Je me sens... bien. Je me sens forte. Extrêmement forte.
Parce que je viens de prendre ma revanche sur le prof de maths. Parce que cette note m'a redonné ce gout des maths qu'il m'avait enlevé. Parce que je viens de prendre ma revanche sur les heures de travail que j'ai sacrifiées à mon sommeil et qui n'avaient pas payé. Parce que je viens de prendre ma revanche sur ma note de bac. Sur ces deux points qu'on m'a injustement retirés et qui ont faillit me couter cher.
Parce que j'ai validé une matière alors que je ne l'expectais même pas. Parce que j'ai obtenu la deuxième meilleure note de la classe. Parce qu'on n'était que cinq à avoir eu la moyenne.
Parce qu'aujourd'hui, j'ai envie de leur dire, non vous n'avez rien éteint en moi, rien détruit. Que leurs efforts pour me déstabiliser ont été vains.
Parce qu'aujourd'hui, pour la première fois depuis deux ans, j'ai repris confiance en moi. Pour la première fois depuis le bac, je me sens capable de réussir.
Doro: Lee c'est Doro Moi: Oh Doro j'allais t'appeler! Doro: Je suis à Jussieu là Moi: Qu'est-ce tu fous... Oh non, me dis pas que... Doro: Devant les résultats de maths Moi: Oh non... Doro: Tu veux que je te dise combien..? Moi: Non!!.. Doro: Tu veux que je te dise combien t'as eu? Moi: Noooooon..... Doro: Je te dis combien t'as eu.. Moi: Je veux pas savoir...!! Doro: T'as eu... Moi: Noooooooooon Doro: T'as eu 10,5 Moi: QUOOOOOOOIIIIIII????????!!!!!!!!!!
DEUXIEME MEILLEURE NOTE DE LA CLASSE !!!! (après Chlorophyl bien sur...:)) Même avec un merdeux de prof comme celui qu'on a eu!!!
Informatique: déchiré, fumé, cartonné... que dire de +. J'espère que mon impression est bonne et que je n'aurai pas de mauvaise surprise. Je situerais ma note entre 13 et 20 (car noté sur 24; sur 22 pour moi -rien que pour moi), mais j'avoue qu'en sortant, je me suis dis que si je n'avais pas 17 je serais déçue. Maintenant la "première impression" s'éloigne au fur et à mesure que les partiels s'enchainent, cette certitude s'estompe. Si j'ai 15 je ne serai pas trop déçue. Maths: Catastrophe sans nom. Mais avec des initiales: MB. Prof de maths merdeux, adepte du hors programme. Dans l'ensemble les impressions sont mauvaises, ce qui me rassure un peu car signifiant que ça ne vient pas de moi, mais n'éloigne en rien ma déception. Une grosse colère après le partiel, des résultats trouvés sans reflexion dans le métro sur le chemin du retour, une démotivation croissante et contagieuse le soir m'amputant de toute faculté de concentration sur les révisions du partiel du lendemain. Je suis un peu dégoutée aujourd'hui sachant que par rapport à ma note de controle continu j'aurais pu me permettre le relachement d'un demi-point, mais là, 9,5 c'est impossible... J'évaluerais ma note à 8,5 au grand maximum. Pourvu que j'aie le maximum... Physiques Surprise...! Pas si mal. Pas si mal. Au moins un exercice réussi, quelques questions par-ci par-là également réussies. Le doute plane sur le reste. La surprise c'est que je ne suis pas restée un seul instant sans rien faire. La surprise c'est que je pense avoir mieux réussi que les maths... Pourtant je suis une matheuse, et physique + moi ça a toujours donné 45. En sortant du partiel, j'avais le culot d'oser être déçue si je n'ai pas 10; aujourd'hui avec du recul, je déchante un peu, mais je situerais tout de meme ma note entre 7 et 13. Maths-Informatique (maple pour les intimes) J'y suis allée les mains dans les poches étant donné que j'avais déjà eu 17 au premier (je pouvais me permettre 3), que c'était coefficient 1/4 et que c'était de toute façon trop balèze pour que j'espère avoir la moyenne.
Bref, les jeux sont faits. Les paris sont levés. Et je suis en vacances!!
Quand je sors en milieu d'après-midi et qu'une lueur extérieure me force à cligner des yeux. Les nuages lisses et fins se fondent dans les rayons d'un soleil généreux, offrant à la ville la luminosité d'un ciel d'azur. Quelques voitures circulent, quelques piétons aussi. Les longs brins d'herbe au bord du chemin s'agitent légèrement. Un souffle doux s'engouffre dans mon col; la brise me caresse délicatement le visage. Il fait un temps de mai, un temps coloré. Je lève la tête en fermant les yeux, et j'inspire profondément le parfum de ce bonheur. La nature m'envoie un sourire chaleureux que je reçois. Alors sereinement, j'avance vers ma dernière épreuve.
Mon questionnaire a attiré du people. Il n'a pas fait réagir ceux qu'il aurait du toucher, mais j'ai reçu des réponses très intéressantes que je vais m'empresser de copier ici.
Isa: (quelques heures plus tard) En tout cas si tu as le temps, je suis libre toute la semaine prochaine. J'espère qu'on se verra bientôt, je t'appellerai sûrement. Bisous Isa
Chlorophyl: C'est sympa ce questionnaire. J'ai bien rigolé à un moment, je vais ptet le faire aussi
Amar: Tu m'as bien fait rire avec ton questionnaire en tout cas, t'as beaucoup d'inspiration, je sais pas où tu vas chercher tout ça! (ouais je sais je me flatte un peu copiant dans son intégralité la réplique d'Amar)
Shen: 83. Que pensez vous de la personne qui vous a envoyé ce mail ? ca fé po longtemps on sconé mé bon jtaime bien com té tu sé hein?;-) cke jaime le plus en elle... cest le contraste.. fille simple et compliké a la fois !! comprendra qui pourra mé jme comprend
Laurence: 83. Que pensez vous de la personne qui vous a envoyé ce mail ? Elle est méchante, je ne la vois jamais, snif.. mais bon elle a pas le temps, et je l'adore comme elle est. je te fais un gros *smouitch* (j'en profite pour dire que je lui ai promis d'aller la chercher au lycée vendredi soir. j'y verrai donc Megane, et bien-sûr Emilie et Phil que je n'ai pas revus depuis la fameuse fête de Flor. je ne leur ai rien dit, Laurence leur dira si elle veut, je n'y vais pas pour eux... enfin officiellement puisque quand j'y vais c'est pour tout le monde. mais je n'ai pas envie d'être déçue alors je ne les mentionne pas)
Megane: Ah oui, je voulais te dire, moi dans l'avenir je te vois bien journaliste, ou quelque chose comme ça, je trouve que tu écris bien (dans le questionnaire)! mais apparement tu es amoureuse des chiffres! Quand tu parlais de ceux que tu perds de vue, j'espere vraiment que nous on se perdera pas de vue
Après que j'ai brisé la glace le 21 janvier au soir (plus précisément à 2h20 du matin soit un peu le 22 janvier) par un message assez gentil (j'ai raté tellement de 22h22 que je ne pouvais pas rater le 22 janvier - 22h22 c'est un truc entre lui et moi).
je voulais tellement que tu sois la..mes grands parents viennent tout juste de partir, je sais plus quoi faire pour m'arreter de pleurer..je vois a peine l'ecran..et ca se trouve, t'es meme pas la.. mais rien que de voir ton nom sur ma liste me reconforte un peu..je vais y aller..je suis desole..
Je ne sais pas quoi répondre. Ce n'est pas sympa, mais j'ai l'impression d'être chargée du bureau des pleurs. Je l'écoute se plaindre alors qu'à chaque fois que je lui parle de moi il m'ordonne gentiment de fermer mon clapet. Pourtant j'ai quand même de la peine pour lui. C'est cool.
C'est gentil. Personnellement je trouve que je n'ai rien d'une artiste. C'est vrai que j'aime beaucoup la photo, je dessine quand je m'ennuie et bon y a eu une période où j'écrivais beaucoup. On est tous passés par là. Mais je fais ça en amateur. Bien-sûr je suis fière de moi quand j'ai pris une jolie photo ou que j'ai écrit un beau texte, mais je ne m'égare pas. J'ai un esprit créatif assez développé. J'ai besoin d'inventer, de faire naitre une certaine forme de beauté (si possible) avec rien. Je conserve les tickets de métro parce qu'un jour j'en ferai quelquechose, l'idée germe lentement dans mon esprit, j'aime bien plier des petites étoiles, et je me mets même à l'html! En fait ça me gène qu'on me dise ça, parce qu'après ça me bloque, je n'ai pas envie qu'on croie que je me la joue artiste. J'aime bien partager ce que je fais, pour m'amuser, pour rigoler, mais je sais très bien que je suis loin, très loin, d'être une professionnelle. J'aurais bien aimé.
Je vais quand même faire un petit résumé de ce qui s'est passé le 17 janvier. Une fille et son frère, tous deux de ma classe, sont venus en cours. Oups pardon. En TP. Parce qu'il parait que c'est noté. Donc ils sont venus en cours. Cette phrase est très importante. Je n'ai jamais évoqué ces deux énergumènes dans tous les posts concernant les classes et précédant le 17 janvier. Si je m'y attendais. Donc vendredi matin, ils sont venus en TP. Bien-sûr ils ont appris qu'il fallait aller chercher les emplois du temps, et bien-sûr ils m'ont demandé quelle classe je comptais choisir. Bien-sûr je leur ai dit qu'il ne restait plus que la I11 et la I14, bien-sûr je leur ai dit que je voulais appartenir à la première, et bien-sûr le frère a suggéré à sa soeur qu'ils s'inscrivent dans la même classe pour rester avec moi. Jusqu'à là ça ne me dérange pas. S'il reste deux classes c'est qu'il y a suffisamment de places pour tous ceux qui restent. Et de toute façon même si ça me dérangeait, je ne leur aurais pas dit, j'aurais juste essayé d'aller plus vite qu'eux. Donc ça aurait du me déranger. Bref. Après le TP on est allé déjeuner. Et ce qui me fait rire maintenant que j'y repense, c'est que j'ai insisté pour qu'ils déjeunent avec nous, mais ils ont dit qu'ils devaient passer à la banque et qu'ils nous rejoindraient pour les inscriptions. Maintenant ça me parait tellement ironique. Dire que j'avais insisté pour qu'ils viennent avec nous. D'ailleurs c'est la dernière fois que j'ai souri à la miss. Dire que j'ai insisté pour qu'ils viennent... Ils ne sont pas venus. On a déjeuné, et à 14h (comme ça n'ouvrait qu'à 14h) on y est allé. Ils étaient déjà là. Ils ont du arriver deux minutes avant nous. Ils sont passés les premiers. Dire que s'ils avaient déjeuné avec nous ils seraient passés après... Ils sont ressortis en souriant: On est en I11. Il ne reste plus qu'une place. Ce sourire, j'ai pris ça pour de la provocation. Une place? Ça veut dire moi toute seule... Ou pas moi. Ils avaient l'air si fiers d'eux, comme s'ils venaient de remporter une victoire. Une victoire sur qui? Une victoire pour quoi? Comme s'ils avaient obtenu ce qu'ils méritaient, comme s'ils s'étaient acharnés pour arriver à ce résultat. Si provocants... Il ne reste qu'une place . Je les ai haï dès ce moment. Pourquoi ils ont choisi I11? Parce que je voulais cette classe. Parce que je leur ai fait part de mon souhait d'appartenir à cette classe. Parce que ils ont voulu me suivre. Ils m'ont coupé l'herbe sous les pieds. Ils sont arrivés deux minutes avant nous. Mais bordel, qu'est-ce que ça aurait changé pour eux de se retrouver dans une autre classe? Rien. Ils ont choisi I11 pour faire comme moi. Mais moi ça me change tout. Parce que je ne suis pas en I11. La place qui restait, une autre fille l'a prise. Elle m'a devancé parce qu'elle n'a pas compris quand les autres ont dit "on laisse passer Leeloo histoire qu'elle ait la classe qu'elle veut". Elle a obtenu la dernière place. Elle m'a dit en souriant I11. Elle était si passive à ce moment là qu'elle ne s'est même pas rendu compte que c'était la classe que je voulais. Qu'elle m'avait fait du mal en disant ça. Elle est partie avec son sourire et son emploi du temps. Mais elle, je ne lui en veux pas. Ou moins. Les deux autres ne sont pas allés en cours après. Comme d'habitude. Justement, comme d'habitude. A quoi ça sert qu'ils aient une bonne classe si de toute façon ils ne vont pas en cours? Qu'ils aient la I11, la I14 la I43 ou la I128 ça ne change rien, ils n'iront pas. Alors ça m'a énervée. La colère est montée, mais elle est restée au fond de moi. Je bouillais de l'intérieur, mais de l'extérieur, j'étais très contrariée mais je ne disais rien. C'est comme ça, quand je pense trop de choses à la fois, je ne dis plus rien; parce qu'il y aurait trop de choses à dire et je ne saurais plus où j'en suis, et parce que je suis tellement énervée que je n'ai plus envie de parler. Puis vous connaissez la suite. Mais pas la fin. Du moins de cette journée. Parce que je n'allais pas me laisser faire. Le soir j'ai écrit au premier des deux qui serait sur MSN. C'était elle. Je lui ai demandé si très honnêtement elle comptait aller en cours le prochain semestre. (vu qu'elle voulait faire medecine l'année prochaine il était fort possible qu'elle se soit inscrite juste pour garder le statut d'étudiant) Je lui ai expliqué que sinon je lui aurais échangé sa place contre la mienne. La connaissant j'ai aussi expliqué au début de la conversation que ce que j'allais lui demander allait peut-être la vexer mais qu'il ne fallait pas parce que ce n'était pas dans mes intentions. (sachant que j'étais très énervée contre elle, il m'a fallu prendre pas mal de recul pour écrire ça) Bien-sûr, elle s'est énervée. C'est vraiment pour montrer la connerie sans fin de cette fille. Je lui ai dit clairement que si ça la contrariait elle avait tort car ce n'était pas du tout le but recherché, et qu'est-ce qu'elle fait, elle s'énerve sans se demander si elle ne s'est pas emballée trop vite. Trop conne. Et ce qui m'a surtout marquée c'est trois propos qu'elle m'a assénés: 1) Je sais ce que tu veux faire tu veux me prendre ma place 2) J'ai droit à une place moi aussi, mes parents paient pour mes études Et surtout 3) Il faut te battre dans la vie pour avoir ce que tu veux. Réponses (j'essaie de garder mon calme en écrivant): 1) D'abord, j'ai dit clairement que c'était effectivement sa place que je convoitais, alors je sais ce que tu veux faire c'est tout simplement ridicule et elle passe pour une cruche du coup. Ensuite, je veux lui prendre sa place... Expliquez moi. Je vais me couper en deux pour pouvoir assister à deux cours différents à un même créneau horaire, ou assister deux fois au même cours à deux horaires dfférents? Qu'est-ce qu'elle veut que je fasse d'une deuxième place? La revendre à la sauvette devant le métro? 2) mes parents paient pour mes études. Alors ça me fait rire. Tes parents, ils paient pour quoi? Pour que tu passes tes journées à glander sur internet? En plus elle se croit dans son bon droit, elle ne vient jamais en cours et elle s'écrit révoltée que ses parents paient pour ses études. Et si on l'internait... 3) Ça par contre, touché. Touché non pas qu'elle a gagné la manche, mais touchée dans le sens piquée au vif. Il faut te battre. Cette pouffe, ça fait trois mois qu'elle n'a pas mis les pieds à la fac, elle ne vient jamais en cours, elle n'a jamais essayé de rattraper son retard, et elle a eu 1 à toutes les interros qu'elles a faites (c'est à dire trois), et elle se permet de me dire ça, à moi qui ai bossé pour elle, qui lui ai prêté mes notes, à moi qui n'ai jamais raté aucun cours, qui me suis battue pour moi et limite pour elle. Elle m'a devancé de deux minutes et est entrée en possession de l'emploi du temps que je voulais, donc par la même occasion, qu'elle voulait, elle m'a coupé l'herbe sous les pieds, alors maintenant elle fait sa petite maligne, ouais faut te battre pour avoir ce que tu veux... Ça mérite une baffe vous ne trouvez pas? Trois? ... Qui dit mieux?
En bref, tous les évènements jouaient en ma faveur. On avait réussi à être en tête de file, et tout le petit groupe s'était mis d'accord pour que je passe en premier (sans que je ne leur demande, de vrais trésors). C'est moi qui aurait du passer la première. Au pire une personne m'aurait devancé comme c'est arrivé, je serais passée la deuxième et j'aurais tout de meme eu ce que je voulais. J'aurais du avoir cette classe. Tout était organisé de manière à ce que je l'aie. Tout jusqu'à ce que deux pèlerins décident de faire une pause-pipi à Jussieu.
>>95. Pour toi, que représente les vrais ami(e)s ? ceux qui acceptent les gens que j'aime meme s'ils ne les aiment pas, et qui sont là pour moi ne serait ce que parce que je suis là pour eux... décevant
>>98. Que regrettez vous le plus dans votre vie actuelle et pourquoi ? que trop de choses arrivent à leur terme avant que j'aie pu en profiter
Entre autres.
Ont reçu ce questionnaire mes amis du lycée et ceux de la fac. La 98 renvoie bien-sûr aux changements de classe. La 95 est destinée à Paul, Phil et Emilie. Peut-être se reconnaîtront-ils... J'attends les réactions. Si réactions il y a...
Doro: J'aurai même pas 5. Toi au moins, t'as réussi... Moi: Je l'ai pas réussi... Je l'ai moins raté, c'est tout. Doro: Tu l'as réussi. Tu seras dans les deux...
Flashback (Trois jours avant) Doro: Ça me déprime les maths Moi: Clair, mais tu vas voir on va fumer la physiques, on va tout rattraper avec ça! Doro: Bien-sûr! Sachant qu'au premier partiel, seuls 16% des élèves ont eu la moyenne! Moi: Eh ben on en fera partie! Doro: Y a eu que deux personnes dans la classe... Moi: Eh ben ce sera nous..! Doro (rit): Tu oublies Chlorophyl et Edmond!!
Leeloo 22/01/20 02:04 : juste pour te dire que j'allais suivre tes conseils et ne pas me lever trop tot demain...... :) je te laisse témoigner de l'heure à laquelle je t'écris! je voulais t'envoyer un texto mais j'ai eu peur de te réveiller !! allez demain je me lève à 9h!
:'( :'( :'( (morte de rire en même temps)
Au fait juste comme ça je suis retournée au tutorat hier... et bien-sûr c'était fermé. Je m'y étais préparée, ça ne m'a rien fait. Je suis restée deux heures dans la salle à travailler, avant de rejoindre mes parents et leurs amis au restaurant. C'est ce qui m'a bouffé une partie de mon temps de révisions, qui m'a forcée à me coucher tard pour continuer. Pendant la soirée, j'ai cédé à l'appel d'MSN (voyant que j'avançais plutot bien), j'y ai retrouvé Shen et on a révisé ensemble (enfin chacun travaillait dans son coin mais dès qu'y avait un truc pas clair, on pouvait demander à l'autre), et c'était très efficace. On est resté jusqu'à 2h30. Enfin lui plus même, mais moi je commençais à voir flou. Alors dodo, voilà et là, hop, debout quatre heures + tard. Tsss
Là je ne peux pas... Preuve de mon ingratitude envers ma petite personne et de ma connerie incontestable
...ne pas écrire! Ne pas laisser ici la trace de mon incompétence, de mon amateurisme. Intolérable. Voyez vous ça... 7h30 !! Et encore, 7h30 parce que j'ai passé dix bonnes minutes à envoyer des textos, quinze à essayer de me rendormir, cinq à me décider à me connecter, dix à comprendre l'exercice résolu qu'on m'a envoyé, dix à envoyer un texto d'internet et à laisser un message sur icq pour témoigner de ce massacre... Oui !! 6h40 !!! 6h40 alors que je me suis résolue à me coucher qu'à 2h30!!!! Quatre heures de sommeil avant le partiel de maths!!!! Coefficient 4/3, le plus gros!! Debout, comme ça, sans réveil, sans raison! J'avais envie! On m'a virée du pays des songes! qu'ai-je fait encore... Ah quel massacre, je vous jure...
Quand je pense qu'hier à 2h, j'ai laissé un message sur ICQ pour dire que finalement j'allais me lever TARD étant donné mon heure de coucher. Quand je pense que, alors que j'étais sur le point de m'endormir, je me suis levée précipitamment pour laisser, devant ma chambre, un mot, arraché de mes feuilles de brouillons, pour dire à mes parents que le partiel était à 12h30 et qu'ils ne me réveillaient surtout pas à 8h. Quand je pense que je me suis risquée à aller aux toilettes dans le noir absolu avant de me coucher exprès pour ne pas être réveillée aux aurores par une envie pressante. (oui c'est à prendre en compte, je l'ai pensé et même dit sur msn) ... Combien de fois ai-je du me forcer à me lever à cette heure-ci?...
J'ai fumé le partiel d'aujourd'hui, en l'occurence d'info. Réussir, je m'en sentais capable. Car stressée je ne l'étais pas. Mais à ce point... J'avoue être déçue si je n'ai pas au moins 17. :p Je viserai presque 20. Mais je me laisse une marge. Voilà. Ça aurait pu ne pas être la seule chose bien, mais une mauvaise chose en masque une bonne. C'est comme ça. En maths, le produit de moins par plus donne moins.
Flor: Partiel de quoi? Moi: Info Flor: Comment ça? Un partiel blanc?
...c'est qu'on ne tienne pas parole. Qu'on m'empêche d'aller au tutorat de maths sous prétexte qu'on m'aidera à résoudre mon problème, et qu'on me fasse poireauter cinq bonnes heures pour me dire que finalement on préférerait faire autre chose. J'avais rien demandé à personne moi.
J'ai été déçue, j'ai été triste. J'ai été stressée, j'ai été seule. Des découvertes, des déceptions, des décisions, des directions. Demain vient de s'achever.
J'ai rêvé d'Emilie. Je n'ai plus beaucoup de nouvelles d'elle depuis que j'ai eu mon bac et pas elle. Non pas qu'elle m'en veuille, disons qu'elle évite tous ceux qui ont réussi là où elle a échoué. Je la comprends d'un coté, je pense que de la classe c'était celle qui bossait le plus, mais bon on n'y est pour rien... Dans mon rêve je la croisais dans la rue, et elle avait l'air aussi gênée que la dernière fois que je l'ai vue, à la fête de Flor. Elle me parlait et me répondait, mais les yeux baissés ou en me jetant de brefs coups d'oeil et en esquissant des sourires timides. On devait probablement marcher en même temps puisque un peu après on se retrouvait devant son magasin. C'est fort ça, parce que je viens de me rappeler qu'effectivement ses parents tiennent un magasin, ce que j'ai d'ailleurs appris par hasard, et dont je ne me suis jamais rappelée avant tout-de-suite. Elle m'a demandé de l'attendre, est entrée dans le magasin, et en est ressortie avec une espèce de ceinture, en apparence une chaine avec des motifs. Si si ça existe, je ne pense pas être la seule à connaitre. J'en ai d'ailleurs une avec des étoiles, mais dans mon rêve c'était des soleil. Je sais d'où m'est venue cette image. J'ai un bracelet avec des soleils, c'étaient exactement ces soleils là qui composaient la chaine. Elle me l'a tendue et m'a dit avec un même sourire timide: "Je n'ai pas eu l'occasion de te voir depuis ton anniversaire". Et je me suis réveillée.
Tout ça pour dire, Emilie me manque. J'aurais tellement aimé que ce rêve reflète une part de vérité. Que derrière sa carapace, plus épaisse depuis septembre, elle n'oublie pas qu'on a fait les trois cents coups sur msn et partagé maints fous rires et confidences sur le chemin quotidien du retour.
Enfin voilà. Bien des choses ont changé depuis quelques mois. C'est comme ça.
J'avais besoin de l'écrire, même si je ne raconterai pas. Besoin de me re situer, de me remémorer tout ce qui s'est passé depuis. Et il s'en est passé des choses. Des choses qui ont eu la chance d'exister. Des choses que j'ai eu la chance de vivre. Je ne regrette rien. Quelques mois plus tard, ma vie prenait un nouveau tournant. Il est difficile de réaliser qu'il ne s'est écoulé que deux ans, tellement il s'est passé de choses. J'ai l'impression que ma vie entière a tenu sur ces deux ans. Même pas en fait, un an et demie dans deux semaines. Ce qui est sûr c'est qu'elle a tenu à un jour... Une heure. Aujourd'hui je pense aux gens formidables que j'ai rencontrés depuis, à ces gens merveilleux qui m'attendaient après le tournant. Et je souris. J'ai réappris depuis.
J'avais envie de parler de Phil ce soir. Celui qui fut mon dernier meilleur ami en date. Celui qui me fend le coeur quand je conjugue "être mon meilleur ami" au passé comme je l'ai fait dans la phrase précédente. En fait je ne sais pas s'il fut plutot qu'il est, car le problème est plus complexe qu'une histoire de trahison ou d'autres scénarios du même genre. Ce n'est pas une rupture définitive décidée du jour au lendemain. Ce n'est même pas une rupture. C'est peut-être encore un ami. Mais plus le même.
Depuis notre dernière grosse prise de tête, c'est-à-dire en Octobre, il y a quatre mois, quelquechose s'est brisé entre nous. Entre autres à cause de ce qui a été dit durant cette "engueulade". Bien-sûr, c'est fini maintenant, et bien-sûr on a tous les deux essayer de faire en sorte que tout redevienne comme avant. Bien-sûr en apparence on s'en sort plutot bien... Mais juste en apparence. Lui je ne sais pas, mais moi je sais que quatre mois après je garde encore des séquelles de cette semaine d'Octobre. Je ne parviens pas à oublier les reproches injustifiés qu'il m'a envoyés; il s'est beau excusé après, a reconnu ses erreurs, il les a quand même proférées un jour, et ce jour là il m'a blessée. Demandez à un accidenté de la route condamné à vivre dans un fauteuil roulant pour le restant de ses jours si une blessure se soigne facilement... Je n'arrivais plus à faire de pas vers lui; je me contentais de répondre à ses textos et à ses mails, de moins en moins nombreux dans les deux cas; et me suis promise de ne plus aller le chercher après les cours. Aujourd'hui on se parle toujours de la même manière, mais beaucoup moins souvent. Presque plus en fait. Il ne se connecte plus, ou ne le montre pas, et je n'ai plus reçu de texto de lui depuis peut-être un mois.
Mais en fait ce que je voulais dire c'était pas ça. Je crois que le peu de résultats qui ait abouti de mes tentatives de "réconciliation définitive sans rancune et autres" a été anéanti par un évènement minime qu'on aurait pu qualifier de sans conséquences. Pourtant il y en a eus. C'était le 15 Novembre. Je suis allée voir les résultats du petit partiel de maths-infos sur internet, et bien-sûr, ayant eu 17, j'ai eu envie de partager ma joie. Il s'est connecté quelques minutes plus tard, aussi lui ai-je envoyé le lien direct de la liste de notes de la classe. A défaut d'entendre un "bravo" de sa part, j'aurais peut-être apprécié qu'il fût content pour moi. Peut-être même juste qu'il dise quelquechose à propos de ma note. Non. Il a dit deux phrases: 1. Vu son nom de famille c'est une vraie polonaise la Camille de ta classe 2. C'est une tête ton Arès C'est d'ailleurs la seule fois qu'il m'a parlé d'Arès. Un peu normal aussi étant donné que depuis ce jour, je ne lui ai plus rien confié. Quand je lui ai fait remarqué que si je lui avais envoyé cette page c'était surtout pour ma note, il n'a pas trouvé mieux à répondre que "oui 17 j'ai vu". A mon avis il n'a surtout pas réussi à se montrer plus indifférent, plus froid, plus cassant. Toujours est-il que le surlendemain il a quand même trouvé les moyens de dire, face à mon absence d'initiative pendant deux jours, qu'il ne pensait pas que ça prendrait une telle ampleur. Mais ce n'était que le début...
Ce que je veux dire aujourd'hui, c'est que Phil n'a jamais accepté le fait qu'il ait raté son bac et qu'il soit obligé de rester une année de plus dans ce lycée, alors que nous, on a réussi. Moi j'ai accepté toutes ces petites pouffes qu'il considérait comme des amies, que personne n'aimait dans la classe et que je me forçais à respecter pour lui, et lui n'est pas foutu d'accepter qu'il a échoué, qu'il n'est pas à la fac, et de comprendre que ce n'est pas notre faute. A chaque fois que je lui parle de moi, il me coupe, il parle d'autre chose. Parce que moi, c'est la fac maintenant. Il ne me coupe pas en dérivant sur un autre sujet, non, il passe brusquement à autre chose. Sinon quand il répond, j'ai le choix entre "ok" et "c'est bien". Bien-sûr ça me coupe l'envie de lui parler de moi, bien-sûr il ne me demande pas comment ça se passe de mon côté, et bien-sûr il en profite pour parler de lui. Moi ses histoires avec Camille, Marion, Aline, l'eurasienne, et compagnie, je les connais toutes. Lui sait juste que des gens de ma classe soupçonnaient Arès de me courir après. C'est vieux ça...
C'était il y a quatre mois. Un petit rien qui m'a confirmé que je (mon je, pas le sien) ne faisais plus partie de ses sujets de conversation, de ses centres d'intérêt. Qu'il préférait parler d'étudiants qu'il ne connaissait pas, que de moi, soi-disant son amie. C'était le 15 Novembre. Le 17, j'inaugurais mon blog. Tout ce que je n'ai jamais réussi à dire, je les ai rejetés ici. Et au bout de quelques jours, j'ai fait renaître une caractéristique de celle que j'étais à l'époque de Pensées: je ne savais plus me confier. J'ai recommencé à ne plus savoir me confier. Ni à lui, ni à personne. Depuis ce jour, tout ce que j'ai à dire, je l'étale ici, sur ces pages, entre ces lignes. J'ai fait taire ma grande voix pour laisser place à la petite. Je ne parle plus avec mes cordes mais avec mon coeur.
La chanson de Mariah Carey m'est restée dans la tête toute la journée. Pour être exacte, elle m'a poursuivie. Elle s'est introduite ce matin sans raison, et est allée jusqu'à se diffuser dans le magasin dans lequel je me trouvais à midi. Du coup, je n'ai pas arrêté de la fredonner. Dans le bus, dans le métro, entre les rayons soldés, dans les couloirs de la fac, et c'est seulement ce soir en descendant du bus que j'ai réalisé le poids des paroles. I can make it through the rain I can stand up once again On my own And I know That I am strong enough to mend And everytime I feel afraid I hold tigher to my faith And I live one more day And I make it through the rain. Une chose à savoir, c'est qu'étrangement, chaque fois qu'une chanson me passe par la tête, elle coïncide avec le moment. Alors quand j'ai réalisé ce que disaient les paroles, ça a fait tilt. J'ai déjà traversé ça tant de fois...
Y a des soirs comme ça où on ne sait pas trop pourquoi...
...on n'est pas stressé par la colle du lendemain. Nos pensées s'échappent des théorèmes et vagabondent dans des sentiers boueux. Notre esprit prend son envol, emportant notre conscience avec elle. On se détache des révisions, on se confie à notre blog, on y passe deux heures. Du coup on n'a pas fini, mais ça ne nous stresse pas. Le lendemain on se réveille plus tôt pour continuer, on part en retard de chez nous, mais on ne presse pas le pas. On ne sait pas pourquoi on est aussi serein, alors que d'habitude on s'angoisse pour un rien, mais on ne se pose pas la question.
Mes camarades de colle étaient toujours devant la salle quand je suis arrivée. Le prof n'était pas là.
L'insatisfaction est ma nature, Le manque est ma vie Chassez le naturel, il revient au galop
J'avais décidé de ne pas le faire, de travailler ce soir, mais si finalement je le fais. J'écris. Non pas que je cède à l'appel de la paresse, non pas que je fonde devant les pleurs de mon blog abandonné, mais disons que c'est lui qui est venu à moi. Disons que réviser la physiques et revoir l'ensemble des cours du semestre est une épreuve douloureuse. Et pour une fois, c'est au premier degré.
Alors ça y est... C'est bientôt fini. Encore six jours de cours et le bloc se dissout. Lamentablement. Je sais qu'il ne se reconstituera pas. Je sais que les gouttes qui tomberont de la fonte de ce petit glacier s'éparpilleront en une fine pluie dans des fleuves différents. Combien y en aura t-il? Peu importe. Tout ce que je sais c'est qu'il y en aura. Bientôt l'actualité de ces jours ne sera plus qu'un souvenir. Rangés dans un gros coffre les fous rires des amphis de physiques, les énigmes des TD de maths, les bêtises des TP d'info, les clins d'oeil, les chatouilles, les tapes dans le dos, les embrassades... Tassés dans le bric-à-brac d'autres souvenirs. Encore et toujours, des souvenirs. Ma vie en est une succession. Je ne le sais que trop bien, toutes les bonnes choses ont une fin. Combien de fois ai-je du traverser cette épreuve? L'appréhender, la surmonter? Combien de fois ma goutte d'eau a t-elle rejoint un autre affluent, une rivière différente? Combien d'amitiés ont cessé de cette manière, rongées par le temps, décimées par l'espace? J'ai suivi ma voie, ils ont suivi la leur. Dans quelques années, quand mes études auront abouti à un diplôme, quand peut-être même j'aurai démarré une carrière professionnelle, je me retournerai et je regarderai le fleuve qui m'a menée jusque là. Je me souviendrai de tous ces êtres chers que j'ai laissé partir sans rattraper. De ces bons moments qui ont peuplé ma route. Je me souviendrai de tous ces regards affectueux que j'ai un jour croisés.
Combien de gouttes d'eau retrouverai-je dans l'océan?
Passager je l'espère. Mais j'en doute. De tout façon je L'attendais. Je savais qu'Il viendrait. J'avais déjà anticipé nos retrouvailles dans mes précédents posts. Je Le sentais qui me tournait autour depuis plusieurs semaines; se rapprochant un soir et s'éloignant le lendemain. Je ne voulais pas qu'Il me rejoigne. J'ai essayé de Le repousser. J'ai inventé maints prétextes pour qu'Il me laisse, pour qu'Il ne revienne plus. Il n'a pas insisté, mais Il m'a fait comprendre que pour Lui ce n'était pas fini. Il m'a envoyé des signaux. J'ai essayé de L'ignorer. Je savais très bien qu'Il me guettait de près, mais j'ai fait comme si je ne Le voyais pas. J'ai flirté avec Son pire ennemi, j'ai essayé de chasser mes idées noires, mais notre relation était instable. Par Sa faute. Mon flirt disait qu'Il exerçait un pouvoir trop important sur moi et qu'un jour je retournerais vers Lui. Alors j'ai éclaté en sanglots. Je lui ai assuré que je ne voulais plus retourner avec Lui. Qu'Il me rendait malheureuse. Je l'ai supplié de ne pas me laisser tomber, mais il m'a dit qu'il ne voulait plus souffrir. Qu'il reviendrait quand Il aurait fini de me tourner autour. Car tant qu'Il était là, je finirais par tomber sous son influence. Et il a eu raison. Je sens ce soir Ses bras enlacer un cercle imaginaire autour de moi, et je sais qu'au fur et à mesure des jours, son étreinte se resserrera sur moi.
Le prof de maths a rendu les interros aujourd'hui. Celles qui m'ont amputée de quelques heures de sommeil avant les vacances. J'ai eu 18... Bien-sûr que je suis contente!! :) Je commence à parcourir ma feuille du regard, en m'arrêtant sur mes fautes, et je sens que mes yeux ne sont pas les seuls à se poser sur ma feuille. Je regarde à droite, puis je regarde à gauche. Mes voisins détachent à tour de rôle leurs yeux de ma copie pour retourner à la leur. Je me tourne une nouvelle fois vers mon voisin de droite et regarde sa note: 20. Je me tourne une nouvelle fois vers mon voisin de gauche et regarde sa note: 20. Bon. ... De toute façon il n'y a eu que deux 20 dans la classe. ...
J'ai reçu un coup de fil de mon jules. Il était tout déprimé. Ça m'embête, évidemment. Ça m'affecte. J'ai envie d'être là-bas, près de lui. J'ai envie de le prendre dans mes bras, de le serrer fort contre moi... Il me manque tellement ce soir. Plus que les autres soirs. J'aimerais tellement être à ses côtés...
SHEn dit :mais je suis quand meme pétée!! PétéE. Participe passé accordé au féminin. Or Shen est un mec...
SHEn dit : tu m'as fait peur!!!! Leeloo dit : hooo Leeloo dit : toi ossi Leeloo dit : !! SHEn dit : me suis dit merde y a moi ! Leeloo dit : aaahaha Leeloo dit : trop bizarre !
Eh oui! on a changé nos roles sur msn! Pseudo, police, couleur, et tout ce qui va avec! Et on s'est un peu amusés (dans les limites de la plaisanterie évidemment). Il faut donc lire Shen à la place de Leeloo et vice-versa. Une idée de cette peste de moi bien-sûr.
...
SHEn dit : eh y a joelle elle te voit là? Leeloo dit : oué
Au commencement, il y avait ça:
Joelle dit : tu t'es connectée en meme temps que shen Leeloo dit : hey mé non Leeloo dit : il sest connecté aprè moi Joelle dit : presque Joelle dit : ta montre va plus vite
Et Dieu vit que c'était bon.
...
Une caricature de moi par Shen:
Joelle dit : jul est rentre a rennes? Leeloo dit : ouiii Leeloo dit : il est rentré ya kelke jours déjà. il ma dit kil a déjà tout révisé pour les exam.. alors que moi jai rien foutu !! jsuuis trooo en stresss
Et puis d'abord c'est même pas drole...
Et un accident de parcours, toujours par Shen:
Et là c'est drole... :)
Leeloo dit : regarde la ho tu va rigolé me suis répondu tout seul lol Leeloo dit : Leeloo dit : c koi? Leeloo dit : je ne sé poa Leeloo dit : ahahahaa SHEn dit : hein???? SHEn dit : tu croyais que ct moi???? Leeloo dit : ouééé... Leeloo dit : mdr !! SHEn dit : hahahahaahah!!!!!!!!!!! SHEn dit : je suis morte de rire!!!!!!! Leeloo dit : trop ouf.. SHEn dit : j'en peu plus Leeloo dit : jai honte lol
Bon allez... quand meme un petit gout sucré de cette rentrée:
Prof de maths: Vous voyez bien que la limite en zéro.... Vous discutez trop là-bas au fond. Leeloo et son voisin lèvent la tête, baissée à l'origine sur leurs notes pour dissimuler du mieux qu'ils pouvaient leurs lèvres hors-mathématiquement actives. Prof de maths: Oui vous. (vers Leeloo) Mademoiselle... (silence) (cherche) (réfléchit) Leeloo replonge sa tête dans ses notes, décidée à finir de recopier. Prof de maths: (dans sa tête mais tout fort...)Comment elle s'appelle déjà... Leeloo sourit, continue de recopier en jetant des coups d'oeil vers lui Prof de maths la regarde avec insistance Leeloo s'arrête de copier, sourire amusé,regarde le prof dans les yeux: Vous vous en rappelez plus? Prof de maths, regarde Leeloo dans les yeux: non... Leeloo, sourire amusé, regarde le prof dans les yeux: (silence) Prof de maths, impatient, regarde Leeloo dans les yeux: (silence) Leeloo, sourire amusé, reprend sa prise de note: c'est dommage...
Pathétique n'est-ce pas...
Mais le plus amusant est quand il a dit "Et votre voisin?" ...
Sachant que mon voisin a la manie de s'exprimer très vite ce qui ne lui laisse pas le temps d'articuler, et que son nom est composé de 5 syllabes... Je vous laisse imaginer
Je vais surtout coller deux fragments d'une conversation qui a eu lieu hier, et vous me direz ce que vous en pensez... Huhu
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SHEn dit : tu lui as parlé pendant les vac? Leeloo dit: oué un peu Leeloo dit : noel.. nouvel ans jcroi Leeloo dit : noel sur SHEn dit : elle t'a dit ce qu'elle a fait pdt les vac? Leeloo dit : elle été avec des ami a son père jcroi.. Leeloo dit : jsé plu enfait SHEn dit : zut SHEn dit : v pas pouvor lui demander SHEn dit : :p
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Leeloo dit : Leeloo dit : un crabe ?? Joelle dit : oui! Leeloo dit : kest ce que sest un crabe? Joelle dit : un fruit de mer Leeloo dit : ha et tu apelle ton copain comme ca lorsqu'il te casse la tete ? Joelle dit : nonnon! Joelle dit : c un vrai crabe! Leeloo dit : ha dacccor !! Joelle dit : *_* SHEn dit : mais c toi ça!!!!! SHEn dit : mais je suis quand meme pétée!!
Ça fait 17 mois aujourd'hui que je suis avec Jul. Rien de symbolique (bien que j'aime bien le nombre 17) pour que je le rappelle aujourd'hui et pas y a deux mois; juste que là j'y ai pensé, et que même le ciel s'est joint à la fête en recouvrant nos toits d'un joli voile blanc.
Je suis un peu nostalgique ce soir. La fin des vacances. Ces vacances-là. D'avoir enchainé deux mois à m'acharner au travail, ces deux semaines de répit m'ont complètement coupée de la réalité; j'ai l'impression que la vie étudiante est loin et que les jours qui m'en séparent sont nombreux... Vingt.. Trente... Reprendre dans un jour. Ça me mine. Ce n'est pas que je n'en ai pas le courage, ni la motivation. C'est juste que retourner sur l'autre rive, de l'autre coté du fossé, laisser derrière moi ces 2 semaines plongées dans une autre dimansion, c'est dur. C'est aussi le souvenir de ces quelques jours passés en amoureux, jamais assez longs, jamais assez fréquents; de ces réunions de famille à l'occasion des fêtes, ces moments de joie dont on ne se lasse jamais; de ces matins où en descendant, on trouve sa mère dans le salon en train de prendre son café, son père en train de lire le journal, où l'on entend peu après sa petite soeur dévaler bruyamment à son tour les escaliers; de ces après-midi en famille à trainer dans les magasins, à hésiter entre un objet et son jumeau, à rentrer les bras chargés de décorations; de ces soirées à regarder la télé en descendant la boîte de chocolats, à jouer aux cartes tous les quatre dans un salon illuminé des couleurs de Noël... Noël. Noël et sa magie, Noël et son esprit. C'est peut-être ça qui me manque après tout. C'est bête parce que je sais que dans 3 semaines ce sera autre chose qui me manquera, mais bon. C'est comme ça. Tout me manque.
Chlorophyl(1:21 AM) : Les heures ou g travaillé se comptent sur les doigts d une main Leeloo (1:21 AM) : Moi elles ne se comptent meme pas !
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Leeloo dit : c bete il reste 17 jours avant les exams Shen dit : et ? Leeloo dit : qd tu penses que les vacances c aussi 17 jours Shen dit : holallaa Shen dit : vu tout ce qu on a foutu pdt ces 17 jours... Shen dit: c mort !!!!!!!
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"Sur ce, je te dis à bientôt et j’espère que au moins toi, tu arrives à travailler. Bisou, Ana"
Shen dit : après lexam on sera trankil, plus rien a réviser Leeloo dit : ouais après l'exam notre chance sera passée Leeloo dit : avant l'exam tu te dis g une chance de réussir Leeloo dit : la chance est devant toi Leeloo dit : après l'exam elle passe derrière Leeloo dit : :p Leeloo dit : vision negative des choses Shen dit : lol
J-2 avant la reprise, J-16 avant les examens Calissons - 5 (le truc qui fait trop sérieux!)
Pourquoi je ne bosse pas?... Ça me fait rire, j'étais pleine de bonne volonté, pleine de motivation avant et au début des vacances, mais une fois engrenée dans ces 2 semaines de répit, et après une "pause-matrice" de 5 minutes le premier soir, j'ai senti la lassitude due au trop-plein de travail fourni durant ces 2 mois de cours, et cédé sous le pouvoir incontestable de la flemmardise aux premiers jours de 2 semaines de relachement. Du coup, le néant.
En contemplant le paysage enneigé de la capitale, je me suis émerveillée devant la beauté de mes rosiers en fleurs recouverts d'une épaisse couche de neige.
Craignant pour leur capacité d'adaptation et de survie face à la rudesse du climat, je me suis empressée d'immortaliser tant de luxe de la nature, avant de libérer mes belles de l'étreinte givrante de l'hiver. A peine ai-je saisi (délicatement) une première poignée de poudreuse gerçante, que les flocons, tels des grains de sable fins, me glissèrent entre les doigts avant de s'éloigner vers le froid. Une caresse frémissante.
Qui a dit qu'à Paris il ne neigeait jamais? Qui a dit qu'on avait encore droit à un hiver gris et pluvieux? Qui a dit que c'était déjà du luxe d'avoir trois pauvres petits flocons? Qu'à peine ils s'écrasaient qu'ils revenaient gouttes? Qui a dit à sa maman "tu rêves, c'est de la pluie!"? Hein qui? ... Moi.
Et je me vante d'avoir eu tort!
N'empêche... Qui a dit, à la télé, à la radio, dans les journaux et la presse scientifique, que c'était l'hiver parisien le plus chaud depuis n années? Hein? Qui?
Soirée de Flor. Rapidement, c'était sympa, j'ai été contente de revoir Laurence, et je pensais l'être tout autant de Paul, Phil, et Emilie, mais la joie fut de courte durée... comme leur présence. Quand ils étaient là, ils se sont mis à l'écart du groupuscule que l'on formait à nous tous chez Flor, c'est-à-dire ses amis de lycée et ses amis de fac. Peut-être qu'ils ne connaissaient pas les autres et qu'ils voulaient rester entre eux. Mais moi... J'ai toujours été des leurs. Ça fait plus d'un an qu'on fait tout ensemble. Ce soir, il a fallu que je les rejoigne à chacune de leur migration vers les différentes pièces de la maison, que je m'incruste dans leurs discussions. Même Laurence semblait plus proche d'eux que moi je ne l'étais, pourtant ce sont mes amis. Je suis leur amie. Ils sont restés tous les trois. Ils ont discuté tous les trois. Bien-sûr ils n'ont pas changé d'attitude vis-à-vis de moi, mais ils étaient plus distants. Alors quand j'en ai eu marre de leur courir après, et de démonter les tentatives de Flor de rapprocher les groupes fac et lycée, je suis allée discuter avec un mec de sa classe d'histoire. Cinq minutes plus tard, ils se préparaient à partir. Comme ça. Avant même qu'on ait pu profiter de leur présence, sans même m'avoir fait part de leur intention de s'en aller, ni même de m'avoir suggéré de partir avec eux. J'ai fait partie de ces gens qu'ils ont évité toute la soirée. De ces gens qu'ils ne connaissaient pas.
Maintenant si j'y réfléchis, je pense connaître l'origine du "problème". J'y suis allée avec mon jules. Pourtant il n'était pas tout-le-temps avec moi. Mais j'ai montré distinctement que je n'étais pas comme eux: célibataire. Alors ils m'ont laissée seule dans mon coin. Préférant croire que j'étais mieux avec mon jules qu'avec eux. Ou peut-être pour me dire "tu es maquée avec tu restes avec ton homme là bas, et nous on reste entre célibataires". Comme si c'était un tort... Bon, et je pense aussi que c'est à cause du coté taquin de mon jules. Quand il s'y met, il lance des boutades à longueur de temps. Et ça, peut-être que ça ne leur a pas fait une bonne impression non plus. Enfin surtout Paul. Parce que c'était surtout lui qui faisait la tête. Les deux autres, je pense que c'était plutot pour garder leur distance avec les gens qui ont eu leur bac; ne pas aller vers eux pour conserver un minimum de fierté. Mais bon, ils n'ont pas essayé de sympathiser avec lui. Ils n'ont rien fait. C'est limite s'ils ne l'appréciaient pas. Dans ce cas, ce ne sont pas des amis. Encore ils ne l'apprécieraient pas parce qu'il a un mauvais fond, parce qu'il n'est pas digne de confiance, peut-être même parce qu'il me fait souffrir, d'accord. Mais parce qu'il est plutôt du genre à plaisanter... S'ils me considéraient vraiment comme une amie, ils auraient du faire des efforts. Ils n'auraient pas du montrer ouvertement qu'ils n'avaient pas beaucoup d'estime pour lui. Ils auraient du éviter de se contenter de répondre brièvement à ses questions, le regard froid, les lèvres crispées, même pas dans un sourire. En bref, ils m'ont déçue. Ils m'ont évitée, ils ont fait bande à part, et ils n'ont pas cherché à parler à mon copain, qu'ils rencontraient pour les 2/3 pour la première fois. Mais moi je ne me laisserai pas faire. Mon jules, je l'aime. C'est lui qui est venu à Paris pour moi, qui m'a accompagnée à cette fête alors qu'il était fatigué et pas spécialement tenté. C'est lui qui a cédé à mes caprices et qui est parti avec moi dans la nuit prendre des photos de la mairie. C'est lui qui m'a prise dans ses bras constatant, en rentrant, que l'attitude de mes soi-disant amis m'avait déçue. C'est lui qui a enlevé son manteau pour m'en envelopper sur tout le chemin, serrée contre lui, parce que je grelottais. Alors les autres, je m'en fous. Si ce sont des amis, ils apprendront à faire avec.
Honnêtement... je ne me souviens plus de cette journée.. ^^;;;; Sûrement une journée pluvieuse de tendres retrouvailles après trois mois de séparation physique, qui aboutit à un après-midi chaussons à aider ma frangine à dépasser les stades de l'immortel Mario II (quoique pleins de bonne volonté à l'origine, "si on allait voir 'les 2 tours'", "si on passait prendre le bouquin que je cherche", "si on se baladait un peu"...). Son train en provenance de Quimper passant par Rennes est arrivé à 13h , et histoire d'arriver à l'heure ET de l'accueillir dans un appartement un minimum rangé, j'ai du me lever à 9h, alors que, comme en témoigne le dernier post du 26 décembre (en réalité la nuit du 25 au 26 décembre), je me suis couchée à 3:34:19 du matin...!! Ce facteur ne doit pas etre étranger au fait que notre journée s'est achevée assez vite dans la soirée, bien avant le passage au jour suivant.
Vendredi 27 Décembre 2003
"Je suis tombé... à travers le feu et l'eau." Ça y est je l'ai vu!! Depuis le temps que j'entends "Le film est magnifique", "Il est encore mieux que le premier", "Les effets spéciaux sont impressionnants", "J'irais bien le voir une troisième fois", et qu'on m'assène de "Tu ne l'as pas encore vu?? Qu'est-ce que t'attends??" (mon homme... ^_^o); et après une série de "Je vais voir le seigneur des anneaux dimanche tu veux venir?", "Je vais voir les deux tours mardi, tu viens?", "Ça te dirait d'aller voir le seigneur des anneaux cet aprèm après les cours?", "J'irais bien le voir une deuxième fois, tu l'as pas vu toi n'est ce pas?"...... je l'ai enfin vu!!! Neuf jours de calvaire à résister à mes démons, à lutter contre la tentation de répondre "Ouuuiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!" (après un chewing gum airwaves bien-sûr), désormais mon cauchemar est terminé, je l'ai vu!! Et je l'ai a-do-ré!!! J'irais bien le voir une deuxième fois tiens. ... ;-) ... "Lance moi. Ne le répète pas à l'elfe.." Déjeuner très sain au Monte Cassino, la pizzeria où en juin on avait fêté la fin du bac; un régal. Puis direction l'Arc de Triomphe pour d'autres retrouvailles. Celles avec notre amie Nicole de Zurich de Suisse de Cambridge. En bref, la suissesse germano-chinoise (respectivement père-mère) Nicole que l'on a rencontrée à Cambridge (également notre lieu de rencontre, le berceau de notre idylle), et Zurich est en Suisse. Etait présent également Martin, et un ami à lui. Après-midi très sympathique, Nicole ayant soudainement mûri, et n'étant plus cette légendaire allumeuse du séjour qui a alimenté tant de potins et fait jaser tellement de gens. Cette aguicheuse sans scrupules qui collectionnait les flirts derrière le dos de son copain. Cette égocentrique née qui toussait pour qu'on la remarque, qui s'attirait la sympathie des profs par un sourire, et la foudre de notre accompagnatrice, celle vers qui les regards masculins se tournent lorsqu'elle n'est pas là. Cette gamine de 14 ans qui voulait en paraitre 19, qui prenait des pilules pour grandir et faisait du shopping avec la carte de crédit de son père; cette attendrissante polyglotte avec qui on sympathisait dès les premiers instants, et de qui on riait tendrement après en ressassant ses méthodes osées de "rencontre". Cette Nicole que nous importait tellement et tellement peu de retrouver, qu'est-ce qu'elle a changé. Plus calme, plus posée, oserais-je gênée... On a beaucoup rigolé, beaucoup discuté, en anglais, en français, en allemand, en chinois et en espagnol. Je ne regrette absolument pas ces retrouvailles. L'attendrissante petite garce de Cambridge aurait su vaincre les mauvais démons qui étaient en elle?...
J'interromps ce récit un instant, un message attirant mon entière attention.
Premier long post en perspective depuis + d'une semaine Calissons - 3
Jul est venu entre Noël et le premier de l'an, 5 journées plus ou moins géniales que je ne tarderai pas plus longtemps à raconter. Je vais tacher de rester le plus fidèle possible à mes sentiments du moment, bien que je ne les éprouve peut-être plus au moment où je les raconte.
Finalement j'ai pulvérisé mon record de la semaine dernière! On remet ça tous les mercredis? enfin sur Blogger c'est jeudi, mais moi c'est mon mercredi qui se termine.
Et demain on a cours de piano à quelle heure?? 10h30 !!! Ouais!!!
Personne puisque personne ne me lit. Mais Bonne année peut-être si je dévoile mon blog un jour et que des gens s'amusent à farfouiller dans les archives. Bon, pour ces gens là ils sauront qu'en ce premier jour de 2003, j'ai pris les résolutions suivantes pour les 364 jours à venir: * Faire au moins 150 abdos par semaine (je ne suis pas habituée laissez moi grimper doucement, l'an prochain je doublerai) * Mettre 30% de mon argent de poche de coté par mois * Trouver un job d'été... pour l'été (je savais pas si tout le monde avait compris) * Passer au moins dix fois l'aspirateur sans qu'on me le demande * Faire d'autres taches ménagères au moins quinze fois sans qu'on me le demande * Faire autre chose que des pâtes quand je déjeune seule à la maison * Avoir mon code avant mars et mon permis avant septembre * Ne pas devenir accro à ce blog et toujours rester honnête avec moi-même dessus * Ne pas perdre plus de trois amis de vue, parmi tous ceux que j'ai cités dans mon bilan, là (non descendez un peu... voilà là dans les coups de coeur, c'est ça, à la fin, bien) car des fois ça ne tient pas qu'à moi * Mettre moins de trois semaines pour répondre à un mail, et d'un mois pour une lettre le cachet de la poste faisant foi (à partir d'aujourd'hui parce que sinon ça fait longtemps que c'est mort) * M'acheter au moins trois CDs parce que les MP3 c'est bien mais bon, faut bien que les artistes gagnent leur vie * Arrêter de fumer comme une cheminée et de boire avant de conduire * Arrêter de lister de fausses résolutions: je ne fume pas, ne bois pas, et n'ai pas encore mon permis * Me prendre encore moins la tête qu'en 2002 (entre autre ne plus penser à la soirée de Flor) * Ne pas finir les calissons qu'Aude m'a offert pour Noël avant le 16 janvier * Penser à écrire à Dagi * Le faire * Réussir mes partiels * Me préparer à décrocher une mention en 2004 * Ne pas penser aux changements de classe Laisse tomber * Manger équilibré * Lister moins de résolutions l'année prochaine
