Maintenant que j'ai émergé de mon petit monde et que j'ai sauté à pieds joints dans l'univers des blogs, je me dois d'honorer le rituel de tout bloggeur qui se respecte.
Ce soir j'ai eu envie de faire un Mercredix. Mon premier.

1/ Quelle méthode utilisez-vous pas marquer la page d'un livre ?

Généralement je corne la page, mais attention, stratégiquement, il faut que le coin replié pointe sur le paragraphe où je me suis arrêtée. S'il s'agit d'un livre qu'on m'a prêté, ou que je n'ai pas envie d'abîmer, j'ai un paquet de photos dans un coin de mon bureau qui me servent de marque-page. (car j'ai toujours plusieurs livres entamés en même temps, dont des livres de cours)

2/ Avez-vous déjà été tenté d'exposer un cadre acheté dans le commerce en laissant la photo-type fournie avec ?

Oui, en 1998, l'année de sortie du film Titanic, j'y étais vachement accro (sans pour autant avoir été + d'une fois au ciné. je ne fais pas dans l'extreme). Contrairement à ce que vous pensez, ce n'était absolument pas pour le beau Leonardo, mais pour le bateau, l'histoire (émouvante), et Kate Winslet. Un jour, dans un bazar, j'ai trouvé un cadre avec une très belle photo du film. Je l'ai acheté juste pour l'image. Pendant au moins un an, il est resté sur mon bureau, la photo dans le cadre. Aujourd'hui il est dans la chambre de mes parents honorant une photo de leur couple; et le portrait de Rose et Jack a rejoint la boite de mes anciennes passions.

3/ Existe-t-il chez vous un ensemble de choses que vous adorez classer ?

Tout ce qu'il y a sur mon disque dur. J'ai des dossiers dans des dossiers dans des dossiers dans des dossiers... (et encore j'en oublie) En fait je classe tout, je suis un peu maniaque. Rien qu'ici, j'ai prouvé que j'avais une facheuse tendance à tout lister.

4/ On s'apprête à vous présenter à quelqu'un en ayant pris soin de vous dire : "Tu vas l'adorer, il/elle est vraiment comme toi. Même humour, mêmes goûts, tout...". Vous le sentez comment ?

Je suis impatiente de le rencontrer, surtout par curiosité; j'ai hate de savoir qui est cette merveilleuse personne, mais je suis aussi un peu tendue, parce qu'à force d'aiguiser ma curiosité, je me pose beaucoup de questions et ça fait monter la pression.

5/ Avez-vous un rituel d'endormissement ?

Euh... non. Autant avant, quand j'avais des difficultés à m'endormir, je pouvais tenter tous les rituels possibles et imaginables, je n'aboutissais à rien; autant maintenant, je m'endors sans avoir le temps de faire quoi que ce soit. Disons que si je ne dors pas sur le coté ça marche moins bien.

6/ Pensez-vous que le prix Nobel de la paix doive récompenser l'action d'une personne, ou ce qu'on pense qu'elle est réellement ?

L'idéal serait d'avoir les deux

7/ Piscine.

Bah la dernière fois que j'y suis allée, j'ai chopé la crève. mais vu que t'insistes...

8/ Aviez-vous une activité proche du poker dans la cour d'école (billes, pogs, etc) ? Si oui, quelle a été votre plus belle prise ?

Je ne me souviens d'aucune belle prise... d'aucune prise tout court même!
Malheureuse aux jeux... ;)

9/ Vous êtes seul chez vous, le silence est total. Soudain, pour une raison ou une autre, vous prononcez une phrase. Quel est votre sentiment après cela ?

J'entends ma voix qui résonne, même si y a pas d'écho chez moi. Je m'arrête un instant, je regarde autour de moi... et je reprends, soulagée, mes activités.

10/ Dans quelles circonstances êtes-vous obligé de passer par le papier et le crayon, sans même imaginer pouvoir vous servir d'un ordinateur ?

Quand je fais mes fiches de maths, parce que bon taper des fiches de maths sur word, avec les racines, les symboles et compagnie, je sais pas si vous imaginez...

J'ai reçu un coup de fil d'une amie de Steve qui, pour son anniversaire, veut lui offrir un calendrier avec les photos des gens qu'il aime.
Et il parait j'en fais partie.
(ouais faut dire: - donne moi la liste des gens que t'aimes
- Leeloooo!! c'est assez convaincant)

J'ai donc été conviée à son domicile demain après-midi pour une séance photos.
Comme une vraie star.

Depuis quelques jours il fait très bon à Paris. Suffisamment chaud pour ne pas avoir froid, et suffisamment froid pour ne pas avoir chaud. Surtout aujourd'hui, à peine j'ai senti, au rebord de ma fenêtre, l'air doux de l'extérieur me caresser la peau, que j'ai été inondée d'une vague de bien-être.
Un vrai temps à calins. Je ne devais pas être la seule à penser ça puisque j'ai croisé sur mon chemin, quatre couples qui se témoignaient plutot ouvertement leur amour. Un jeune d'environ vingt-sept ans adossé à l'arrêt de bus, tenant sa copine par la hanche, celle-ci limite sur le point de lui grimper dessus; un couple d'une quarantaine d'années dans le wagon bondé du métro, chacun contre un strapontin replié, s'échangeant, main dans la main, bisous-bisous sur la bouche, la joue, dans le cou; deux étudiants avant mon premier cours marchant en face de moi, serrés l'un contre l'autre du mieux qu'ils pouvaient, elle levant les yeux et plongeant dans son regard, lui lui rendant un tendre sourire, et l'embrassant sur le front; deux étudiants devant le métro à la fin des cours enlacés l'un contre l'autre, discutant, rigolant, s'échangeant des petits baisers furtifs.. le monde était à eux...

Un temps à bisous, un temps de tendresses. Un temps à s'allonger sur l'herbe fraiche, la tête sur son épaule, la main dans la sienne, à écouter couler le temps.

J'en connais un qui me manque...

Ok je me suis enflammée pour rien, c'était un stop général, j'avais pris ça pour moi parce que je venais de recevoir un mail vous arrivez à la fin du délai machin machin etc.... C'était juste une méchante coïncidence.
Bon je peux mourir tranquille alors... enfin aller en cours. Ne dramatisons pas.

Je viens de remarquer (de mémoire parce que je n'ai pas eu le temps de faire de Blogs Tour depuis quelques jours) que de tous les blogs que je parcourais habituellement, aucun n'était bleu. La plupart du temps, ils ont un fond noir, blanc ou violet. Ce sont les couleurs que je rencontre le plus souvent; bien-sûr il y en a des roses, des verts, des gris... mais jamais de bleus. Du moins pas d'après mes souvenirs.
Du coup bah... je suis contente. Parce que je conserve ma réputation de celle qui ne fait jamais rien comme les autres, et ça me plaît.

Voix off

Bon voilà t'as dit ce que t'avais à dire, t'es contente, maintenant tu vas bosser, allez...
De toute façon on ne peut plus commenter chez toi.
Et de toute façon personne ne te lit.
...
Alors pourquoi t'écris encore?? Lache ce clavier, au taff!

Backblog. Je leur fais de la pub sur mon blog (plus bas à gauche) et ces ingrats me suppriment mon blabla zone (en plus j'en étais fière snif...).
C'est beau la reconnaissance.

Hier ma petite soeur est passée à la télé, dans le journal de vingt heures sur la deux, à propos de l'école qui s'est effondrée au niveau du chantier météor, de la répartition des classes, et de leur organisation sous les tentes du parc de Choisy.
Il y a eu un gros plan sur elle sautillant avec ses copines, et elle a même été interviewée mais la chaine n'a pas diffusé cette partie. Dommage.

J'ai été surprise par une agréable révélation tout-à-l'heure:
On est en février !

Le 24, je sais...
Encore mieux!

Le 25 d'après Blogger, je sais...
De mieux en mieux!

Ce qui signifie que... le forfait du portable va revenir plus vite que prévu !
Ça tombe bien j'avais grillé plus vite que d'habitude ce mois-ci !

Décidément tout tombe à pic aujourd'hui !

Plus de quatre mois que j'ai ouvert mon blog, je viens enfin de faire un peu de bricolage.
J'ai linké trois personnes, sûrement les premières chez qui je laisserai mon lien. (les autres plus tard, j'ai la flemme)
J'ai substitué les prénoms qui revenaient le plus souvent pour éviter que l'on me retrouve de cette manière sur yahoo ou autres. (si des prénoms sans queue ni tête trainent, merci de me le signaler) J'ai d'ailleurs projeté de faire une page avec toutes les personnes que j'ai évoquées au moins une fois ici.
J'ai rajouté quelques trucs par-ci par-là, entre autres une description de moi, tout ça avec une migraine qui m'a suivie toute la journée, je suis quand même assez fière de moi.

Bien-sûr je n'ai pas fini, d'ailleurs je viens de recevoir aujourd'hui le cd de Free (qui tombe à pic mais cela dit en passant c'est pas trop tot, j'étais sur le point de faire une deuxième demande), donc certaines pages vont sûrement déménager histoire de soulager un peu wanadoo qui commence à crouler sous les fichiers.
Du travail en perspective.
Mais quand il s'agit d'internet, le travail est un plaisir.

Blogger est guéri. Et moi ça va un peu mieux.
(voir commentaire du post précédent)
Je peux opérer mon blog.

J'ai mal au ventre. Très mal. Je vais mourir de douleur.
Aïïïïïïïe
Pourquoi, femmes, devons-nous subir pareille torture?

22h22, c'est un truc entre Phil et moi.
Pour ceux qui ne faisaient pas le rapprochement entre le titre et le contenu du post précédent.
C'est tout.

Phil refait surface ce soir. Je vais revenir sur ce que j'ai soigneusement évité dans le post du 11 janvier : cette grosse prise de tête qui a mis en péril notre amitié. On avait déjà eu des engueulades, des prises de tête aboutissant à quelques jours, voire parfois même une semaine, sans nouvelles de l'autre; notre amitié avait déjà été soumise à de rudes épreuves, mais elle en était toujours sortie indemne. Après l'avant-dernière prise de tête, je me souviens m'être promis de tout faire pour que ça ne se reproduise plus. Je ne sais plus si je me suis fait la promesse à moi seulement, ou également à lui, mais ce qui est sûre, c'est que je l'ai faite au moins une fois.
Je ne me suis absolument pas doutée à ce moment là que cinq mois plus tard, sans que je faillisse pourtant à cette promesse, ce que je redoutais se reproduirait au décuple.

16 Octobre . Ça aurait du être un mercredi normal. Mais il a décidé qu'il n'en serait pas ainsi. Que ce serait un mercredi génial, où il irait me chercher à la fac après les cours.
Je me souviens encore quand il m'a confirmé la veille qu'il serait là. Je me souviens encore de la façon dont j'ai dit à une fille de ma classe, ne pouvant contenir ma joie, que j'allais revoir mon meilleur ami.
...
Je me souviens encore du sourire qui s'est légèrement dessiné aux coins de ses lèvres quand j'ai reçu le texto qui a tout détruit...
Quelquechose comme "je ne pourrai pas être là, je suis désolé"
J'avais envie de pleurer.
Je l'ai appelé pour être sûre, et il m'a dit qu'il ne se sentait pas bien, qu'il pleuvait et qu'il n'avait pas son manteau.
Je ne raconte pas la suite; comment j'ai essayé de camoufler du mieux que j'ai pu ma déception, comment j'ai réagi en apprenant que son excuse était bidon, comment je suis restée stoïque malgré tout ça et comment il m'a bombardée de reproches ensuite; la foudre qui s'en est suivi après, les mails orageux qu'on s'est échangés pendant plusieurs jours, et l'aboutissement à une réconciliation fragile.

Hier, le souvenir de cette semaine d'Octobre a ressurgi.
Sans prendre un centième de son ampleur, le 16 Octobre s'est reproduit.
On devait retrouver Paul et Emilie pour déjeuner, et il s'est décommandé... une heure avant le rendez-vous.
Ce n'était pas un mercredi, mais c'était à la même heure, de la même manière.
Il a un alibi en béton... Un béton tellement solide que si ce n'était pas vrai, je verrai s'envoler le peu d'estime que j'ai encore pour lui.

J'ai encore laissé un commentaire hier sans remplir le champ URL. Chez Temporel. Véridique.
Ça aurait pu être l'occasion.
En attendant il y a un post auquel je veux absolument répondre. Chez Xas. Celui du 17 février à 16:36.
Et j'ai eu envie de répondre à celui-ci (17:36), parce que j'ai moi aussi passé la soirée de dimanche à jeter des coups d'oeil par la fenêtre pour admirer la Lune. Mais je me suis dit que là je me ferais trop de mal.
Vas-tu enfin te décider mademoiselle?

Après le TP d'info, tout le monde était fracassé, personne ne parlait. On marchait silencieusement en fixant nos chaussures, et brusquement le souvenir de ces mêmes journées du premier semestre qui s'achevaient par un TP d'info est venu animer mon coeur d'une secousse de joie. Je me suis tournée vers les autres et j'ai crié: "Mais c'est le week-end!!".
Il régnait un silence de mort, et j'ai vu leurs regards éberlués, puis la réalité m'a fait face: "Ah nan merde!".

J'ai été alors prise d'un fou rire, parce que je venais de briser le silence du soir pour extérioriser une joie imaginaire, mais surtout parce que les autres semblaient à mi-chemin entre l'amusement et l'inquiétude concernant mon cas!..
Ah que c'est bon de rire.

Je veux juste dire quelques mots sur les images que j'avais en tête en me réveillant ce matin. J'ai encore rêvé de mon ancien appartement. Ça fait aujourd'hui plus d'un an qu'on a déménagé et ça doit faire trois-quatre fois que je m'imagine inconsciemment pénétrer à ma guise dans cet appart. L'un des rêves précédents je m'en souviens encore. On allait chercher nos dernières affaires, sachant que la nouvelle propriétaire avait déjà emménagé et qu'elle nous avait refilé les clés pour que l'on puisse rentrer.
Dans celui d'hier soir, j'ai rêvé que sans me prévenir mes parents ont décidé que l'on allait à Hong Kong pour nos vacances... d'hiver. C'est-à-dire maintenant (même si là je ne suis pas en vacances). Et apparemment ils comptaient rester là bas jusqu'à la fin des vacances d'été puisque je semblais complètement désespérée de ne pas avoir pris de bouquins et surtout les adresses de mes amis! Heureusement ma cousine a internet. Mais zioup magique, tout à coup ce n'est plus à Hong Kong que je suis, mais dans mon ancien appartement. Et là, pas d'internet (parce que plus d'affaires). C'est le matin, mes parents dorment, décalage horaire oblige (enfin par rapport à Hong Kong, parce que par rapport à l'appart il doit y avoir quelques millième de secondes de décalage, et encore je ne crois pas qu'on change de méridien vu que l'on se dirige vers le nord). Moi je me balade dans l'appart, et c'est ça qui m'a marquée. J'ai tout revisité. Quand j'y repense, c'était comme si j'y étais vraiment. La cuisine, c'est vrai qu'elle était comme ça... Beaucoup plus longue que large, carrelage écru, la petite table à droite, le frigo à gauche, ma soeur qui s'amusait à déplacer les magnets quand elle était plus jeune...
Ça me fait drôle.
La nuit dernière, j'ai remis les pieds dans l'appartement de mon enfance.

Mais aujourd'hui je le dis:
Peace and Love
Ou Make love not war
Comme vous préférez.
Vous avez su faire du 14 février le jour de l'amour, faites du 15 celui de la paix.

Pas de débat car ce n'est pas mon genre, même si l'opinion presque antiaméricaniste qui a germé en moi, a poussé vite et haut.
Je tiens juste à dire que je suis révoltée par le comportement des gouverneurs américains. On ne bombarde pas un pays parce qu'on n'a pas réussi à choper le terroriste du pays voisin qui nous a humilié; autant de pétrole veuille t-on puiser. De toute façon on ne fait pas la guerre à un pays pour des raisons infondées et des preuves hypothétiques. On ne profite pas de sa suprématie pour rallier tous les peuples à sa cause. On ne critique pas les pays qui refusent de le faire, tout-le-monde est encore libre de prendre la décision qui lui convient. On ne trouve pas d'arguments à deux euros comme les Etats Unis ont libéré la France en 1945 parce que depuis 1945 la France n'est jamais allée à l'encontre des décisions américaines, et y a toujours adhéré.
Et puis de toute façon, les Etats-Unis c'est pas ma tasse de thé. Des gens qui bombardent par erreur des pilotes de chasse russes en plein entrainement, une quarantaine d'invités israéliens à un mariage, un journaliste français qui faisait son travail, un char canadien venu en renfort en Afghanistan, et j'en passe, je ne les estime pas. S'ils veulent se donner l'image du plus grand pays du monde, qu'ils en donnent d'abord la preuve. S'ils veulent se faire respecter, qu'ils respectent les autres. Et puis c'est facile de déclencher une guerre dans un pays lointain quand on est à l'abri entre deux océans.

Après le 11 septembre, j'ai eu énormément de peine pour les familles des disparus (certains témoignages étaient vraiment horribles). Mais jamais, au grand jamais, je n'ai eu l'impression d'être plus américaine. Jamais je n'ai entonné le refrain du on est tous américains dans nos coeurs. Qu'est-ce que c'est que ces idées qu'on nous impose? J'ai eu de la peine parce que les victimes étaient avant tout des êtres humains. Des gens comme vous et moi qui n'avaient rien demandé d'autre que d'avoir une vie rangée, des innocents, comme vous, comme moi, votre famille, la mienne, vos amis, les miens. Ça aurait aussi bien pu nous arriver à nous. J'ai eu de la peine parce que je me suis mise à leur place. Non pas en tant qu'américain, mais en tant qu'être humain. Et aujourd'hui je me mets à la place de ces irakiens. Je n'aimerais pas que les américains m'attaquent, moi, mes proches, les gens que j'aime. Je n'ai rien fait d'autre que d'avoir mes propres idées.

Les américains jouent au Golfe, les peuples ramassent les balles.

Au moment où j'ai écrit le post on n'était officiellement plus le 14 mais bon je n'ai pas pu écrire plus tot, j'étais en train de... terminer... mon cadeau de St Valentin. Bah oui de toute façon il ne serait pas allé voir ça plus tot. Oui voir. Quel genre de cadeaux peut-on faire à son homme quand il est à 300km de soi? A défaut de dépenser de l'argent, je dépense de mon temps. Enormément. Mais ça y est, la page est finie.

J'ai beau dire "cette année je ne vais pas faire ma crise, je ne serai pas seule" ça ne colle pas!! Qu'y a t-il de plus frustrant que d'avoir quelqu'un avec qui passer ce jour et de ne pas pouvoir le faire parce qu'il est à 300km d'ici?? Même pas le fait de n'avoir personne. C'est frustraaaaant.. Et du coup je pique ma crise habituelle.On a beau me dire "dis toi que c'est un jour comme les autres" mais nooon je ne peux pas, y a des affiches partout, des pub, tout le monde parle du restau qu'il/elle va choisir pour la soirée, du cadeau qu'il/elle va faire à sa moitié aaaaaaah moi je ne le revois pas avant les vacances de paques bordeeeel une petite pensée pour les autres... Que les couples fêtent leur amour ok, mais qu'ils le fassent dans leur coin. Pas besoin de décorer tous les magasins de petites roses rouges et de ballons en forme de coeur, pensez un peu aux gens qui ne sont pas concernés... ou pas suffisamment concernés C'est déprimant. Presque égoïste. Moi je ne crie pas sur tous les toits que je suis heureuse avec mon homme, et tant pis pour les célibataires.
Pfff... Marketing power.

Mon blabla zone marche!!!!!
(le système de commentaires)

Je n'aurais jamais fini de me surprendre.

Tout a commencé par un simple coup de fil à Aymeric:
- On se retrouve à 12h15?
- Ouais mais en fait je me suis renseigné et il parait qu'on est en semaine impaire.
- Serieux?? Bon attends je vais appeler, je te rappelle.

1er argument - Maison de la pédagogie:
- [...blablabla...] On est effectivement en semaine impaire. (donc je n'ai cours qu'à 16h30, mais un TP)
- Et vous savez si les TP commencent cette semaine?
- Ça par contre je ne peux pas vous dire, attendez je vais voir si c'est affiché. [...] Non il n'y a rien. Cela dit, vous pouvez toujours venir, mais je crains que vous ne veniez pour rien.
(Parenthèse: une dame de l'administration gentille, ça fait chaud au coeur. Je n'ai pas manqué de lui dire "vous êtes très aimable". J'en ai tellement peu l'occasion)

Deuxième argument - Joëlle:
Elle est allée en cours cet après-midi et a rencontré une fille de ma classe de qui elle a compris vaguement qu'on n'avait pas cours.

Troisième argument - Shen:
Encore sur un coup de bol, je l'appelais juste pour avoir le numéro de la fille en question. J'apprends qu'il s'apprête à aller en TP d'info, soit le même cours que moi mais deux heures plus tôt, et dans la même salle que moi mais toujours deux heures plus tôt (logique). Je reste en ligne jusqu'à ce qu'il arrive et il m'apprend que toute sa classe est là. Bon. Tant pis. Je profite de mes dernières heures de vacances sur MSN, puis une demi-heure plus tard, ce que je souhaitais très fort arriva: Shen s'affiche sur mon portable. Dans ma tête je dis les mots en même temps que lui (car il n'y avait qu'une raison pour qu'il m'appelle à cette heure-ci, sinon il ne pourrait pas): "On n'a pas cours!".

Je rappelle donc Aymeric pour lui demander ce qu'il en pense, et on décide d'un commun accord qu'on n'a pas cours aujourd'hui.

:))

C'est ainsi que Demain fut repoussé à demain.

Mon post du 23 janvier
Celui de 19h34.

...

Booouuuhhh :'(((

Suite au post "boule dans la gorge d'hier" je tiens à raconter exactement ce qu'on a appris le jour des réinscriptions. Je n'ai pas écrit ce soir là, pourtant je l'aurais fait, le post aurait pris feu. Qu'est-ce que ça m'énerve...

Les deux frère et soeur, les mêmes, sont passés au second semestre sans aucune matière à rattraper.
Dit comme ça, on pourrait croire qu'ils ont bossé jour et nuit, et qu'ils sont parvenus à leur fin à la sueur de leur front...
Mais je doute que 1,5 de moyenne fut leur fin. enfin fin dans le sens objectif parce que là oh le jeu de mots qui tombe trop bien! Justement, 1,5 de moyenne aurait du marquer leur fin. Non? Des objections? Vous trouvez ça normal qu'ils ne redoublent pas alors qu'il ont à peine obtenu la moyenne de la moyenne de la moyenne de la moyenne vous?
Non n'est-ce pas. (ceux qui disent oui, dehors)
Pourtant c'est arrivé. Ils sont passés.
Argument de l'administration: "Vous avez raté trois semaines de cours à cause des problèmes de réorientation, c'est donc notre faute, on a décidé d'etre clément avec vous".

Encore si c'était vrai...

Expliquez moi ce que signifie "c'est notre faute"...
Ça?
- Sur les trois mois de cours qui ont suivi leur réorientation, ils ont été présents à vingt heures de maths
- Pendant ces trois mois de cours qui ont suivi leur réorientation, ils se sont réfugiés à la bibliothèque universitaire... pour retrouver leurs amis
- Pendant ces trois mois de cours qui ont suivi leur réorientation, ils ont accumulé leur retard en n'allant pas en cours et en ne travaillant jamais chez eux
- Pendant ces trois mois de cours qui ont suivi leur réorientation, ils ont essayé d'embobiner tout le monde avec leurs promesses pleines d'avenir "on reviendra quand on aura rattrapé notre retard, pour l'instant on travaille chez nous"
- Pendant les 2 semaines qui ont succédé aux vacances de Noël et précédé le début des épreuves, ils se sont décidé à appeler un prof d'informatique pour leur expliquer... les éléments de base
- Ils ont trouvé un argument bidon pour avoir un délai supplémentaire à l'épreuve de maths-info, que le prof, trop sympa, leur a accordé "mais vous avez intérêt à avoir une bonne note". Ils sont arrivés avec deux heures de retard et ont obtenu 3 chacun.
- Ils ont eu 1,5 en maths et en info, et n'ont même pas pris la peine de se déplacer pour le partiel de physiques.

Alors moi je conteste.
Est-ce que sous pretexte qu'on a trois semaines de retard, on peut avoir 1,5 de moyenne à des partiels qui ont lieu trois mois plus tard? Et qu'étant donné qu'on est pas allé en cours pendant ces trois mois, on avait tout le temps qu'il fallait pour travailler chez soi?
Est-ce qu'on peut dire que c'est la faute de l'administration qu'ils aient obtenu ces résultats? Qu'ils aient séché trois mois de cours (sur trois)? Qu'ils n'aient pas été au partiel de physiques?
Ok ils ont raté involontairement trois semaines de cours, mais ils ont choisi de rater les douze autres.
Alors pourquoi eux ils auraient le privilège de passer au second semestre sans rien avoir à rattraper?
Eux qui n'ont jamais bossé. Eux qui n'ont aucun mérite.
Pourquoi est-ce que d'autres personnes qui sont allés en cours plus souvent qu'eux, et qui ont travaillé chez eux se voient obligés de repasser certaines disciplines l'année prochaine, en bref de redoubler?
Pourquoi ceux qui ont plus de mérites qu'eux n'auraient pas droit à une seconde chance eux aussi?
Et outre cette injustice qui a stupéfié et révolté tous ceux qui l'ont appris, la situation me touche personnellement puisque eux ont obtenu la classe que je voulais alors que moi je me retrouve avec un emploi du temps à trous. Un vrai gruyère.
Moi j'ai toujours été en cours, moi j'ai travaillé dur, moi j'ai réussi mes partiels, moi j'ai pris leurs notes et leur ai prêté les miennes, moi j'ai essayé de les aider à s'en sortir, moi j'ai passé des heures au téléphone à leur expliquer ce qu'ils n'avaient pas compris, et malgré tout ça, eux n'ont pas validé leurs partiels, eux n'ont pas bossé et ne bosseront jamais, eux n'ont jamais été en cours et qui n'iront jamais, eux ne m'ont jamais été reconnaissante de tout le mal que je me suis donné pour eux, eux ont profité de la première occasion pour me casser alors qu'ils n'avaient plus besoin de moi.
Pourquoi ce serait eux qui auraient la meilleure classe?
Eux qui ont pu garder la classe qu'ils ont choisie parce que JE leur ai dit que je voulais cette classe, qu'ils ont voulu rester avec moi, et qu'ils m'ont devancé le jour des réinscriptions.....

C'est tellement injuste.
Et avant que ce post ce mette tout-de-meme à s'embraser, je vais arrêter là.

Demain est le lendemain de Demain. La suite, la succession.
Demain est le premier jour du semestre, le premier jour de cours.
Demain m'emportera vers ce que je redoute depuis deux mois.
Demain dévoilera ce à quoi je me prépare avec tant d'appréhension.
Demain il y aura une nouvelle classe. Sans eux. Sans lui. De nouvelles têtes.

Ce soir je ne dors toujours pas. Demain approche à trop grand pas, et le sommeil ne fait qu'accélérer sa course.

Demain je serai fatiguée.

Je n'ai pas cours le lundi matin ...

Le vendredi matin je n'ai pas cours ...

STOP

...

Je n'ai pas envie d'en savoir davantage.
Je n'ai pas envie de le connaître. Je ne veux pas qu'elle me le donne.
Ça aurait du être MON emploi du temps.

...

N'y pense plus... N'y pense plus...

Et finalement je m'y colle. J'ai envie.

Mais en fait je ne vais rien écrire.
J'ai pas envie de dormir, mais j'ai sommeil.

Je suis très contradictoire ce soir.
J'aime pas ce soir.

Avant de dormir. Phil c'était pas encore ça. Mais bon ça, j'en parlerai plus tard, ça ne vaut pas le coup que je dorme cinq heures pour ça.

Encore une fois.
Donc tout à l'heure j'ai revu mes amis. Toujours Phil et Emilie, mais également Paul cette fois. On est resté déjà assez longtemps devant le lycée, puis Emilie a eu envie de se balader. Je tiens à préciser que ça faisait très longtemps que je n'avais pas entendu Emi dire qu'elle avait envie de quelquechose. Comme je l'ai évoqué dans un de mes posts précédents, depuis qu'elle n'a pas eu son bac alors qu'elle s'était acharnée au travail, elle a commencé à en vouloir à tout le monde, nous évitant au maximum, et gardant ses distances quand on se retrouvait. Tout ça je l'ai déjà dit, ce qui explique d'ailleurs mes inquiétudes lors de certains posts. Alors il y a une semaine, la retrouver souriante, faisant le chemin avec moi, tchatchant et me raccompagnant, ça m'a fait du bien. Beaucoup de bien. Et aujourd'hui, l'entendre dire qu'elle avait envie de se promener, on a tous sauté sur l'occasion. Enfin, on. Paul et moi puisque Phil devait rentrer... Phil c'est une autre histoire. Bref il y avait aussi Aude parce qu'elle voulait me parler (comme d'hab). D'ailleurs ça me gênait un peu vis-à-vis des autres parce que Aude a tendance à m'accaparer sans penser une seconde à moi ou aux autres. D'ailleurs Aude ne pense pas souvent aux autres, puisque quand on s'apprêtait à dire au revoir à Phil, on est resté discuter un peu et elle, qui n'avait à l'origine rien à faire parmi nous, s'est permis de réclamer qu'on se dépêche. Pour quoi faire? Pour discuter avec moi sur tout le chemin. Laissant les deux autres de coté. Alors que j'étais censée rester avec eux. Du moins elle vient, elle aurait pu éviter de faire bande à part, elle aurait pu faire en sorte qu'on se balade tous les quatre. Non elle voulait qu'on soit devant, ou derrrière, et qu'on reste toutes les deux. Enfin bref. On est quand meme allé se promener à Italie 2, on a flané un peu partout pendant une demi-heure (entre temps Aude est partie -faut pas croire j'aime beaucoup Aude mais son égoïsme m'énerve parfois), puis on est retourné sur la rue de Tolbiac et là Emilie a eu envie d'un sundae. Il faisait très froid mais c'est vrai que l'idée d'un sundae n'était pas repoussante. Aussi s'est-on installé, Paul, Emilie et moi au Mc do. Là bien-sur on a discuté, c'était sympa il n'y avait presque personne, et c'était le soir, les lumières, les gens qui rentrent du travail, en voiture, à pieds, en bus, et nous au Mc Do savourant nos retrouvailles. C'était sympa. En plus, juste un détail qui va peut etre faire de moi une petite fille sage qui ne sort jamais mais c'est faux, quand je ne suis pas chez moi à 19h30 mes parents m'appellent. C'est pas ma faute ^_^;;. C'st surtout quand je me suis absentée tout l'après-midi. Ou alors, dans un deuxième cas, je les appelle pour leur dire que je rentre plus tard, et là ils disent ok froidement, souvent suivi d'un pas trop longtemps hein. Eh ben là, je les ai appelés pour leur dire que je rentrerais plus tard, ils ont dit d'accord assez gentiment. Ils m'ont même demandé si je dinais dehors. Bon voilà. Il était 21 heures, quand je suis rentrée chez moi avec la promesse faite à Emilie qu'on se reverrait vendredi dans deux semaines.

Que j'ai limite délaissé mon blog, profitant des vacances pour me faire les pages dont j'ai longtemps rêvées, et ce soir, alors que j'ai le devoir de me coucher tôt pour pouvoir réviser demain aux aurores, ça me démange de poster quelquechose. J'ai des choses à raconter, mais ce ne sera pas pour ce soir.

Si ça n'avait tenu qu'à moi...

Pas d'appareil photo pendant deux à trois semaines...
Rude épreuve à surmonter.
Bien-sûr du coup je vois à chaque coin de rue de jolies choses à photographier.

J'ai fini ma page nouvel an chinois.
Je peux enfin montrer les photos à Hong Kong.
Ouuuf il était temps.

Mais si heureuse...

C'était génial.

Quand j'ai dit "on se tire tous en I16 y a de la place tant pis si c pourri au moins on sera ensemble..." je rigolais... Je le pensais pas...

POURQUOI M'AVOIR EXAUCEE MON DIEU????

Mieux vaut avoir des remords que des regrets

Ma phrase. Mon leitmotiv.
La phrase qui me fait avancer, la phrase que j'ai retenue d'Ally Mc Beal.
Alia, Miss-j'suis-en-I11, l'a dite.
(ouais nan les jeux de mots du genre Alia Mc Beal dehors)
Cette chère Alia...

Non en fait elle a dit:
Vaut mieux avoir des remords que des regrets dans la vie

J'aime mieux la mienne.

En plus, très chère:
Regret: regretter de ne pas avoir fait quelquechose
Remord: regretter d'avoir fait quelquechose

Or toi, qu'as-tu fait?
As-tu vraiment plus souvent fait que pas fait?
As-tu vraiment des remords plutot que des regrets?

Et en plus, elle y croit, elle y croit...

Voilà pour les nouvelles des partiels. Dans l'ensemble les notes sont catastrophiques. Ça paie d'aller en cours, justice est faite.
Encore pleins de choses à dire mais ce soir j'ai du remplacer mon père, enrhumé, pour accompagner les deux monstres à la piscine.
Du coup... j'ai attrapé la crève aussi.

Demain on va se réinscrire pour le second semestre.
Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi d'engraisser Demain.. Pour faire joli.

Hier on était à nouveau le 4. (c'est dingue y en a un tous les mois) Plus marquant cette fois puisque ça a fait un an et demie tout pile. Il a à nouveau neigé. Le ciel a encore fêté l'évènement avec nous. Et bien-sûr, j'étais encore toute seule. A moitié cette fois, puisqu'il n'est reparti que le soir.

J'ai encore des choses à dire. Je reviendrai.

Une personne s'est ajoutée sur ma liste ICQ aujourd'hui.
D'habitude je n'autorise pas les gens que je ne connais pas, mais là... La personne écrivait en vert comme moi (de tous ceux que je connais, je suis la seule pour l'instant), et surtout elle se surnommait... Leeloo!
Bon on a mis fin à la discussion un peu vite parce que je devais partir, mais j'ai hate de savoir qui se cache derrière ce jumeau d'ICQ.
En tout cas ma dernière "rencontre" virtuelle date de Chris, c'est-à-dire d'au moins un an. C'est parce que je ne parle pas aux inconnus (enfin c'est surtout que la plupart sont là pour se défrustrer) mais bon une fois de temps en temps ça ne peut pas me faire de mal.

D'écrire un peu ce matin. Mon blog commence à me manquer. Mais je suis très limitée au niveau du temps et je n'ai rien de court à raconter.
Brièvement: mon chéri arrive dans moins de deux heures et je connaitrai mes résultats de partiels et mon emploi du temps dans moins de cinquante-six heures.
De quoi vous préparer à de futurs posts bien croustillants.

Ouais même pas en fait.

J'ai revu comme prévu Laurence et Megane, j'ai même revu Isa, et bien-sûr Phil et Emilie que je n'avais pas revus depuis leur brève apparition à la fameuse fête de Flor. Ça s'est beaucoup mieux passé que prévu. Oui car je l'appréhendais un peu ce moment. J'avais même hésité à aller les chercher... Bref. On est resté deux heures dans le froid mais c'était bien. J'ai fait un bout de chemin avec Emilie après, elle m'a raccompagnée jusqu'à presque l'arrêt de bus c'est à dire là où on s'est toujours quittées quand on rentrait ensemble les années précédentes; à un moment on est même allé se réfugier en bas d'un immeuble pour discuter à l'abri du froid. Discuter, des potins, des anecdotes, des fous rires et des coups de gueule. Ça faisait tellement longtemps... Merci de m'avoir offert ça à quelques heures de la nouvelle année (chinoise).
Je suis si contente de l'avoir retrouvée.