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lundi, juin 30, 2003

Info ou intox?

Je vais coller une partie d'un mail que tout le monde, je suis sûre, a déjà reçu au moins une fois, et le but du jeu est de trier, d'après votre expérience personnelle pour les filles/femmes, ou votre comportement pour les garçons/hommes, le vrai du faux (si l'un ou l'autre il y a).
Merci de votre participation.

Article 1: Le baiser.
1. Un baiser sur la main: il t'adore.
2. Un baiser sur la joue: il veut juste être ton ami.
3. Un baiser dans le cou: il te veut.
4. Un baiser sur les lèvres: il t'aime.
5. Un baiser sur les oreilles: il ne fait que jouer.
6. Un baiser autre part: ne le laisse pas aller trop loin!
7. Il fixe tes yeux: "embrasse-moi".
8. Il joue avec tes cheveux: il ne peut pas vivre sans toi.
9. Il mets ses mains sur tes hanches: il ne veut pas te laisser partir.

Amusez-vous bien...



:: par leeloo à 01:48 ::
 
 
dimanche, juin 29, 2003

En juin, passe tes examens

J'ai mis ce post en vrac dans un brouillon, je le publie vite tant que je peux en rire, c'est-à-dire avant les résultats.

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Avant l'examen d'info, dans la voiture de papa qui me dépose au métro.
Papa : T'as quoi aujourd'hui?
Leeloo : Info
Papa : Ah, et hier?
Leeloo : Anglais
Papa : Et?
Leeloo : Ça va
Papa : T'as que l'info et l'anglais?
Leeloo : Non, demain les maths et vendredi l'info projet
Papa : C'est quoi la différence?
Leeloo : Bah l'autre c'est le projet et c'lui là c'est le normal
Papa : Normal?
Leeloo : L'autre c'est le casse-briques quoi
Papa : Tu l'as pas déjà passé?
Leeloo : Non c'est la soutenance
Papa : Et ton code tu le passes quand?
Leeloo : En juillet
Papa : Ouais parce qu'il serait temps. Et pour le job tu vas accepter alors?
Leeloo : Oui
Papa : Chez la soeur ou le frère?
Leeloo : La soeur
Papa : Et pourquoi pas le frère?
Leeloo : Parce que
Papa : Il vend des PC, c'est proche de l'informatique, tu pourrais...
Leeloo : PAPA TU ME STREEEEESSSSSES!

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Deux minutes plus tard, il me dépose à l'arrêt, j'attends un bus pendant quelques secondes...
Puis je me dirige vers le métro parce que c'est ça que je dois prendre en fait.

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Avant l'examen de maths, sur le chemin entre chez moi et l'arrêt de bus, seule à moi même:
Putain arrête de stresser... Tu les cartonne ces maths, hein... T'as plus le choix là avec l'info d'hier, tu dois tout déchirer... tu peux y arriver, arrête de stresser et t'y arriveras, panique pas devant l'énoncé, tu peux le faire, punaise tu dois pas le rater, tu dois pas le rater... (lève la tête) déjà que tu viens de rater le bus...

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Veille de l'examen de projet, pause mots fléchés: bon "rouge"hmm..un r, un i... rouge.. brique?... hmm... "heurt violent" avec deux L, collision? hmmm... Ok t'as gagné, je vais réviser.

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Après l'examen de projet:
Chris : Ptain j'suis vénère...
Leeloo : Moi aussi
Chris : Oui mais toi tu dois avoir -5/20 pour valider
Leeloo : Ouais c'est vrai... et je vais avoir -5/20

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Note pour plus tard : ne jamais demander comment vous avez fait ici? après un partiel.

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Premier jour d'examen
- Salut ça va Leeloo?
- Salut ça va Aymeric.
- Aymeric, il est derrière toi...

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A part ça... stressée moi?
Jamaaaaaaiiiis!



:: par leeloo à 16:53 ::
 
 
vendredi, juin 27, 2003

Post que Blogger il a pas publié parce que Blogger il pique sa crise d'adolescence et il se la ramène parce qu'il est tout beau et qu'il aime pas quand je mets des target (donc pas de target, la page s'ouvrira sur celle-ci).
Moi Blogger, je vais le balancer du haut de mes cinq étages...

Exemple illustrant la théorie des appels

Oublions les signes et passons aux théories.
Vous vous souvenez, je n'en doute pas, de ma théorie des appels qui consiste à vouloir qu'une personne en particulier vous appelle pour obtenir de toutes les autres un coup de fil ou un texto.

Bien-sûr, jusqu'à aujourd'hui, à chaque fois que mon portable vibrait, je sautais dessus en espérant peut-être des nouvelles d'une personne en particulier.
Bien-sûr, théorie des appels oblige, c'était jamais cette personne.

Ce matin, je passe un coup de fil à la fille qui doit me donner mes horaires pour le job, et je reçois pour seule réponse un elle est occupée, elle vous rappelle de sa secrétaire.
Bon ok.
J'attends dix minutes, sans même oser aller aux toilettes de peur de rater son appel, puis comme elle ne rappelle pas et que je dois me préparer à sortir parce que j'ai rendez-vous avec une amie, je me balade dans toute la maison avec mes deux téléphones dans les mains (parce que bien-sur elle a les deux numéros...).
Deux heures après mon coup de fil, je pars de chez moi, elle n'a toujours pas appelé.
Trois heures après mon coup de fil, j'arrive à mon lieu de rendez-vous, elle n'a toujours pas appelé.
Trois heures et demie après mon coup de fil, je marche dans un centre commercial, elle n'a toujours pas appelé.

Trois heures et trente-cinq minutes après mon coup de fil... devinez qui appelle!

Mais non pas elle... (vous suivez jamais?)
La personne en particulier des jours précédents!
Ah la la...

C'est toi qui m'a appelé? Quelqu'un m'a appelé, mais je sais pas qui c'est...
(et pourquoi moi? non c'était pas moi! Ça sent l'excuse foireuse, moi je dis... Non moi je dis rien, c'est vrai)

Ça illustre donc ma théorie: jamais la bonne personne.
Mon portable a recensé papa, Chris, lui 1, lui 2, un numéro dont j'ai oublié le propriétaire... mais... et la fille?

Dix heures et cinquante minutes après mon coup de fil, j'écris un post; elle n'a toujours pas appelé.



:: par leeloo à 21:16 ::
 
 

Sign...alisation

Et puis hier soir, en revenant des soldes, allez savoir pourquoi j'ai levé la tête, je me suis retrouvée nez à nez devant ce panneau:


Le premier qui rigole...



:: par leeloo à 11:01 ::
 
 

Erreur divine [2]

Je voulais d'abord dire à Blogger que je n'étais plus fachée. Certes, il m'a empêchée de poster ces derniers jours mais il est devenu tout beau et a tout pleins de fonctions, alors je lui pardonne.

Après, c'est à Dieu que je m'adresse, encore.
Des non virtuelles, Ana, Milie, et j'en oublie, des bloggeurs que je ne citerai pas, c'est pas fini toutes ces ruptures qui tombent autour de moi?
Ecoute Monsieur, arrête de faire souffrir les gens, je tournerai à droite seulement quand je serai sûre que c'est la bonne direction.
Et puis on avait conclu un marché tous les deux, je Te rappelle. La copine de Chris devait revenir... Elle lui a dit, non, qu'elle tenait à lui? Elle lui a dit, non, qu'elle avait besoin d'un peu de temps mais qu'elle voulait continuer avec lui?
Alors pourquoi elle se comporte tellement bizarrement que Chris et même sa propre mère la soupçonnent d'infidélité?
Pourquoi Chris me parle de double jeu?
A gauche, à droite, c'est valable pour elle aussi?

Merde, T'es obligé de punir un pauvre garçon pour me pousser dans une direction que Toi seul juge bonne à prendre?

Fais la revenir s'il te plait. Je peux décider toute seule du chemin que je dois prendre.



:: par leeloo à 10:55 ::
 
 
mercredi, juin 25, 2003

Pourquoi j'ai fait ça
Voir dernier post

Parce que je suis une Good Girl.

Résumés

Français
Justine Last est mariée et aimée de son époux. Et pourtant, elle n'est pas une femme heureuse : sa vie s'est installée dans une morne routine et son paresseux de mari passe plus de temps à fumer des joints avec son meilleur ami Bubba qu'à essayer de lui faire un enfant.
C'est alors qu'elle rencontre Holden Worther, un séduisant jeune homme qui semble connaître les mêmes angoisses existentielles qu'elle et en qui elle croit reconnaître son âme soeur.

Anglais
Jennifer Aniston is Justine, the title character of THE GOOD GIRL. Justine, though, is no longer a girl - she is grown up, married and longs to start a family. Without a doubt her husband, Phil loves her, but they have so far been unable to conceive, and Justine wonders if all the pot he smokes with his best friend Bubba might be the reason why.
One day at work, Justine discovers something of a soul mate in Holden, a creative, passionate young man who represents a chance for Justine to escape into a new world of emotional and sexual awakening. But when the affair quickly moves from liberation to poisonous obsession, Justine finds herself ensnared in a chaotic web of blackmail, larceny and love.
Is Justine ultimately a good girl? Can she make the right choice between her dependable husband and disturbed lover?

Répliques (approximatives)

- Début du film -
Après sa rencontre avec Holden.
Peut-être que je L'avais rencontré sans savoir que c'était Lui? Se pouvait-il que je sois passée à coté de mon destin? Peut-être me laissait-on aujourd'hui une chance de tout recommencer?
Devais-je la saisir?

- Fin du film -
Devant une intersection, en voiture, alors qu'elle s'apprête à rejoindre Holden pour partir avec lui.
J'avais encore le choix.
A gauche, je retrouvais ma vie ennuyeuse avec un mari paresseux et un travail de misère. La routine. A droite, je voyais une route ensoleillée, un ciel toujours bleu, de l'aventure...

Elle a tourné à gauche.

Et je ne l'ai vu qu'hier, ce film.

Ça répond à ta question, Chouppa.



:: par leeloo à 13:11 ::
 
 
mardi, juin 24, 2003

Dernière chance

C'est vrai, je m'étais imaginée hériter du passeport cinéma d'un vacancier précoce.
C'est vrai, quand Isa m'a remis le sien parce qu'elle partait aujourd'hui, j'ai souri.
C'est vrai, quand on a organisé nos films et qu'il restait une place vide, j'ai pensé à lui.
C'est vrai, j'ai croisé son nom partout, aussi bien dans les génériques de films que dans la blogosphère.
C'est vrai, je l'ai pris pour un signe. C'est vrai, tout coïncidait si bien.

C'est vrai, j'étais excitée comme une puce.
J'ai mis une dizaine de minutes pour écrire le texto; à la fin, je le trouvais bien.
C'est vrai, j'ai hésité à l'envoyer, alors je l'ai enregistré.
Je l'ai relu, j'ai changé des mots, des phrases, puis je l'ai laissé de coté.

C'est vrai, j'ai ouvert ma boite mail. J'ai cliqué sur une nouvelle page, et j'ai sélectionné son adresse.
Puis j'ai tout fermé sans rien écrire.

C'est vrai, j'ai attendu que le doute se dissipe.
J'ai édité mon avant-dernier post, j'ai lu les votres, puis je suis allée me barbouiller le visage parce que j'avais chaud.
Je suis restée cinq minutes.

Quand je suis revenue, j'ai pris mon portable qui affichait encore le message en composition, j'ai appuyé sur une touche, et c'était fait.

Message effacé.

Je ne donnerai pas suite à ce post.


Ce soir, la raison a triomphé sur le coeur.



:: par leeloo à 00:58 ::
 
 
lundi, juin 23, 2003

Ok...

En admettant qu'il ait généralisé son post sous la colère, j'efface le mien.

Si (encore une fois) vous ne comprenez rien, il fallait venir plus tot.



:: par leeloo à 22:21 ::
 
 
dimanche, juin 22, 2003

Post de 11h30 environ, alors que Blogger faisait dodo pour se remettre des nombreux posts d'hier.

La relativité selon Leeloo

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Les évènements se succèdent, à peine la fête de la musique achevée, celle du cinéma commence et se terminera sur le début des soldes d'été.
Du coté de la fac, tous n'apprécient pas de la même manière ces quelques jours post-examens et pré-résultats.
Si pour certains il s'agit d'une semaine de répit dont il faut profiter à fond avant de recevoir leur invitation aux rattrapages de septembre, pour d'autres il s'agit d'une semaine de stress et de doute avant trois mois de vacances.

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Publicité copinage. Ils ont blogué leur musique (mais n'ont pas rafraichi leurs archives, donc pas de lien direct): Pappolène, Primate, Arkadia, Temporel, tgtg, WhO, Etolane, et j'en oublie sûrement puisque je n'ai pas fait tous mes liens.
Si c'est votre cas, les commentaires sont quelques lignes en dessous, et ne soyez pas vexés parce que, je vais vous dire un truc, je n'ai encore eu le temps de lire aucun des posts cités...
Par contre, parcourez bien les liens parce que sur certains blogs, les articles sont sur plusieurs posts.
Moi je les lirai demain soir; en attendant, je vais bloguer mon cinéma...

[ EDIT ] Suffisait de demander... :) Miss Pappolène, Sir Primate, Lady Etolane et Lord WhO (ça déchire ce nom), nouvellement rafraichis.



:: par leeloo à 21:53 ::
 
 
samedi, juin 21, 2003

Au jour le plus long, nuit la plus courte!

Faites une petite soustration...
Et vous avez ma première nuit de vacances.

...
Un peu plus et je ferais même du projet.



:: par leeloo à 08:41 ::
 
 

Lien vers un artiste.

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Y a dix heures, j'ai eu cette conversation:
Shen : Tu l'auras quand la confirmation pour ton job?
Leeloo : Pas avant le 21 juin
...
Leeloo : Purée... mais c'est demain...

Qu'est-ce que le temps passe vite... Quand je me suis inscrite pour blogue ta musique je me suis dit que j'aurais le temps d'ici le 21 juin de trouver de l'inspiration.
Finalement ça y est, le jour le plus long de l'année vient de pointer son nez à travers quelques rayons de lune, et je ne sais toujours pas quoi écrire.

Je ne suis pas de ceux dont on dit qu'ils sont musicalement branchés, mon répertoire musical n'est pas le hit-parade, et j'ai des gouts musicaux aussi variés qu'hors du commun.
J'aime particulièrement la musique celtique, parce que c'est celle qui me permet le mieux de m'évader.

Je suis aussi de ces personnes qui répondent un peu de tout quand on leur demande leur style de musique.
Pour certains, il s'agit d'une réponse passe-partout destinée à emmerder celui qui la pose, pour moi c'est c'qui est.
Du moment qu'on me colle pas du rap dans les tympans, je suis preneuse.
Le rap, je le lis.

La musique, c'est aussi est un coffre à souvenirs.
D'abord un refuge, je me cache derrière elle quand je ne veux pas m'extérioriser. J'écoute des paroles qui décrivent mieux que moi ce que je ressens.
J'écoute, j'apprécie, et je passe en boucle.
Alors à force, les notes s'imprègnent de l'atmosphère du moment, de mon humeur, de mes sourires, de mes larmes, du temps qu'il fait, de la température de la chambre, de son parfum, de ces heures interminables à attendre, attendre un signe de x, attendre un coup de fil de y, attendre un regard de z, attendre un train, son train.
Certaines chansons sont chargées de souvenirs sans même que je l'aie voulu.
Parfois, au beau milieu d'un magasin, elles me surprennent, et des souvenirs ressurgissent entre deux paires de chaussures.
Parfois elles ne sont même pas significatives.

La solitudine de Laura Pausini est la première chanson que j'ai écoutée lors de mon emménagement, alors que ma chaine-hifi était encore à mi-chemin entre le couloir et ma chambre. Je l'écoutais en boucle parce qu'elle était vraiment belle, et maintenant, à chaque fois que je l'écoute je revois ma chambre vide, le matelas par terre, les cartons devant la fenêtre, et la chaine posée à même le sol et branchée à la barbare.

En fait je crois qu'elles sont toutes un peu significatives.
Quand je ressens des sentiments intenses, grande joie ou gros chagrin, mes oreilles deviennent capricieuses. Je ne peux plus mettre n'importe quoi.
Ce n'est même plus moi qui choisis ce que je veux écouter.
Je mets une chanson, j'écoute, et ça passe ou ça casse. Y a pas de raison particulière, je ne réfléchis pas sur le sens caché des phrases, je n'entends même pas les paroles en fait, c'est oui ou non, noir ou blanc.
Et quand c'est oui, c'est fou...
Je mets souvent du temps avant de m'en rendre compte, mais la chanson correspond toujours à mes sentiments du moment.
Rien que l'histoire de mon emménagement, puisque les premiers jours je me sentais effectivement très seule.
Et puis y a aussi Give me a second chance après une rupture, Through the rain dans un moment difficile, Whenever you call alors que j'attendais un geste de sa part, et Stuck on you ce soir.

J'avoue, ce soir le blues m'attaque et j'ai du mal à écrire ce post neutre.
Mais je vais quand même le finir joliment.
Et comment puis-je le finir plus joliment qu'avec ceci:

Vous souvenez-vous de mon premier post?
Il y dit que c'est grace à la musique que ce blog est né.
Eh oui, c'est écrit dans L'histoire de son blog, c'est une chanson qui m'a menée à la blogosphère.
Une chanson magique.
Indescriptible.

Et dans ce lien, je disais que cette chanson, ma chanson, je la gardais jalousement pour moi. Mais qu'un jour peut-être je vous la ferais écouter.

Et si ce jour était le jour le plus long de l'année?...

Cadeau de moi à vous.
Evadez vous quelques minutes...



:: par leeloo à 04:22 ::
 
 
jeudi, juin 19, 2003

Quand le rêve devient réalité

Moi : Tu la fais déjà avec quelqu'un la fête du cinéma?
Lui : Euh... c'est quoi?

...

Ça donne ça.



:: par leeloo à 23:07 ::
 
 

Quand on commence à trouver les mots briques et collision dans ses mots fléchés

C'est qu'il est temps de réviser le projet.



:: par leeloo à 16:34 ::
 
 

Mot de la fin

J'ai mis ce titre pour faire peur à Arkadia et Pappolène qui me croient incapable de fermer mon blog.
Bon ça va mesdemoiselles hein, on a compris que ça n'a pas marché...

Bon alors le fin mot du dernier post... c'est que dans le rêve, il parlait tellement que ça m'agaçait!
Je sais pas ce que ça veut dire, il ne parle pas autant d'habitude, mais bon... voilà.
De toute façon, il ne faut pas tout mélanger.
Il est attachant, il est adorable, je l'aime beaucoup, parfois plus que beaucoup, parfois moins que plus que beaucoup; mais il n'est pas lui, alors il ne faut pas mélanger... Et je dis ça pour toi Leeloo alors tu me regardes dans les yeux quand je te parle.

Sinon je viens de piquer un méga fou rire en lisant le fin mot d'un post: l'edit du post de WhO du 14 juin avec la photo du lit (paske monsieur n'a pas rafraichi ses archives, hein monsieur?). Il faut lire le commentaire de Phanie sinon vous ne comprendrez pas pourquoi c'est drole.

Enfin le fin mot d'une autre histoire: ce post anniversaire.
A l'époque, je ne le savais pas, mais il y avait un autre nom à ajouter à la liste.
Alors je le dis aujourd'hui parce que j'y tiens:

JOYEUX 26 ANS ET 6 JOURS PRIMATE

Eh oui, le 13 juin, c'est un jour important dans la blogosphère.

Ohhh épargnez moi vos 13 mai s'il vous plait. Est-ce que je vous parle de 13 mai moi?



:: par leeloo à 10:35 ::
 
 
mercredi, juin 18, 2003

Avertissement aux gens qui me
connaissent:
ce post risque de choquer.


Un mercredi comme les autres

C'est fou comme l'envie de bloguer passe quand on n'a plus rien à réviser (enfin si encore une matière, mais disons que les examens pour lesquels je dois avoir des notes positives pour valider sont derrière). J'ai enchaîné les posts ces derniers jours, soi-disant pendant mes pauses, mais bon les pauses on se les fixe soi-même... Et aujourd'hui, alors que je me suis libérée du stress des révisions (même si je vais essayer d'avoir 25/20 au prochain partiel pour compenser les autres) j'allume le pc et... oh non, la flemme d'écrire.

Tiens, je me ferais bien une petite sieste...

Effectivement j'avais des heures de sommeil à rattraper, alors je décide de me faire plaisir.
J'enfile un T.shirt puis je me glisse sous les draps tous frais.
Il me faut moins d'un quart d'heure pour faire le vide dans ma tête, et je m'endors.

Peu après, le téléphone sonne.
Un certain jeune homme qui me propose d'aller au Virgin avec lui.
Allez, pourquoi pas?
Ok, j'arrive.
Il est surpris.
Waouh, je pensais pas que t'allais accepter aussi vite!
Eh oui, j'aime surprendre.

On se retrouve dans le métro, comme d'habitude.
Comme on n'a rien à faire -après tout y a encore demain pour réviser-, on décide d'attendre un métro moins bondé.
On discute, assis sur les chaises jaunes crasseuses du quai, jusqu'à ce qu'il fasse tomber quelquechose à mes pieds.
On se baisse au même moment pour ramasser, et là, je ne sais pas ce qui me prend, mais étant au-dessus de lui, je me penche et l'embrasse sur le front.
Il lève la tête et me regarde, étonné.
Eh oui, j'aime surprendre.
Sans trop réaliser ce que je venais de faire, je plonge mes yeux dans son bleu regard.
On se regarde dans les yeux pendant quelques secondes, et alors que je commence à comprendre ce qui se passe, il lève un peu plus la tête et pose un baiser sur mes lèvres.

Finalement, sans se poser de questions, on prend un métro.
Sur tout le trajet, c'est lui qui meuble la conversation.

On sort du métro, et on se dirige vers le Virgin...
Qu'on n'atteindra pas.
La moitié de la ville est devant le magasin. Une séance de dédicace sans doute.
On s'assoit dans un coin en attendant de pouvoir entrer...

Et je me réveille.


Il est 18h15 et je suis sous mes draps.
Ma sieste a duré trois heures, ce qui n'arrive jamais.

Je sais ce que vous allez me dire, mais vous avez tort.
Vous ne connaissez pas le fin mot de l'histoire.

Eh oui, j'aime surprendre.


[ EDIT ] L'image n'est plus floue, mais comme prévu, vous avez déjà tous lu.



:: par leeloo à 20:10 ::
 
 
lundi, juin 16, 2003

Barbara Cartland?

En début de soirée, j'ai voulu poster quelquechose du genre 16 juin je t'en prie, passe plus vite que je repose mon petit coeur...
Puis je me suis rappelée qu'au prochain avertissement, c'était l'asile alors j'ai renoncé.

Beh ouais, j'ai attendu.
Beh ouais, le portable a vibré.
Quatre fois.
Beh nan, faut vous le dire combien de fois, c'était pas la bonne personne.
Même quatre personnes différentes.

D'habitude, je me douche vers vingt-trois heures trente. Aujourd'hui je voyais bien que je n'arrivais pas à travailler. A 22h20 je décide de me doucher, je cite:pour mieux travailler après.
Quand je reviens, je travaille à peine, je vais de blog en blog, là j'ai l'embarras du choix: ceux chez Free, Blogger ou Multimania ne s'affichent pas, les autres n'ont pas posté, sauf Sof (hihi sof sof) et Aglaia. Je lis, je prends mon temps, puis fini, plus rien à lire, je n'ai accès nulle part, je m'ennuie vraiment.
(quoi travail? j'ai dit "je m'ennuie vraiment")
Il est 23h15.
Tiens, je vais voir si y a des gens sur msn.
Aucun actif. Décidément...
Oh mais..! 1 nouveau(x) message(s) (j'imite bien msn hein :)). Tiens, depuis quand? C'est un message pas urgent que j'ai laissé de coté? (chaines et compagnie) Hmmm?
Bien que persuadée que c'est un message caca dont j'ai oublié l'existence, je clique; alors que d'habitude, quand c'est un message caca dont j'ai oublié l'existence, je crois que c'est un nouveau message.
Et là... Oh! Bah ça alors, si je m'y attendais...

Alors moi je dis:
1) 16 juin, merci!
2) Non Pappolène, tu n'as pas reçu de mail..!
3) Dans les Barbara Cartland, les femmes, elles comprennent les hommes?

[ EDIT ] Oui je sais l'image est floue, je la remettrais mercredi soir -quand tout le monde aura lu.



:: par leeloo à 23:59 ::
 
 

Même pas fachée
Ouais mes titres se suivent, un jour je raconterai une histoire rien qu'avec les titres

Toute la journée d'hier, j'ai attendu que mon portable vibre. Si si. Et même que je connais le truc maintenant pour recevoir des sms de pleins de gens: il suffit d'attendre qu'une personne en particulier vous écrive, et là paf tout-le-monde vous écrit, sauf elle. Votre portable vibre à n'en plus finir, vous sautez dessus à chaque fois le coeur battant, les mains tremblantes (parce que ça vibre...), et re paf c'est jamais la bonne personne!
Alors bon à la fin j'en ai eu marre, hop, renvoie un autre sms, et paf un sms en retour. Et si si, le bon cette fois. Tout mignon tout simple, des excuses, des bisous et des points de suspension. Et hop, revibre, rendez-vous demain métro, chouette, paf soirée, stresse même pas, dodo, réveil en sursaut mais c bon zen l'est sept heures pas onze, arrive encore en avance au métro (ça devient une manie), le voit, lui fait la bise, papotte, stresse un peu, arrive, attend sur les marches, stresse beaucoup, monte, m'installe, stresse plus (plu, pas plusse), attends l'énoncé, neuf heures trente, blablabla, onze heures trente, fini, réussi, youpi.
C'est là qu'faut faire des phrases.

C'est vrai, j'étais contente hier soir, demandez à Pappolène, elle vous dira (même qu'y a rien entre nous, attention vous allez faire fuir ses admirateurs). Il a été adorable dans son texto, au téléphone, dans le métro. Après l'examen je descends, j'écoute les messages qui m'ont fait vibrer pendant l'épreuve: je suis à la pédagogie, je vais prendre ma copie, attends moi je reviens.
Il rentre avec moi, ok cool.
J'attends, il revient et on va devant le métro retrouver les autres.
Les autres, c'est aussi celui qui doit me rendre mon cours et me prêter le sien.
Hop bises à tout le monde, et ah oui je dois voir la miss là bas à quinze mètres pour qu'elle me passe son dernier énoncé.
J'y vais, elle l'a pas, pas grave, je retourne voir les autres, et quand je reviens, il est plus là.
Je me suis éloignée une minute.
- Mais... il est où machin?
- Il est parti.
- Quoi??
- Beh ouais il a dit "j'y vais" et il est parti
- Ah ouais? comme ça? il m'a même pas attendue?
- Bah faut croire que non.

Grrrrr, je rumine pendant cinq minutes, grrrrr c'est quoi ces manières, grrrrrrrr je prends les cours qu'on me donne machinalement, grrrrrrr pour la peine demain j'y vais sans lui, je l'appelle pas, grrrrrr. Tellement grrrrrrrr que bon j'y vais.
Je m'en vais, décidée; celui qui m'a passé les cours me fait "eh attends tu vas où?" je réponds "je fais comme lui, je m'en vais". Je franchis les sept autres mètres qui me séparent du métro, je m'engouffre dans le tunnel, j'attends le métro, il n'y a personne sur le quai qu'est-ce que je croyais, le métro arrive, je le prends, direction l'arrêt de bus, désappointée.
Je sors du métro, mon portable vibre me signalant un message. Ptet des excuses?
Mais non, jamais la bonne personne, faut suivre des fois.
Leeloo rappelle moi stp, t'es partie avec mes cours, et y a partiel demain.
Je le rappelle: j'suis désolée, je croyais que t'en avais fini avec; si tu veux je les tape vite fait et je te les envoie sur internet.
Réponse: oui mais j'ai pas d'imprimante et j'ai pas envie d'apprendre sur mon écran
Moi (excédée): bah t'aurais du me rattraper tout-à-l'heure! s'te plait pour une fois tu veux pas les apprendre sur pc? c'est que des fonctions, ton projet tu l'as bien fait sur pc, écoute j'suis vraiment désolée, j'étais énervée
Réponse: ouais bah t'es vraiment chiante quand t'es énervée. nan mais ça me saoule vraiment sur pc, t'es pas si loin de Jussieu
Moi (énervée) : oh tu me fais vraiment chier là! attends moi sur le quai
Les passants des alentours entendront distinctement une jeune fille tempêter connard en raccrochant.

Je fume, je bous.
Une nouvelle fois, inversion du vecteur de la trajectoire, je reprends le métro, je claque le strapontin, je regarde les cours qu'il m'a passés, y a même pas celui que je veux.
Bien-sûr il n'est pas sur le quai, je monte, il est en haut avec Shen. Merci Shen d'être resté sinon je l'aurais frappé.
Il parait que je suis de mauvaise foi: je me suis excusée cinq fois au total.
Et puis je récupère mes cours la veille du partiel parce qu'il les a gardés pendant trois semaines (non je ne m'en sers pas pendant l'année mais quand on a pas fini les td, oui j'ai besoin de mes cours pour réviser), je refais le chemin avec mes talons parce que monsieur ne veut pas apprendre trois fonctions via un écran, et je me fais gueuler dessus. Je lui fais remarquer qu'il aurait du me le dire avant que je prenne le métro (il avait vingt secondes pour le crier, trente pour me rattraper avant les escaliers, cinquante après, et cent vingts sur le quai, avant que le métro arrive).
Mais non: vu comment t'es partie tu te serais même pas retournée.
Moi : j'ai refait tout le trajet pour te les rendre, et tu crois que je me serais pas retournée si tu m'avais appelée?
Dans les dents.
Bon t'as rien d'autres à me dire avant que je parte?
Petit sourire que je ne rends pas.
Je reprends le métro. Je suis énervée. Jamais je ne pourrai réviser dans cet état d'esprit. Besoin de crier, besoin de frapper, de shooter dans une poubelle j'ai des talons. J'appelle Ana d'une cabine située devant le métro, devant mon arrêt de bus, et devant chez elle aussi. Elle descend, elle est formidable. Quand elle arrive, je suis un peu calmée, rien que parce qu'elle a accepté que l'on se voie. On se pose dans un jardin à coté de chez elle, je me défoule un coup et ça va mieux. La bêtise du feignant, qui préfère attendre que je sois dans le métro pour me dire qu'il a besoin de ses cours, s'estompe, et je suis à nouveau focalisée sur le semi-lapin du premier jeune homme.
Mais je vais quand même mieux que tout-à-l'heure.
Je lui demande des nouvelles de son copain, aux dernières nouvelles (une semaine) elle voulait rompre, c'est fait. Elle n'est pas très bien, mais elle est forte, et elle garde les pieds sur terre. Elle a fait ce qu'il y avait de mieux à faire.
Des fois on a beau l'aimer, s'il ne nous donne rien en retour, il vaut mieux arrêter...
J'espère qu'elle mettra moins de temps que moi pour s'en remettre.

On passe presque deux heures à parler de ça, toutes deux à essayer de la convaincre qu'il ne la rendait pas heureuse, puis elle doit aller en cours. Je fais la moitié du chemin avec elle, puis je rebrousse chemin et je prends le bus.
Je n'ai toujours pas envie de réviser, j'ai la tête pleine et le coeur lourd.
Blogger ne marchait plus quand je suis rentrée, je n'ai rien fait. Je suis devenue blog-dépendante.
Et j'ai faim.
Et mon titre, c'est un mensonge.



:: par leeloo à 16:19 ::
 
 
dimanche, juin 15, 2003

Même pas stressée

A force de dire que me connaissant, dimanche soir je vais stresser, bah voilà même pas vrai!



:: par leeloo à 23:25 ::
 
 

Pfffffiiiiiouu

A pu!

Message personnel : Meg, quand tu liras ce blog (après le bac, comme promis), tu essaieras de tomber sur ce message: tu es absolument superbe sur scène.
(mais juste sur scène! huhuhuhu tu peux pas me frapper ici)
Ouiiiii pour la dix-septième fois, j'ai adoré le spectacle!

[ EDIT ] Ceux qui ne sont pas Meg et qui ont un blog, allez voir le post précédent.



:: par leeloo à 21:55 ::
 
 

Soyons nombreux

J'ai reçu ce mail de Mediatic. (en retard, comme d'habitude, puisque les mails de Mediatic sont datés du 1er janvier 1970 et envoyés sur la page des mails les moins récents, où je ne vais jamais voir sauf quand je me dis ptet Mediatic m'a envoyé un mail)

Bonsoir,

une idee sympa pour la fete de la musique pour promouvoir quelque peu le contenu des blogs :
blogue ta musique...

l'idee est resumee sur ce blog cree ce jour :
http://www.20six.fr/bloguetamusique

l'idee, c'est simplement de poster un article en rapport avec la musique au sens large sur son blog le 21 juin et de lier cet article avec un autre blogueur de son choix participant a l'operation...

libre a chacun de participer...

en esperant que nous serons nombreux ;-)

Jean-Luc (mediaTIC)
http://www.20six.fr/bloguetamusique

Voilà je lève mon embargo pour faire passer le message, alors vous avez intérêt à y participer.
Et si vous dites que vous ne savez pas quoi poster, je vous réponds que moi non plus.
Si vous le faîtes, je le fais. Alleeeeeez.

PS. Le dernier post va exploser.



:: par leeloo à 16:52 ::
 
 
vendredi, juin 13, 2003

Heures - 0

Fini!
Le post est parti, mais le 13 mai n'est pas mort.
Et, et, et... il y a un gagnant!
Il se reconnaîtra / Vous le reconnaitrez.
Vala.



:: par leeloo à 21:59 ::
 
 

Bonjour Leeloo, il est 6h45, il fait 19°C à l'ombre et 22 au soleil, c'est une belle journée qui s'annonce...

Par sms interposés.

Moi : Tu la fais déjà avec quelqu'un la fête du cinéma?
Lui : Je suis comme Chris, je suis pour la fidélité en amour
Moi : Euh... T'as une copine? Et tu la fais avec elle c'est ça?
Lui : Dans le doute, il faut choisir d'être fidèle. Mauriac
Moi : Tu sais, on voulait juste te proposer de faire la fête du cinéma avec nous...

Mais c'est quoi ce rêve bordel?!
Ça veut dire quoi...


Tu dois orienter tes clients sur la bonne voie. [...] Les rêves? Evidemment nous serions tentés de leur apporter directement par le biais du rêve les solutions à leurs problèmes. Or, nous n'en avons pas le droit. Nous devons passer par un discours onirique au cours duquel nous glissons l'indication sous une forme symbolique.
L'empire des anges - Bernard Werber



:: par leeloo à 07:30 ::
 
 

Il est une heure du matin au Quebec
Paris s'éveille...

Bon anniversaire, par delà les eaux, à deux figures phares de la blogosphère, Jolie-Mé et Sof.
Avec l'accent.



:: par leeloo à 06:59 ::
 
 
jeudi, juin 12, 2003

Double tranchant

Alors que le soleil inonde généreusement la capitale de ses rayons estivaux, Leeloo passe sa journée à l'ombre d'un arbre.
...


Ce n'est pas d'une très grande subtilité, mais si quelqu'un comprend, je donnerai un indice concernant le dernier post.

[ EDIT ] Message à certains dont elle a tu le nom: si vous trichez, moi je joue plus!



:: par leeloo à 18:19 ::
 
 
mercredi, juin 11, 2003

Post qui ne sert à rien

Qui ne fera réagir personne.
Mais qui m'a quand même chamboulée pendant cinq secondes de mes presque dix-neuf années d'existence.

Voilà. Il y a cinq jours, j'ai pris le numéro d'un étudiant de ma classe.

06 13 05 ...


Tout ça pour dire: on n'a pas idée d'avoir un numéro pareil!

Quoi, ni d'écrire des posts aussi insignifiants?

Pffffffffffffff... comme dirait Leeloo.



:: par leeloo à 23:13 ::
 
 
mardi, juin 10, 2003

Caféinée

C'était il y a qqquatre heures.
Pour lutter contrrre la morrrosité qui mm'empechait de trrrravailler, j'ai pris mmon deuxiiième café de la jjjournéee.
Il parait qque ça sss' vvvvvoit.


[ EDIT 01:25 ] J'arrive pas à dormir.



:: par leeloo à 19:45 ::
 
 

120

Bon allez, c'est vraiment parce que je m'ennuie. Entre mes fiches de maths auxquelles je suis affinement liée contre mon gré, mon examen qui n'est plus aujourd'hui et qui aurait été un prétexte pour me sortir d'ici, ce portable qui reste désespérément silencieux, Roland-Garros qui a touché à sa fin y a même pas quarante-huit heures, et la blogosphère qui se vide sur un quai engrévisé peut-être, la morosité a vraiment atteint son apogée.

Alors histoire de redonner un peu vie à la blogosphère, je vais soumettre un nouveau post qui répondra à certaines questions existentielles, je n'en doute point.

Un dernier indice pour les amateurs de devinettes, même si j'imagine que ce sont ceux qui ont résolu dans l'autre post qui trouveront celle-ci: la note est donnée dans le titre.
N'empêche, comment je nuance trop bien mes indices...

Au fait (parce que sinon ceux qui connaissent déjà la note ne trouveront aucun intérêt à ce post), ce n'est pas 5,3 que je dois avoir à l'examen pour valider, regardez bien...


1111 et 120, en décimal ça donne...


:: par leeloo à 14:34 ::
 
 

Le ciel a parlé

Un coup de tonnerre vient de retentir.
Faites que l'orage éclate...



:: par leeloo à 09:52 ::
 
 
lundi, juin 09, 2003

1111

Voilà, j'ai voulu attendre confirmation de ma note, je l'ai eue.
Je me souviens de ce vendredi soir où je chomais encore, il était une heure du matin, je m'apprêtais à éteindre mon pc, j'étais morte de fatigue, au moment où j'allais quitter, msn me signale la réception d'un mail. Je lis? Je lis pas? Bon je lis pas, je verrai demain. Je finis ma discussion, et oh et pis allez, je lis.
J'ouvre ma boite, allez charge vite, j'ai sommeil moi. Tiens mon binome, ouvre, lis.

Y a les notes de soutenance...

Aaaaaaaah!!!

Je vais sur le site, je suis surexcitée, je vais avoir ma note, j'enchaine les clics, je connais le chemin comme si je l'avais fait vingt-six fois, j'arrive sur la page, je me calme, cet idiot de rebond fantome me revient en tête et réussit presque à me faire hésiter. Mais non m'en fous, je veux savoir c'est tout. Je tape mon numéro d'étudiant et...
La note m'apparaît.
Comme un soldat qui reviendrait d'une longue guerre.
Au début, je pensais qu'y avait confusion étant donné que c'était la même note qu'au partiel, puis j'ai réalisé que non c'était bien ma note de soutenance, que oui c'était bien ma note de soutenance!
En quelques secondes j'avais parcouru la page et mes pensées s'emmêlaient.
Il me fallait 5,3 à l'examen pour valider?!!
Mon dieu, mon dieu!
Je pensais vraiment qu'ils auraient été plus sévères sur les obstacles fantomes, la balle qui sort du cadre après modification des obstacles.

Voilà, je tiens juste à remercier ceux qui ont lu depuis le début mes posts limite incompréhensibles concernant une certaine balle et un certain rebond, et Mariah Carey de m'avoir soutenue pendant toutes ces veillées.

Ah oui vous voulez la note?
Beh c'est écrit dans le titre...



:: par leeloo à 12:21 ::
 
 
dimanche, juin 08, 2003

Nocturne

Certes, je révise.
Mais qu'est-ce que je suis bien.
Pas chaud.
Pas froid.
Une porte vitrée ouverte.
Le parfum de la nuit qui s'engouffre.
Big big girl chuchotée en boucle.

Certes, je pense.
Mais personne ne me voit.
Personne ne le sait.

J'aimerais que demain matin, quelqu'un éteigne le jour.



:: par leeloo à 00:58 ::
 
 
samedi, juin 07, 2003

Coïncidence?

Chris: J'aimerais tellement que ça s'arrange. Si seulement le bon Dieu pouvait m'aider...

Vous voyez, c'était bien Lui.
Il m'a envoyé un message.



:: par leeloo à 17:35 ::
 
 

Y a les notes de projet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

AAAAHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ça valait le putain de coup de perdre ces deux kilos!!!!!!


Scusez l'expression, c'est l'émotion!



:: par leeloo à 01:21 ::
 
 

Brèves de post

Petit a.
Suite au post coup de gueule: autant je ne me confie plus aux gens vers qui je me tourne habituellement sur msn, autant je m'ouvre davantage au téléphone alors que je n'ai jamais été très à l'aise pour parler sentiments à l'oral.

Petit b.
Suite au post calendrier: mon épreuve du 10 juin est reportée au 20. Bon c'est tout hein. Pas envie d'avoir des épreuves en septembre moi.

Petit c.
Suite au post sur Chris: je sais pourquoi elle a voulu rompre et s'il n'y a que ça, ça peut s'arranger parce que les sentiments n'entrent pas en jeu.

Petit d.
Suite au long post et aux trois posts précédents: quand j'ai mis mon pantalon ce matin, j'ai eu la désagréable sensation qu'il me tombait plus bas que d'habitude. Dans le doute, je me suis pesée et... aaaaaaah! J'ai perdu 2 kg! La dernière fois que je me suis pesée, c'était chez le médecin y a même pas deux semaines. Je faisais x kilos et maintenant j'en fais x-2. Maudit projet.

Petit e.
J'aime pas quand mon portable ne vibre pas.

Petit f.
J'ai fait des maths hier soir.

Petit g.
Je travaille pour ne pas penser, mais je pense tellement que je ne travaille plus.

Petit h.
Coria a perdu contre Verkerk. J'aime bien les deux, dommage qu'y en ait un qui soit obligé de partir.

Petit i.
Mais oui, vous êtes tous des blog-amis. Parce que vous êtes là pour répondre à mes interrogations, pour apaiser mes colères et partager mes fous rires. De toute façon, vous êtes au moins des blog-potes.

Petit j.
Peux pas sortir deux fois.



:: par leeloo à 00:56 ::
 
 
vendredi, juin 06, 2003

Il était trois jours

3 juin:
A gauche, la copine de Shen lui fait une surprise pour son anniversaire. Ils sont ensemble depuis cinq mois.
A droite, la copine de Chris décide de rompre. Ils étaient ensemble depuis un an et demie.

4 juin:
Pour la première fois depuis Aout 2001, j'oublie de lui dire qu'on est le 4. Vingt-deux mois qu'on est ensemble.

5 juin:
Anniversaire du jour où je suis sortie le garçon que j'ai le plus aimé. Aurait-on fêté nos trois ans aujourd'hui?

6 juin:
J'écris un post sans queue ni tête.



:: par leeloo à 22:11 ::
 
 
jeudi, juin 05, 2003

Erreur divine

C'est fini entre Chris et sa copine...


Dieu tout puissant, qu'as-tu voulu faire en faisant souffrir les gens que j'aime?
Me montrer que même les histoires les plus longues ont une fin?



:: par leeloo à 20:45 ::
 
 

Préoccupations

Non je ne pousserai pas mes autres coups de gueule.
Pour me changer les idées, j'ai travaillé.
Si si.
Regardez en bas à droite, j'ai mis à jour les semences.
Et regardez en bas à gauche, tadam, j'ai mis des petits boutons.
Pourquoi je fais ça aujourd'hui alors que ça fait sept mois que je blogge?
Parce que hier soir, j'ai rêvé que je faisais pleins pleins pleins de bannières.
Et pis, les rêves c'est important, surtout le 5 juin.
Et pis les boutons aussi c'est important, surtout le 5 juin.
Pask'y a des gens, ils étaient beaux mais ils avaient pleins de boutons le 5 juin.
Et pis si vous ne comprenez rien, z'avez qu'à voir ailleurs si j'y suis.
Ptet devant Roland-Garros.



:: par leeloo à 14:39 ::
 
 
mercredi, juin 04, 2003

Coup de gueule parce que c'est la soirée

Je rends hommage ce soir aux amis qui n'ont d'amis que le statut.

Grace à eux, je sais pourquoi j'ai un blog maintenant.



:: par leeloo à 23:47 ::
 
 

Ton calendrier sera le mien

Quand j'ai appris que la grève du 13 mai était prolongée au 14, je me suis dit merde alors, ça tombe sur le partiel de maths.
Après, quand j'ai appris que la grève suivante tombait le 3 juin, je me suis dit ah bah non alors, c'est la soutenance cette fois-ci.
Alors quand j'apprends que la prochaine grève sera pour le 10 juin, je crie: VOUS FAITES CHIER LA.

Moralité du post: vous voulez connaître les dates des prochaines grèves? Voici mes dates d'examen :
10, 16, 17 et 18 juin.



:: par leeloo à 21:07 ::
 
 
mardi, juin 03, 2003

Je dédie ce post à ceux qui se plaignaient de ne pas comprendre le dernier post. Hahahaha...
Ça me fait rire parce que z'avez qu'à faire descendre la barre de défilement pour voir où ça s'arrête.
J'en riiiiis!
(Leconte)

_____________

Punching balle

Nuit du Lundi 2 au Mardi 3, à 02h08
Shen: Au fait, j'ai prié pour toi aujourd'hui
Mardi 3 à 06h58
Leeloo: T'as prié pour moi hier? Fais moi plaisir, ne prie pas pour moi aujourd'hui...

***

Que s'est-il passé au juste ces derniers jours?

Beaucoup de choses. J'en suis épuisée.
Je vous avais déjà raconté ici comment je me suis démerdée pour bousiller mon projet la veille du jour où il fallait le rendre, et comment je l'ai terminé pour la deuxième fois vingt minutes avant le délai.

Eh beh ce n'était qu'un début.
Le soir où j'ai écrit ce post, je ne savais pas encore que sur la disquette qui était censée contenir le programme achevé, il n'y avait... rien.
Je remercie ma curiosité de m'avoir poussée à vérifier que le programme avait bien été sauvegardé.
Evidemment quand je me suis exécutée, je n'ai pas pensé une seconde qu'il pouvait ne pas y être.
Ne jamais dire jamais.
(en même temps, je l'ai pas dit...)
Pour ceux qui se demandent, oh oui que j'ai crisé!... Etant donné que j'avais terminé le programme à la fac, je n'avais pas la dernière version chez moi. Quand je pense que j'avais hésité à me l'envoyer par mail, et que j'y ai renoncé en décrétant que ça ne me servait jamais quand je le faisais...
La dernière version, bordel! La dernière version, toujours se l'envoyer par mail!
Ne jamais dire jamais.

Bref, donc il me restait l'avant-dernière version, celle d'une cinq-centaines de lignes avec l'erreur (de segmentation). J'ai donc retapé ce que je me souvenais avoir changé, je compile, hop erreur (de segmentation).
Je ne l'espérais pas, évidemment, mais je m'y attendais un peu. Pourquoi? Parce que je n'ai jamais corrigé une erreur de segmentation du premier coup.
Par contre, j'avais refait exactement ce que j'avais fait la première (deuxième) fois alors je n'ai pas compris ce qui clochait.
On était vendredi soir.
Samedi, je n'ai rien fait, prévoyant de passer au script lundi matin.
Dimanche matin, je me réveille encore avec le stress au ventre, je suis forcée de travailler ce projet pour me sentir mieux, j'y passe une heure et là, miracle, l'illumination, je compile, plus d'erreur. Je respire.
Je n'ai pas la librairie graphics pour voir concrètement ce que fait la balle, je l'enregistre sur la disquette, et maintiens mon intention de le tester le lendemain matin à la fac.

Lundi matin, je vais à la fac en compagnie de mon ami du 13 mai (tiens 13 mai, comme par hasard... ptet que c'est plus clair là nan?) qui lui, avait sa soutenance ce jour-là. Je vais au script avec lui, mets la disquette... cannot initialize a:.
Euh...
Je vais sur windows, je mets la disquette, et oh surprise, la disquette n'est pas formatée, voulez-vous la formater?
Pas possible... Je me serais trompée de disquette?
Pas possible... Je n'avais qu'une disquette sur mon bureau. C'était écrit la même chose dessus...
Pas possible... Comprends pas.
Bon bah tant pis, il était neuf heures trente, le script fermait à midi trente, j'avais cours de dix heures trente à midi trente et j'habitais à pas suffisamment près de la fac pour pouvoir faire l'aller-retour, attendre un poste, compiler et corriger mes erreurs. Je reviendrais le lendemain matin à neuf heures. Ma soutenance n'était qu'à onze heures. Oui, ça faisait juste, mais avais-je le choix? Au lieu de tempéter contre ce mauvais coup du destin, il était préférable de garder la tête froide.
Par contre, je ne m'expliquais toujours pas la confusion des disquettes. Je n'avais pas sorti d'autres disquettes depuis trois lustres.
Une fois chez moi, pour mettre fin à mes doutes, j'ai cherché la bonne disquette sur mon bureau, dans mon lecteur, partout, partout, partout. Rien. Aucune disquette intitulée Textes bac de français, exceptée celle qui était dans mon sac...
Alors j'ai mis la dite disquette (celle qui était dans mon sac, faut suivre des fois..) dans mon lecteur, et hop, exécute.
Et là, surprise. Les programmes s'affichent. Dont le projet que j'ai sauvegardé dimanche.
Maaaaaaiiiiiiieeeeeeeeeuuuuh!!! C'est quoi que ça veut dire que cette merde???
Bon, d'un coté, je suis soulagée que le fichier soit bien dedans, et que j'aie pas à le refaire. J'allume ma boîte mails, envisageant de m'envoyer le fichier par mail, au cazou, oh et pis nan j'ai encore un truc à changer, je l'enverrai après. Bon je ferme tout, et je passe un bon après-midi, soulagée et tout.

Avant 19:05, je discute avec quatre personnes qui ont eu leur soutenance dans la journée, et les échos ne sont pas bons. Mais alors pas bons du tout. Alors le stress est monté d'un coup, sans raison, d'où mon état lamentable d'hier.
Je m'agitais dans tous les sens et
je
parlais
comme
ça
c'é
tait
trop
chiant.
Il ne fallait pas que je tombe sur la petite dame rondelette qui était une vraie garce. Elle n'avait aucune pitié, plusieurs personnes me l'avaient témoigné, et je le savais aussi pour lui avoir demandé une photocopie de mon projet le jour où je l'avais mal sauvé.

Bon après, j'ai passé mes nerfs sur mes amis défouloirs, et comble de l'ironie, j'ai joué au casse-briques, et ça allait mieux. :)
Comme en témoigne mon dernier commentaire du 2 juin officiel (parce qu'après y a eu eu le 2 juin pas officiel qui était un 3 juin à 1h19), à 23:15 j'étais encore d'humeur à raconter des blagues à sortir dehors.
(non, je ne la referais pas. si je sors, y aura personne pour finir le post)
Parce que ce n'est qu'à 23:30 douchée et pyjamatée, que j'entreprends de modifier les deux lignes de mon programme et de me l'envoyer par mail.
Je fais exécuter la disquette, et là... oh surprise, la disquette n'est pas formatée, voulez-vous la formater?.
Ça veut dire quoi tout ça????????
Je suis sur les nerfs, limite à l'heure où tous les enfants sont au lit, j'allais pas crier un bon coup par la fenêtre.
Zeeeennn.
Je redémarre le pc, remets la disquette, pareil.
Je réessaie plusieurs fois, je me renseigne auprès de connaisseurs qui me confirment qu'effectivement il est impossible qu'une disquette non formatée ait pu contenir des informations.
Un bébé pas encore né ne peut pas gazouiller.
Alors c'est quoi cette merde?
Cette disquette a contenu toutes mes modifications, et même pas neuf heures avant, elle me recrachait encore ma dernière version.
Le temps que je m'ordonne d'arrêter de me poser des questions et de me mettre au travail, il était minuit. Courageusement, j'ai terminé pour la quatrième fois mon projet, mais je ne l'ai pas compilé, étant donné que je n'avais pas l'option graphiques et qu'il aurait fallu que je mette en commentaire (enlève) tous les appels à cette bibliothèque, il était déjà deux heures du matin, et j'avais rendez-vous le lendemain à huit heures trente au lycée avec mon ami du 13 mai, mon ami des jours de grève, mon ami tout court en fait. De toute façon si j'y allais aussi tôt, c'était pour le compiler alors autant faire d'une pierre deux coups. Je sauvegarde sur trois disquettes différentes, j'envoie le programme sur quatre comptes différents, et je vais me coucher.
Je m'engouffre dans un sommeil agité, et pour la cinquième fois consécutive, je me réveille avec le stress au ventre, une heure avant mon réveil. Je dors assise pendant une heure pour faire passer le mal de ventre, et dès que le réveil fait retentir sa sonnerie salvatrice, je me lève, et quitte la maison à huit heures. J'avais prévu des embouteillages, comme le 13 mai, mais que dalle, alors j'arrive à 8:15, il pleut des cordes, des cordes avec de gros noeuds marins dessus, et je comate pendant un quart sous un abri de bus près du lieu de rendez-vous.
Cette fois-ci, c'était moi qui l'attendait.
Cette fois-ci, il pleuvait.
Mais cette fois-ci, comme l'autre fois, on a fait le chemin à pieds, et cette fois-ci, comme l'autre fois...
Le script était fermé.

Pour que vous ayiez pitié de moi, je vais même raconter en détails ce moment.
On arrive devant le batiment, la première grille est fermée. Pas grave, on passe à la deuxième. Fermée aussi. Bon, on va prendre par l'entrée principale, c'est plus loin mais ça doit être ouvert. On met dix minutes de plus pour arriver en bas du batiment. On monte. Le script est au deuxième étage. On prend l'ascenseur cette fois-ci parce que j'ai dormi quatre heures, j'ai rien mangé, j'ai un noeud à la place de l'estomac, j'ai marché une demi-heure et mon coeur bat bizarrement.
Deuxième étage: je vois de loin la feuille A4 de l'autre fois. Je ralentis le pas, je reste figée devant la porte. Je crois que je serais restée longtemps comme ça s'il n'avait pas dit, avec son calme habituel auquel s'ajoute une douceur qui se veut réconfortante, c'est fermé... y a ptet des salles ouvertes au troisième.
Le troisième était forcément ouvert puisque c'était là qu'avaient lieu les soutenances. Seulement la porte de ce batiment là était fermée, et il nous a fallu redescendre, remonter par un autre batiment... pour nous trouver devant une porte fermée.
Les élèves seront appelés à tour de role, veuillez attendre dans le couloir
Alors... on n'avait pas accès aux salles... Pas accès aux pc... Pas accès aux compilateurs...
J'étais anéantie.
J'aurais été toute seule, je me serais assise par terre et j'aurais fondu en larmes.
J'avais fini mon projet depuis une semaine. Par une série de malchances, j'avais du le refaire trois fois, et à même pas deux heures de la soutenance, mon programme n'était même pas compilé. Si ça se trouve j'avais de grosses erreurs dans mes fonctions, si ça se trouve j'avais même une erreur de segmentation, voire deux... J'étais effondrée. Paralysée devant la porte fermée.
Il a mis son bras autour de moi pour m'apaiser, me témoigner de sa compassion, me réconforter peut-être; je suis allée me poser lourdement sur les marches. C'était trop injuste.
Il s'est assis à coté de moi et a essayé de trouver des solutions plus ou moins hypothétiques. Peut-être y avait-il d'autres salles plus haut... plus bas... plus vers là-bas ou dans l'autre tour... Rien à y faire, je savais que c'était faux, et puis de toute façon, je n'étais plus là.

J'étais plongée dans un semi-coma pendant deux à trois minutes, ne réalisant pas tout-à-fait, et trop à la fois.
Puis je suis revenue à moi et j'ai soupiré. Il a tourné la tête vers moi, et m'a regardée, tellement gentiment, tellement désolé.
J'ai plongé mes yeux dans les siens, bleus, et j'ai fait non de la tête, lentement, dans le sens c'est mort...
Mais il y avait tant de douceur et de compassion dans son regard qu'il me redonnait petit à petit du courage.
J'ai renoué avec celle que j'ai toujours été.
Progressivement, j'ai senti la rage monter à l'intérieur de moi, je bouillais.
Je l'avais fini ce putain de projet. Fini avant tout-le-monde, fini. J'avais perdu cinq week-ends pour ça, il était fini.
Je n'ai pas dit qu'entre-temps, un autre étudiant qu'on connaissait s'était joint à nous, debout, de loin, et essayait également vainement de me rassurer.
Une examinatrice est sortie du couloir interdit et a demandé aux élèves qui attendaient dans le couloir si c'était à eux de passer. A cause des grèves, beaucoup des inscrits aujourd'hui avaient pris du retard et il fallait combler le trou. Mais aucun d'entre eux ne devait passer aujourd'hui. Moi je ne devais passer qu'une heure et demie plus tard, et j'avais dans mon sac, un projet qui n'était même pas encore éclos.
C'est là que l'étudiant qui est resté debout m'a demandé: il est de toi à 100% le projet?
Silence. Silence qui signifiait ne remue pas le couteau dans la plaie.
Il a repris: parce que si c'est le cas, ça se verra.
J'ai ressurgi en moi-même. Quatre fois que je le termine ce programme, quatre fois en une semaine, sans jamais me lamenter, sans jamais pleurer sur mon sort, sans jamais maudire la poisse qui m'est tombée dessus, et j'allais m'arrêter là? A trois mètres de la porte? Avec un projet presque éclos dans mon sac?
Je lui ai fait un sourire qui dépeignait à lui seul l'ironie de la situation:
Non, pas à 100%... A 400%.
Je me suis levée, et j'ai dit à l'examinatrice que je voulais bien passer tout-de-suite. Elle a hoché la tête.
Petite, rondelette, c'était elle qui allait m'évaluer, mais je m'en foutais. Qu'on en finisse.
J'ai traversé le couloir interdit et elle m'a dit de m'installer à ce poste. Je me suis assise, j'ai sorti mes affaires, puis je me suis arrêtée, et je lui ai tout dit. Mon premier projet terminé, le rapport rendu et le projet mal sauvegardé, les erreurs de disquette, le projet pas compilé, le script fermé, tout. J'étais paniquée, j'étais dégoutée, mais j'étais moi, j'ai dit la vérité et j'ai été convaincante.
Elle m'a dit de me calmer, qu'elle me laissait le temps de corriger mes erreurs.
Elle et son collègue sont restés derrière moi au début, je me suis excusée de leur faire perdre leur temps, et elle m'a répondu qu'au contraire, elle voyait que je corrigeais aisément mes erreurs, ce qui prouvait non seulement que c'était mon projet mais en plus que je l'avais déjà fait au moins une fois. J'ai repris mon souffle.
Puis voyant que j'avais encore des erreurs, elle m'a dit: on te laisse un quart d'heure, on fait passer quelqu'un et ce sera à toi après. Je l'ai remerciée. Je lui aurais sauté dessus si elle n'avait pas été mon examinatrice.
Si toutes les petites garces pouvaient être comme elle...

Dix minutes plus tard, son collègue est venu jeter un coup d'oeil, j'avais fini. Je pouvais commencer.
Ils m'ont demandé de faire plusieurs modifications, affichage des points d'intersection en vert, diminution de la vitesse de la balle, modification de la forme des obstacles... J'étais très à l'aise, normal, je l'avais refait quatre fois, je savais exactement où se trouvait chacune des fonctions, ils auraient pu me demander d'effacer tout mon projet et de le refaire que j'en aurais été capable.
Par contre, un hic, c'est que quand les briques sont devenues des pentagones, la balle m'a fait des rebonds sur des obstacles fantomes. Si si. Et même qu'elle sortait du cadre et revenait après. Et même qu'avec la pression qui retombait, j'ai éclaté de rire. Et même que comme l'examinatrice était partie à ce moment-là, j'ai dit à son collègue: elle a rien vu hein... , et qu'il m'a répondu en rigolant: je suis examinateur moi aussi.
Un peu de blablatage sur le projet, des réponses correctes aux questions, et c'était fini. Dix minutes à tout casser.
Dans le doute, suite aux rebonds pentagonaux mystérieux, j'ai hésité, puis je me suis dit que j'étais plus à ça près, et j'ai hasardé: ça a été?
Il a regardé autour de lui pour voir si on pouvait l'entendre, et il m'a dit d'un air convaincu: oui.

Je suis sortie du couloir interdit une quarantaine de minutes après y être entrée, il était assis devant, j'ai couru vers lui et je l'ai serré contre moi pendant quelques secondes.
C'était fini. Finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Avec 36 lettres.
Les yeux plongés dans les siens, je lui ai tout raconté, puis je suis allée en maths avec lui, puis on a refait le chemin ensemble à pieds, il ne pleuvait plus, il faisait beau, il faisait chaud, le temps a toujours été mon allié.
Je suis rentrée chez moi, j'ai allumé la télé en m'affalant sur le canapé un paquet de biscuits à la main, et j'ai regardé rebondir des balles.

Même que Coria a battu Agassi, et que c'est ma nouvelle idole.



:: par leeloo à 23:36 ::
 
 

Fin de la partie

Vous pouvez respirer.



:: par leeloo à 14:29 ::
 
 
lundi, juin 02, 2003

Bon sang

Faites quelquechose, mais qu'elle se calme.



:: par leeloo à 21:04 ::
 
 

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Inspire... Expire... Inspire... Expire...

Mrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.

Chut.
Zennnn.



:: par leeloo à 19:05 ::
 
 
dimanche, juin 01, 2003

En juin, souris à la fleur du matin

Ce matin, une magnifique rose rouge est née sur mon rosier préféré. Celui qui, je pensais, ne passerait pas l'hiver.
Sa première rose de l'année.

Comme mes six autres rosiers, il a été exposé à la neige de janvier, au gel de février, au vent de mars et au soleil de mai sans qu'aucune zone d'ombre ne la protège. La différence, c'est qu'il est plus fragile, et que c'est mon préféré.
Ce matin, quand la nouvelle-née m'a adressé son premier sourire dans sa robe bordeau flamboyante alors que je prenais mon petit déjeuner sur le balcon, j'ai d'abord été agréablement surprise.
Avant de virer à un négatif honteux.

Une rose rouge en ce moment... C'est de la provocation?

Puis je l'ai regardée à nouveau, splendide dans sa robe de gala, je suis montée, j'ai caressé sa peau de velours, j'ai respiré son parfum si délicat, et j'ai éprouvé de la fierté, beaucoup de fierté.
Mon rosier a ressuscité.
Je l'ai aidé à lutter contre l'hostilité de la nature, et pour me remercier, il m'a offert cette rose en ce jour d'anniversaire moins le quart.

Tout ça pour dire, on peut se prendre la tête dans la confusion de ses sentiments, tout en sachant encore se réjouir des bonheurs les plus simples.
Les plus simples, car les plus inattendus.

Un rosier asséché qui fleurit deux mois après, c'est comme un projet mal sauvegardé qu'on termine pour la troisième fois, ou un portable trop longtemps silencieux qui se remet à vibrer.


On n'a pas tous les jours dix huit ans trois quarts.



:: par leeloo à 18:51 ::
 
 

Parce que les autres en parlent tellement mieux

Fond sonore: les yeux revolver

J'ouvre une parenthèse pour faire remarquer qu'Agapi a trouvé the moyen pour ne pas être dérangée pendant ses révisions.
Et si vous vous demandez pourquoi moi je suis encore là, à dix jours de mon premier partiel, je réponds tout simplement: parce qu'on n'est pas encore en juin.
Fin de la parenthèse.

Je ne suis pas allée chez Aglaia depuis ce post, car je n'avais pas le temps de lire ses longues entrées. J'y suis retournée aujourd'hui, et ce que j'y ai lu m'a perturbée.
Pas plus pour le nouveau tournant qu'a pris sa vie que sur la façon dont elle y a fait face.
Elle n'a pas hésité, elle.
Elle ne s'est rien caché, elle.
Elle ne s'est pas mentie, elle.
Pourtant ce qu'elle avait à s'avouer était d'un million de fois plus difficile, plus compromettant et plus délicat.

13 mai (évidemment) : Tout me fait penser à elle. Les gens que je croise et les rues que je fréquente. Il suffit que je me retrouve par hasard dans une rue où nous avons traîné elle et moi, pour que les souvenirs reviennent à moi et que je me replonge dans ces délicieux moments vécus ensemble.
21 mai : L'impression que je ne contrôle plus rien et que tout se mélange à l'intérieur.

J'envie ta force Aglaia, t'as pas idée... J'envie ta maturité...

Sinon, dans la famille j'écris des posts troublants, Primate décrit très bien cette bataille navale des regards, et Beleg... bah c'est Beleg, rien à dire, il est né en début de septembre 1984.
...

Enfin, juste pour ceux qui avaient l'intention de mettre à terre, dans les minutes qui suivent, ma justification des premières lignes, je la remplace par une (autre) citation d'Aglaia : c'est pas ma faute si les pensées qui m'obsèdent m'empêchent de me concentrer…

Alors comme ça on sera plusieurs à se taire.


[ EDIT ] bon, j'ai loupé ma première justification, mais j'ai quand même posté le premier post du mois.



:: par leeloo à 00:00 ::
 
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