j'ai faillit le faire.
(oui les titres sont trompeurs parfois)

A la place, je l'ai allumé avec dix-huit heures de retard...
Et c'est tout.
Oui, c'est tout!
Fin du post.

Ami lecteur, si tu as payé pour lire ce post, tu t'es fait avoir.

Le plus dur n'est pas de descendre de son petit nuage. Non, le plus dur est de renouer avec le quotidien.
Pendant deux semaines, j'étais légère. Je ne pensais à rien.

Depuis que je suis rentrée, je ne fais plus rien de ce que je faisais avant de partir.
Même mes posts sont différents.
Au lieu de dire que ça me saoule sévère d'être ici et que je serais bien restée là-bas deux semaines de plus, j'ai préféré tourner en dérision les quelques souvenirs risibles de cette quinzaine inoubliable.
Je n'ai cherché à recontacter personne. J'éteins msn à chaque connection, parfois je ne réponds même pas au téléphone.

Mais voilà... La vie reprend son cours.
Tout ce que j'avais refusé d'emporter avec moi m'attend à mon retour.
Rien n'a changé ici. Seule la vision des choses est différente.
Ou la manière de les ignorer...
Mais on n'ignore pas son quotidien.

On n'ignore pas la pluie qui tombe devant sa fenêtre.
On n'ignore pas la proposition de job de son ex-chef.
On n'ignore pas ses doigts engourdis sur le piano.
On n'ignore pas le bébé que l'on prend dans ses bras.
On n'ignore pas l'anniversaire de son grand-père.
Ni le sien qui approche trop rapidement.
On n'ignore pas le pc qui sature.
On n'ignore pas les commentaires de ses lecteurs...
On n'ignore pas les promesses qu'on a faites.

Et on sait qu'en répondant à ce mail, on reprendra sa vie là où on l'a laissée.

Je n'ai rien à répondre puisqu'effectivement j'y ai joué de mon plein gré. (en fait c'est à cause des autres (toujours les autres), tout-le-monde semblait accro alors je me suis dit par défi "je vais essayer de toute façon moi je ne suis pas très jeu, j'aurai quitté dans 5 minutes")

Non, la raison pour laquelle je poste, c'est que... Pappolene, si je suis allée sur ton blog c'est parce que je me suis dit que... PEUT-ETRE... t'allais y commenter mon post puisque les commentaires ne marchaient pas...

...

Et ça, ça se passe de commentaire.

Pappolene , pour ça je te maudis. J'ai les yeux défoncés.
Marvin et Manon, pour ça, je vous execre. Rien à rajouter.
Temporel, pour ça, je t'applaudis. A des archives près, tu lis dans mes pensées.

Et Backblog, tu me gaves.

(2nd degré bien-sûr -même si vous ne pourrez pas commenter)

Pour marcher, mettez vous sur la pointe des pieds sans fléchir les jambes. Ou posez vos talons et écartez un peu les jambes.

Pour descendre les marches, mettez vous face à la rampe et fléchissez à peine la jambe pour atteindre la marche inférieure.

Pour monter les marches, faîtes le 1/2 par 1/2.

Pour vous asseoir, placez vous un mètre devant la chaise et posez vos fesses sans décoller les pieds.
Préférez une chaise haute à une chaise basse; rester debout à une chaise haute.

Si vous n'appliquez ces quelques règles de survie, vous risquez une extinction de voix à force de crier de douleur, ou de dévisser vos genoux.

C'était un extrait de Comment survivre à ses courbatures?, la suite d'Un quart d'heure dans une pyramide.

Emersion bis

De retour au temple de mes pensées les plus intimes, à l'aube du quatrième mois de crue.
Je vous quitte, faucons et beliers, flamands et marchands.
Je vous quitte, merveilles du monde et eau sacrée.
Je me remets de mes courbatures d'egyptologue et reviens très vite vous conter de nouvelles légendes en arborant fièrement mon bronzage pyramidal.

Pas de mise en page, pas de rétrécissement, et quelques mauvais cadrages parce que pas de choix.

De retour au temple de mes pensées les plus intimes, à l'aube du quatrième mois de crue.
Je vous quitte, faucons et beliers, flamands et marchands.
Je vous quitte, merveilles du monde et eau sacrée.
Je me remets de mes courbatures d'egyptologue et reviens très vite vous conter de nouvelles légendes en arborant fièrement mon bronzage pyramidal.

Bravo à Marvin d'abord, et à Manon ensuite, pour la solution du jeu.

Voilà, les valises sont bouclées, le taxi arrive dans vingt minutes.
J'arrête de me (vous) prendre la tête avec mes gauche-droite-ouest-est puisque je pars... au sud.
Mais où?

Voilà, alors tout spécialement pour ceux qui surfent sur mon blog pendant leurs heures de travail à la recherche d'une petite nouveauté pour passer le temps, j'ai laissé de quoi les occuper pendant mon absence.
Vous connaissez le jeu des mots croisés, vous connaissez le jeu des mots fléchés, mais connaissez-vous le jeu des mots décomposés?

J'ai éparpillé dans tout mon blog des lettres de cette couleur, de cette couleur, et de cette couleur. Sachant qu'en les rassemblant selon leur couleur, vous pourrez former trois mots.
L'un de ces trois mots étant le nom du pays où je serai en train de faire bronzette, les deux autres appartenant à deux titres de films que, je pense, vous connaissez, et qui se passent dans le pays en question.

J'espère que vous avez compris parce que je ne serai plus là pour vous réexpliquer.

Bon comme je suis gentille, je vais vous donner une petite indication: le nom du pays comporte 6 lettres, les deux autres mots 6 et 7 lettres.
et comme je viens de réaliser que la première et la dernière couleur se ressemblait, je vous donne un indice supplémentaire, la première couleur correspond au pays.

Maintenant, si vous avez trouvé, ou que vous voulez pas chercher, et que vous vous ennuyez, vous pouvez toujours essayer de trouver le prénom (parce qu'il s'agissait d'un prénom), ou/et participer au concours.

Sur ce, je vous laisse avec la phrase du jour:

Bonnes vacances!

Ce que j'aime pas quand je repasse, c'est que des fois je fais des mauvais plis bien marqués que je n'arrive plus à enlever.

Cette année par exemple, je vais me la jouer miss Ile de France avec ma chemise.

Des posts qui disparaissent.

C'est fou.

Bon je vous laisserai réfléchir aux deux derniers posts pendant deux semaines. Ptet que si vous êtes sage, je vous donnerai même la réponse du deuxième ce soir.

En attendant, tout-à-l'heure, en sortant du métro, je vois un unique bus devant l'arrêt (terminus), j'accélère le pas pour ne pas le louper, quand:

- s'il vous plait mademoiselle

Je m'arrête et me retourne:

- oui?

Un jeune homme à peine plus jeune que moi, les cheveux longs en pétard, s'avance vers moi:

- est-ce que vous auriez 30 centimes à me dépanner s'il vous plait?

Je suis tellement préoccupée par mon bus, que je ne me fais pas attendre. Je cherche dans mon porte-monnaie, mais bien-sûr, c'est toujours quand on veut faire vite qu'on n'y arrive pas.

- vous voulez bien avancer vers l'arrêt s'il vous plait?
- ah c'est pour le bus?
- oui

On avance. Deux pièces de 20 centimes, c'est tout ce que trouve.

- tenez, quarante
- merci mademoiselle, vous êtes un amour. si vous voulez, je vous paie un pot pour vous remercier...

...

C'était quoi ça? De la drague new generation?

Et elle a faillit me couter cher, cette crevarde.
Mais comme tout est bien qui finit bien... tout est bien et a bien fini.

Pourvu qu'elle ne refrappe pas demain.

Encore un post à méditer...

Le générique de swimming pool, le terminus de la ligne 14, le commentaire chez Pappolene, le dit de tianyi, le cadeau d'anniversaire, l'oncle de Rennes, la station de métro, l'employée modèle, le gagnant du maillon faible, la rue Arago, le proverbe de Larochefoucault, le proverbe de Mauriac, le prof d'éco, le beau prépa... et maintenant les critiques du livre que je viens d'acheter; je n'ai qu'une chose à te dire, à toi qui n'en fais qu'à ta tête: ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit, ça suffit.....................

J'explique mon titre.
Pappolene (si vous avez visual basic ne cliquez pas, ses commentaires déconnent et y a 36 messages d'erreur qui s'affichent, désolée pour la contre-pub jeune fille) dit dans l'un de ses derniers posts qu'elle allait elle-même lister ses choses à faire, et que c'est parce qu'on a le même cerveau. Je réponds qu'à mon tour j'avais l'intention de délister progressivement les choses faîtes sur ma liste, ce qu'elle a elle-même fait.
Je constate aussi qu'elle a remis ses archives manuellement, ce que j'ai fait ce matin.
Voilà, tout ça pour dire que si parfois on part dans des délires que nous-même on ne comprend pas forcément, faut pas nous en vouloir, on n'a qu'un cerveau pour deux...

C'était la révélation du jour.

Et LA SEULE svp.

(je suis sûre que vous ne comprenez rien à ce post)

Donc voici ma première liste remise à jour (la deuxième c'est pour plus tard):
poste, pharmacie, (medecin) sont tous fermés au même moment ces généralistes, la redoute, mongallet, fnac (ne pas oublier la carte cette fois), banque, printemps, carte de transport, et auto-école.

Et je continue à répondre à vos questions concernant le concours dans l'autre post.

Premièrement, au cas où demain je me connecterais avant d'avoir fait ce que j'ai à faire, je tiens à me rappeler tout ça: poste, pharmacie, medecin, la redoute, mongallet, fnac (ne pas oublier la carte cette fois), banque, printemps, carte de transport, et auto-école.
Et au cas où je me connecterais après avoir fini tout ça: lessive, épilation, fringues à emporter, fringues qui trainent par terre, trousse de toilette, mails, textos pour les adresses je le ferai ce soir (oh là vous arrivez à lire ce que je ferai ce soir??), carte à vider, deuxième carte et carte d'étudiants à retrouver.
Et si je persiste vraiment: pense à ton dos, bordel.

Deuxièmement, message à une personne qui m'a écrit hier: ton e-mail n'est pas valide, désolée, mais la réponse est prête depuis ce matin très très très tôt (une heure).
Donc si tu m'as écrit hier et que je ne t'ai pas répondu, redonne moi une adresse qui ne plante pas.
(par contre si tu m'as écrit un autre jour et que je t'ai pas répondu, c'est normal... regarde bien, tu es dans la deuxième liste en haut, je ne t'ai pas oublié; ça ne dépend pas des gens mais des jours, mes excuses)

Troisièmement, l'album photos (que j'ai nommé photolog mais je changerai à la rentrée) est prêt, et un petit concours dans la joie et la bonne humeur (que vous pouvez retrouver dans les semences) vous attend.

Ce sera tout pour ce soir.

Le lendemain, c'est l'excursion londonienne.
Je ne cache pas que malgré le mouchoir, je ne l'ai toujours pas sorti du lot. Mon but premier étant de m'éclater, et par la même occasion, améliorer mon anglais.
Je dois aussi préciser qu'à l'époque, j'étais avec un jeune homme depuis cinq mois, mais avec qui ça n'allait pas fort puisque, bien que lui était fou de moi, sans me vanter, moi j'éprouvais pour lui à peine de la tendresse, et encore. (si je dis que c'est celui qui a succédé à Guillaume, peut-être que ceux qui suivent comprendront)

Donc ce mercredi, on prend le car pour un périple londonien.
Il y a suffisamment de place pour que chacun monopolise deux places. Bien-sûr il est derrière moi.
On discute à travers le trou entre mes deux fauteuils, on rigole bien, je l'aime bien.
Le soir, il insiste pour que je dine avec lui et une partie du groupe. Je décline avec regret: ma famille m'attend.

Le lendemain, jeudi, les cours reprennent.
Il a pour voisine de droite, une petite allumeuse de quatorze ans (que j'ai revue fin décembre dernier mais les archives font grève) qui prend des pilules pour grandir, la carte de crédit de son père, et qui lui chante lady marmalade dans les oreilles.
Il rigole bien avec elle, c'est la désillusion.
A l'époque, une de plus.

L'après-midi, on fait de la gondole.
Sur le chemin, je discute avec un autre mec. Je veux garder mes distances avec lui. Alors que la veille, j'avais commencé à le sortir du lot, je réalise qu'il n'est pas comme ça qu'avec moi; que moi, je ne sors pas de son lot.
On s'arrête un instant pour s'abriter (parce qu'il pleut), et il en profite pour venir vers moi.
Je suis un peu distante au début, puis je reprends vite confiance. Je suis comme ça moi.
On est sur la même gondole, en trio, mais la troisième personne a du se sentir bien seule...

Le soir, on se retrouve tous au pub. Soirée formidable. Riche en fous rires... et en sourires.

Le lendemain soir, le rendez-vous au lieu au parc.
Le parc, c'est en fait une grande pelouse.
Ceux qui fument fument, ceux qui boivent boivent; je ne dis pas à quelle catégorie j'appartiens, j'avoue que je ne suis pas toujours toute sage.
Mais ce soir là, je ne consomme pas, et lui non plus.
Peu à peu, nos esprits lucides s'éloignent de ceux des autres.
On décide d'aller au pub de la veille. Tous les deux.
Autour d'un jus d'orange pressé (soirée sans alcool j'ai dit), on en dit un peu plus sur nous.
Après une heure de discussion, nos montres nous rappellent que le dernier bus va partir sans nous.
Il insiste pour m'inviter. Je refuse, mais il est catégorique.
C'est la première fois que quelqu'un accomplit cet exploit.
Je le lui dis.
Il en est fier.

Bien qu'en attendant le bus, on se réfugie sous un abri abandonné d'une rue déserte dans l'intimité de la nuit, il ne se passe rien.

Le lendemain matin, j'appelle mon copain pour rompre.
De loin et au téléphone, ça aurait été de la lacheté si j'avais eu le choix. Mais je ne l'avais pas.

On a rendez-vous avec les autres à quatorze heures, en attendant, je décide de faire un tour en ville.
Après un quart d'heure de flanerie, je croise, à ma grande surprise, son chemin.
On décide de déjeuner dans le parc.

C'est au même endroit qu'on se retrouvera tous le soir.
Ce soir là, le ciel met le paquet.
Alors qu'on était une dizaine assis en cercle comme autour d'un feu de camp, certains mecs repèrent des filles invisibles au loin qu'ils vont draguer (invisibles parce que je ne vois pas où elles sont), les filles partent aux toilettes se remettre de leur consommation, même les deux frères coincés et réservés désertent on ne sait où, il faut être là pour le croire, il ne reste que nous deux au milieu de dix imperméables éparpillés par-ci par-là.

Alors ce qui doit arriver arrive.
A Cambridge, même en aout, il ne fait pas chaud.
Je profite de ma frigorification progressive pour donner le signal: je me recroqueville, la tête sur les genoux, pour me réchauffer.
Il ne se fait pas prier.
Je sens son bras passer autour de moi, et l'entend murmurer:

- t'as froid?

...

- un peu

...

- tu veux que je te réchauffe?

...

Silence, puis je sors la tête, et la pose sur son épaule.
Il m'embrasse sur le front.
On entend les autres revenir, je m'éloigne rapidement de lui (je raconterai un jour pourquoi).
Ils nous racontent ce qu'ils ont fait, mais je ne retiens rien.
On trouve un prétexte pour s'éloigner: on va se promener.
En chemin, on rencontre les filles qui reviennent des toilettes, mais on a gardé une distance de sécurité entre nous.
Ce n'est qu'une fois arrivés dans la galerie commerciale déserte qu'il me prend dans ses bras et m'embrasse.

On est le 4 aout 2001, il est 22h20 heure locale, 23h20 heure française.
Ça fait deux ans jour pour jour, heure pour heure que j'ai tourné à gauche...

Seulement à l'époque, c'était à droite.

Le lendemain, c'est le début des cours.
Pour nous mettre dans le bain, on nous fait passer un test d'écrit individuel, et un test d'oral... en duo.
Je passe avec lui.
On se pose des questions banales en anglais, que fais-tu comme études, que font tes parents etc...
Je viens de passer en terminale, et je réponds que j'envisage de faire du droit. En retournant dans la salle, il me dit qu'à la rentrée il entame une première année de droit. Je lui réponds qu'effectivement j'avais envisagé de faire du droit à un moment, mais que l'idée a fait sa route et que si j'ai répondu ça, c'est parce que c'était la première réponse qui m'est venue à l'esprit.
Il rit.
Je souris.

Le soir, on se retrouve tous en boîte pour une soirée censée rapprocher les étudiants.
Je dis censée parce que le groupe était déjà bien soudé.
Après trois heures fort sympathiques, c'est l'accident.
Je marche sur un couvercle de poubelle en acier noir (dans le noir) qui trainait par terre et qui laisse une entaille profonde de presque un centimètre sur le devant de ma cheville.
Ma colocatrice m'accompagne aux toilettes, je suis à deux doigts de m'évanouir quand je constate l'ampleur des dégats. Je ne décrirai pas ce que j'ai vu.
Je retourne sur la piste de danse pour demander à l'accompagnatrice si par hasard elle n'aurait pas emmené sa trousse à pharmacie pour aller danser, et là, dans un élan héroïque, il me tend un mouchoir.

Cette cicatrice prendra une valeur symbolique.
Je constate aujourd'hui qu'elle a presque disparu.

On est le 29 juillet 2001, il est vingt-deux heures.
Du haut de la mezzanine de mon ancien appartement, j'essaie de rejoindre Morphée. Vainement, puisque la boule qui s'est emparée de mon estomac semble bien décidée à compromettre ma nuit.
Une heure plus tard, je ne dors toujours pas. J'envoie un texto à Phil, avec qui je n'avais échangé, à l'époque, qu'un mois de confidences, pour lui faire part de mes angoisses.
Angoisses injustifiées, mais bien présentes.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce séjour va mal se passer. Pire encore, il va se passer quelquechose d'affreux.
La réponse qu'il me retourne est le plus vieux texto stocké dans mon portable:
ne t'inquiète pas, tout va bien se passer, c'est moi qui te le dit, et je ne vois pas pourquoi je te mentirais.
Je m'endors tant bien que mal.

Quelques heures plus tard, je me réveille et me prépare. C'est mon papa qui m'accompagne en voiture.
Quand j'arrive à la gare, une demi-douzaine de personnes est déjà là, environ la moitié du groupe.
Je les regarde discrêtement, puis je regarde ailleurs, j'attends, comme tout-le-monde.
Quand la dernière personne arrive, je dis au revoir à mon papa, et je suis le petit groupe.

En attendant l'eurostar, le silence commence à se dissiper. C'est du coté des garçons qu'il se rompt en premier (parce qu'on s'était regroupé les filles d'un coté et les garçons de l'autre, ce qui nous laissait en minorité puisqu'on était cinq filles et sept garçons).

Peu à peu, le voyage rapproche le groupe.
Ça fera toujours une journée de gagnée puisque c'est avec cinq heures de retard qu'on arrive dans nos familles d'accueil.

Ce jour-là, je ne l'avais pas remarqué.
Il me rappellera plus tard qu'en attendant les taxis, il m'avait demandé l'indicatif pour appeler en France.

J'ai les ongles tout bleus et le dos tout cassé, mais ça y est, le nouveau layout est arrivé.
Plus léger, moins chargé, petite pensée pour mes lecteurs aux connections lentes.

Certaines pages annoncées dans le menu ne sont pas complètes, voire indisponibles, mon dos m'ayant interrompue ce soir, après un week-end de coopération dont je lui en suis reconnaissante.
N'hésitez pas à consulter les autres pages en attendant, je me suis bien amusée à les décorer.

Si certains liens sont ambigus, passez la souris dessus pour en avoir une description.

Par contre, si du texte apparait en Arial, n'hésitez pas à me le signaler. J'offre en récompense, une police plus agréable.

Parenthèse 1: la dernière fois que j'ai changé mon layout, c'était en mai, quand mes idées ont commencé à s'emmêler et que j'ai voulu les ignorer en m'occupant.
Peut-être ce nouveau layout (toujours pas satisfaisant, certes) annonce t-il la fin prochaine de ces hésitations?

Parenthèse 2: en attendant, on est le 4 aout...

Parenthèse 3: du coup, j'en ai honte de dire pourquoi je n'ai pas réussi à m'endormir hier soir.

Finalement ce post non plus, je n'arrive pas à le conclure.

Allez, je vous raconte.

Ce matin, ma petite crevette de soeur s'est réveillée à 10h20. Bon je sais, c'est l'heure à laquelle vous vous couchez, mais ma soeur, elle n'a que huit ans, elle ne va pas encore en boite, alors à 10h20 elle doit au moins prendre son petit déjeuner si elle ne veut pas être décalée, surtout qu'elle met au moins une heure pour manger deux tartines.
Je sais, je vais finir grand-mère avant l'age... bref.
Donc ce matin elle est venue dans ma chambre après sa toilette, et elle s'est couchée sur mon lit pendant que je layoutais devant mon pc. (si tout se passe bien demain mon blog sera passé chez le coiffeur, ça fait un mois que je le dis, si quelqu'un lit les semences...)
Donc je lui dis que bon ça suffit de trainer, soit elle va s'habiller, soit elle va déjeuner, et elle aura le droit de revenir qu'une fois qu'elle aura fait les deux. (punaise j'ai dit ça, je me fais peur des fois)
Donc, en soeur obéissante du matin (car pas réveillée), elle sort de ma chambre.
Devant le pc, je suis dos à la porte.
Je continue mon layoutage, balisage et compagnie, quand j'entends derrière moi:

- gauche ou droite?

Mes doigts s'immobilisent. Je lève la tête sans me retourner, mon premier reflexe est de me dire qu'elle se fiche de moi comme Manon ou Wilou dans les derniers comments, comme tous ceux qui m'ont lue et à qui j'ai rabaché cette phrase pendant un mois; le deuxième est de demander:

- t'as dit quoi?

Elle répète:

- gauche ou droite?

Là je réalise que JE N'AI JAMAIS PARLE DE ÇA A MA SOEUR!
ET MA SOEUR NE LIT PAS MON BLOG!
Vlan ma chaise fait demi-tour, je la regarde.
Du couloir, elle me sourit innocemment, l'index gauche pointé vers la salle de bains, l'index droit vers les escaliers.

Je reste bouche bée comme une idiote pendant plusieurs secondes, puis j'éclate d'un rire nerveux, je me lève, et la prends dans mes bras.

- va à gauche ma grande, va t'habiller

Elle ne bouge pas, puis se dégage.

- non à droite, je préfère

J'arrête de rire et la regarde, surprise, horrifiée...
Elle m'adresse un regard désolé en haussant les épaules, et descend bruyamment les escaliers.

Pour conclure ce post, il faut dire la phrase qui tue, c'est pour ça que je ne concluerai pas.

Quand je disais qu'on changeait de sujet, j'avais complètement oublié ça...
Et je pensais pas que ma petite soeur allait s'y mettre aussi...
Oh loloooo...

Bon chut Leeloo, t'as promis.

...

La crevette constitue l'une des principales richesses naturelles de la Guyane, bien loin devant l'exploitation du bois tropical et peu après l'extraction de l'or. Cette ressource est cependant fragile car les crevettes, tout particulièrement les plus jeunes, sont très sensibles aux variations de l'environnement. Pendant près de six ans, une équipe de chercheurs de l'IRD a entrepris une étude sur le cycle de vie de la crevette pénéide (Penaeus subtilis) en Guyane, afin de combler les lacunes des connaissances sur la biologie de cette espèce dans la région. Les informations recueillies ont permis d'avancer des hypothèses nouvelles soulignant les particularités de la dynamique de la crevette sur le littoral guyanais.

...

Pour connaître la suite de cet article, cliquez ici.

Pour les besoins de ce post, on va appeler Jean-Pierre mon chef d'atelier, parce que chef d'atelier ça fait trop long.

Leeloo : Jean-Pierre je voulais juste vous dire au revoir
Jean-Pierre : pourquoi?
Leeloo : bah j'ai fini
Jean-Pierre : ah bon? et tu veux pas continuer?
Leeloo : non c'est déjà pas mal tout ça
Jean-Pierre : et moi qui croyais que tu continuais
Leeloo : non Jean-Pierre, c'est mon dernier jour

Toute ressemblance avec un jeu télévisé est involontaire.

Punaise ça y est, c'est fini!

J'ai dit au revoir à ma chef qui partait en voyage d'affaires ce matin. (donc je me suis tapé les pliages)
J'ai enlevé les étiquettes des cintres. (j'ai les doigts tout collés)
J'ai mangé pour la dernière fois à la cantine de là-bas. (j'ai mal au ventre)
Je suis allée rendre des articles pour ma chef. (j'ai mis vingt minutes pour trouver le rayon)
Je suis rentrée finir des pliages. (les pantalons que je déteste)
J'ai dit au revoir à mes collègues. (aux dos défoncés)
J'ai effacé les cookies du pc. (mais blogger ouvre toujours ma page sans mot de passe)
J'ai empoché mon salaire. (de misère)
Et j'ai respiré un bon bol d'air pur. (du métro)

C'est les vacances!!! (je vais m'ennuyer!!)

Et je suis enfin en vacances!
Fini le job! Je vais pouvoir m'ennuyer tranquillement à la maison puisqu'il n'y a plus personne personne sur Paris, youpiiii!
Bon le bon coté, c'est que mon dos va avoir le temps de s'en remettre avant que lui et moi ne partions en vacances.
Je vais quand même aller voir un médecin si ça me fait encore mal après le week-end, la dernière fois il m'avait trouvé un début de scoliose, j'espère que ça ne s'est pas empiré.
De toute façon c'est ma faute; quand j'étais petite, je m'affalais tout le temps sur mon bureau pour travailler, et voilà le résultat. Maintenant je fais attention.
Et je fais attention aussi quand ma soeur courbe trop le dos.
D'abord je ne veux pas qu'à même pas dix-neuf ans, après un mois de pliages, elle ne puisse même plus s'asseoir devant un pc pour passer son temps parce qu'elle n'a pas d'amis (sur Paris bien-sûr, ooooh tout de suite).
Ensuite parce que c'est moche.

Ce serait quand même dommage qu'à trente ans, on ressemble à des crevettes, vous n'êtes pas d'accord?