plus tot? Je prends mon portable. Je tremble. "écoute le cours au lieu de bavarder!"
Imbécile!
Attendre.

Une heure
Antoine a besoin de ma science pour les mots fléchés: " 'attente optimiste' en 9 lettres, Lee".
Attendre.

Quarante-cinq minutes
Chris me parle des prochaines vraies vacances, sans partiels à réviser, sans projet à faire. "Quatre mois c'est long", me dit-il.
"tu sais, des fois, quatre heures c'est long aussi..."
Attendre.

Trente minutes
Le cours se termine. Dehors, Mike me montre une voiture. "Eh Lee, t'as vu comme il est artistique son A?"
Attendre.

Vingt minutes
"La 206, elle est bien, en plus, c'est la même qu'à l'auto-école".
Attendre.

Quinze minutes
"N'empêche Mike, tu dois être soulagé d'avoir ton permis. Moi j'attends toujours une date..."
Attendre.

Dix minutes
"Tiens d'ailleurs Leeloo, t'as une date pour bientot?"
STOOOOOOOOOOOOOP!!

....

........

....

11h
"Félicitations mademoiselle!"
...
"oui c'est bien votre nom... non c'est pas une blague... oui vous l'avez!"

J'AI MON PERMIS! J'AI MON PERMIS! J'AI MON PERMIS!!!!!!!
- papa j'ai mon permis!
- quoi?? tu l'as passé quand??!

Et vous les jeunes, vous auriez vu vos têtes!
Le temps de comprendre si je l'avais passé, si j'avais eu une date, ou si je l'avais réussi, vous avez tiré une tronche...!!
"putain tu l'as passé quand?" "quoi? tu nous as caché ça?" "tu m'as grillé, espèce de...!!" "même à moi, ton pote, tu me l'as pas dit?!" "tu nous as rien dit alors que tu l'as su le lendemain?" "ah c'est pour ça que tu voulais faire un tour avec nous après le déjeuner?" "alors c'était pas à cause des notes de maths que t'étais stressée?" "je crois deviner pourquoi t'appelles, cachotière" "t'as réussi à tenir tout ce temps sans en parler? personne pour te rassurer?" "n'empêche chapeau pour ta discrétion"

J'ai mon permis!
Regardez, on est jeudi et j'ai même pas conduite!
Regardez je vais rentrer dans un camion, et y aura même pas de moniteur pour me crier dessus!
Regardez, j'ai conduit avec papa hier soir, et avec Antoine et Mike (enfin surtout Antoine) aujourd'hui.
Regardez, ça fait depuis mardi soir que j'essaie d'écrire ce post, et que j'y arrive pas parce que c'est l'émotion.
D'ailleurs regardez, je voulais faire un beau post pour l'occasion, mais il est complètement décousu.
Et regardez, je tourne en rond parce que je suis aussi inspirée pour terminer ce post que je l'ai été pour le commencer.
....
Non je suis sérieuse, je ne sais pas comment le terminer.
Aidez moi!
Non?
Bon bah on a qu'à dire que ça se termine LA.



:: par leeloo à 23:57 ::
 
 
dimanche, février 08, 2004

Deux jours qui en ont paru dix

Ne rien dire dès le début. Trouver des prétextes. Inventer des excuses. Estomper les doutes naissant. Répondre aux questions avec détachement. Mentir sans broncher. Ne rien laisser transparaitre. Sourire. Rester zen. Respirer. Ne pas y penser. Ne pas stresser. Personne ne saurait pourquoi. Y aller en secret. Prétendre être ailleurs. Sentir cogner son coeur. Etre seule à le savoir. Ne pas le montrer. Respirer. Avoir une démarche assurée. Etre déterminée sans le montrer. Ne pas flancher. Personne ne saurait pourquoi. Les entendre rire. Les voir s'amuser. Sentir leurs regards chercher le sien. Interrogateurs. Plonger. Sourire. Les rassurer. Tout va bien. Le leur faire croire. Ne rien dire. Ne pas en parler. Ne pas se lacher. Ne pas se confier. Trouver du réconfort autrement. Ecouter sans pouvoir parler. Etre seule à savoir. Ni amis, ni parents. Y aller sans soutien. Sans encouragements. Les imaginer derrière soi. Comme ils l'auraient été s'ils l'avaient su. Etre à soi-même tous ces gens à la fois. La foi. L'avoir. La garder. Ne rien dire... Ne rien dire.
Puis rentrer.
Comme si de rien n'était. Attendre. Sentir le souffle du temps tant il passe lentement. Entendre chaque seconde, chaque grain de sable. Attendre. Quatre jours. Ne rien dire. Ne rien montrer. Continuer à les entendre rire. A les voir s'amuser. Continuer à leur sourire. Affectueusement. Mais résister à l'envie de tout leur dire. De le partager. Ni parents, ni amis. Pas tout-de-suite. Continuer à leur parler. D'eux. De soi. De tout. De rien. Sauf de ça. Rester seule. Se rassurer soi-même. S'apaiser soi-même. Se confier à soi-même. Ne rien dire. Ne rien écrire. Ne pas stresser. Ne pas flancher. Respirer. Soupirer. Attendre. Patienter. Encore deux jours. A leur faire croire qu'on ne pense à rien. A tromper leur attention. A dévier ses pensées de peur qu'ils ne les devinent. Deux jours à protéger ce qu'ils ne savent pas encore. Deux jours à résister à la tentation de partager une joie naissante. Une joie encore si incertaine. Dieu qu'un tel secret est lourd à porter.
Deux jours.
Sentir le souffle du temps tant il passe lentement. Entendre chaque seconde, chaque grain de sable. Attendre. Attendre. Ne rien dire. Attendre.



:: par leeloo à 22:12 ::
 
 
vendredi, février 06, 2004

Epreuve de tp - Partiels épisode 3

Je vais vous parler d'un mec.
Ce mec, je l'ai connu à la fac, ça fait déjà un an et demie qu'on se connait, plus d'un an qu'on se connait bien.
Ce mec, je l'ai déjà cité plusieurs fois sur ce blog, mais je ne dirai pas de qui il s'agit dans ce post. (google paranoia)
Ce mec, il a une putain de veine!
Il est la preuve vivante que quand la chance tourne, elle ne tourne pas rond.

Par exemple, ce mec, niveau boulot, il fait toujours le strict minimum.
Il vise la moyenne, c'est tout.
Et bien-sûr, tout le monde sait qu'en visant la moyenne, on a toujours moins de la moyenne. C'est comme ça, c'est comme quand on vise la mention, on a 11,78.
Eh ben lui nan!
Il fait ses calculs de dingue, et au final il peut avoir eu 3 en info, qu'il atteindra toujours 10 de moyenne.
Pas 9,78 mais bien 10.
Et 3 c'était bien sa moyenne d'info de première année.
Parce qu'il est nul en info, et de toute façon il aime pas l'info, il bossera pas l'info, et il rattrapera l'info par une autre matière qu'il bossera juste ce qu'il faut pour avoir pile 10 de moyenne générale.
Eh ben cette année, ça n'a pas changé, il est toujours nul en info.
Mais cette année, il est obligé d'avoir plus de 3 pour atteindre la moyenne.
Et étant donné les coefficients, il est obligé de réussir son épreuve de tp.
Mais il est nul en tp.
Les tp étaient en binome, et c'était toujours le sien qui faisait tout.
Mais l'épreuve de tp est individuelle, et il ne sait rien faire.
Eh ben vous savez quoi?
Le jour de l'épreuve, son matériel est tombé en panne, et l'examinateur lui a dit "vous ne savez rien faire, mais comme votre matériel est défectueux, vous avez quand même la moyenne, mais vous ne savez vraiment rien faire".
Vous voyez?
Bien sur je ne cite qu'un exemple, parce que des exemples y en a pleins d'autres, tous du même style, z'avez qu'à imaginer, mais si je continue, whO va pas lire ce post pour cause de trop long.

Tout ça pour dire que ce mec, il me croit pas quand je dis que j'ai complètement raté mon épreuve de tp à moi.
Pourtant, je le sais, c'est IMPOSSIBLE que j'aie la moyenne avec ce que j'ai fait.
Mais lui, il est persuadé que je ne peux pas ne pas avoir la moyenne si même lui l'a eue.
Alors on a parié un resto.
Si j'ai la moyenne, je l'invite; sinon c'est lui.
Eh beh vous savez quoi?
Ça se trouve, grace à ce mec, je vais avoir la moyenne à mon épreuve de tp!



:: par leeloo à 18:06 ::
 
 
jeudi, février 05, 2004

Elles sont belles hein?

Elles sont à moi!


(non elles ne représentent rien, sont belles c'est tout)



:: par leeloo à 23:46 ::
 
 
mardi, février 03, 2004

12,8, c'est bien?... - Partiels épisode 2 bis

Bien-sûr, vous avez raison, vous m'énervez à avoir raison aussi. Mais essayez de comprendre que la pilule puisse avoir du mal à passer... En échange, moi j'essaie d'oublier pourquoi la pilule a du mal à passer.
Mais quand même si je pouvais revenir ne serait ce que vingt jours en arrière...

Bon... 12,8 c'est pas si mal... Je me suis fait crier dessus par un ami de prépa... et même Antoine me dit qu'il m'envie, moi avec ma note. Mais ma note, c'est celle que je me suis cassé le cul à avoir tout un semestre... alors que d'autres...
ok j'arrête.
12,8, c'est bien.
C'est bien.
C'est bien.
C'est bien.
C'est bien.
C'est bien.

Mais oui, je m'en souviens, y a vingt-deux heures et quarante huit minutes, j'étais contente de ma note. J'ai le vague souvenir d'avoir été contente, en replongeant au fin fond de ma mémoire. 11h16, je suis devant le tableau, et je vois ma note. Je m'en souviens, je suis surprise. Agréablement surprise.
11h18, c'est fini.
Mais oui, 12,8 c'était bien.
A un moment.

Allez, 12,8 c'est bien.
C'est même très bien pour quelqu'un qu'a dormi quatre heures.
Si j'avais pas révisé ces conneries qui ont même pas servi...
Si j'avais dormi plus...
Avec des si...
Allez, 12,8 c'est bien.
Avec un peu de chance, ça fera 13.
Avec un peu de chance, j'aurai 11 en physiques.
Et ça me fera 12 à cet UE.
Mais oui, 12,8 c'est bien...
Enfin 17 quand même... Bon ma gueule.
Y a 2 projets au 2nd semestre, je relirai le post du 02/02.
Mais là, j'arrête d'y penser.
J'essaie.
Je ne regarde aucune note avant la rentrée, je profite de mes vacances.
Je vais encore me faire avoir dans l'histoire.
Mais bon, 12,8 c'est bien... ok?
Le mieux est l'ennemi du bien, décidément Wilou dit des trucs censés.



:: par leeloo à 09:52 ::
 
 
lundi, février 02, 2004

12,8 MERDE! - Partiels épisode 2

12,8 !
A l'origine j'avais préparé un autre post pour l'épisode 2 mais là j'suis énervée. J'suis énervée, je m'apprète à faire du piano pour me calmer mais je tiens à l'écrire tant que je suis énervée, à l'immortaliser, ICI. Pour m'en souvenir, A L'AVENIR.
12,8 !
Que t'as eu, Leeloo.
12,8!
Ni plus, ni moins. EXACTEMENT ta note de controle continu.
12,8!
Pas 12,7, ni 12,9, NON 12,8! La MEME note.
Après un 13, un 15 et un 16, et à cause d'un 12 coeff 2, tu t'es retrouvée avec 12,8 en controle continu. Et NI PLUS, NI MOINS te voilà avec ENCORE 12,8 à l'examen.
Ton 13, ton 15 et ton 16 ne t'ont servi à RIEN parce que la note de controle continu ne remonte la note finale que SI elle est supérieure à celle d'examen. Et MEME PAS t'as la satisfaction de ne pas dépendre de ta note de controle continu, MEME PAS t'as la satisfaction d'avoir eu PLUS à l'examen, puisque t'as EXACTEMENT la MEME note. 12,8!
Et ces gens, qui avaient 7, 8, 9 aux controles, qui avaient 7, 8, 9 de moyenne, CES GENS que t'as AIDES dans leur projet, CES GENS pour qui t'as perdu TON temps, CES GENS qui JAMAIS ne pourront faire TES partiels à TA place comme tu fais LEUR projet à LEUR place, CES GENS à qui il a suffi d'une note d'examen, d'UNE note, pour que leur 7, leur 8, leur 9 sautent, au profit de leur 13, leur 14, leur 17; D'UN COUP, CES GENS qui avaient 7, 8, 9 quand TOI tu avais 13, 15, 16, se retrouvent avec une MEILLEURE moyenne que TOI, parce que EUX ils ont eu + que leur controle continu, EUX ils ont pu PROFITER d'un partiel facile parce que EUX ils ont pu DORMIR avant l'épreuve. EUX ils ont pas eu 12,8.

Souviens toi, 12,8 la note du con, tu l'as eue.
Souviens toi, trop bonne, trop conne. Des fois, Wilou dit pas que des conneries.



:: par leeloo à 15:25 ::
 
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