New Blogger m'a fait recommencer mon post, s'il y a des erreurs je corrigerai demain, j'ai le dos en compote (idem pour les comments). PP. (pre-post) je réalise que ce post est horriblement chiant.
Balance
[ EDIT demain] Il n'y avait pas d'erreurs dans le post, apparemment c'est le post lui-même qui en était une.
Parce que ce job m'aura défoncé le dos, je ne peux même plus rester assise. Ni debout. Ni allongée. ...
En fait la seule position qui ne me fasse pas mal au bout de trois secondes, c'est celle du grand écart. Et bon, comme la souplesse et moi ça fait trois... bon bref le deuxième post sera pour un autre jour quoi. Vous pouvez relire le dernier post en attendant que je sois apte à répondre à vos comments, ou relire les posts qui sont tombés depuis vendredi, des fois que vous en auriez loupé un tellement y en a eus.
Juste pour vous donner une idée de mon état d'esprit, je crois que ce soir, pour la première fois, je réalise que je suis réellement en train de prendre deux routes en même temps. Les jours précédents, je penchais d'un coté puis de l'autre, mais ce soir, après un week-end ciné/coup-monté et un début de semaine presque-rupture/réconciliation, je penche autant d'un coté que de l'autre.
...
Et je viens d'avoir la preuve que Dieu me surveille: quand j'ai parlé du grand écart, ça n'avait rien à voir, mais je me rends compte que ça illustre merveilleusement ce que j'ai écrit par la suite: une jambe à gauche, une jambe à droite. Punaise, je me fais peur des fois.
Bon il faut vraiment que je m'arrête là, ça fait deux mois que je conduis. Mais au milieu de la route.
Je finis donc ce que j'ai commencé dans le (1). Je rappelle que le premier argument était que j'avais déjà éprouvé plusieurs fois de l'attirance pour un ami proche sans pour autant que ça devienne sérieux (je dirais même plus: ce n'est jamais devenu sérieux). C'est d'ailleurs un peu pour ça que j'étais dégoutée y a un mois, parce que j'étais persuadée qu'il aurait eu la même destinée que les autres si je n'en avais pas parlé; parce que quand on en parle, ça prend de l'ampleur parce qu'il y a toujours quelqu'un pour le rappeler, alors que quand on n'en parle pas, ça se dissout peu à peu et pfffffioou un jour plus rien. Bon le truc c'est que je ne saurai jamais si j'en serais arrivée là si j'avais tout gardé pour moi, c'est ça qu'est drole...
Le deuxième argument, c'est... qu'on n'est pas compatibles. (bonjour il est 14h15 vous êtes bien sur AB1 la chaine de tous les sitcoms...) Bien-sûr il y a beaucoup de critères que je recherche chez un mec et que je retrouve chez lui, des critères importants sinon il ne m'attirerait pas, mais y a des petits détails qui, je suis sûre, deviendraient de gros inconvénients si on sortait ensemble. Par exemple ses potes de Dijon... Bon alors je tiens à préciser que je suis tout sauf une copine collante, mais alors loin de là. En amour, je ne suis absolument pas possessive. Seulement, si je suis sa copine, j'estime qu'il doit passer au moins autant de temps avec moi qu'avec un même groupe de potes. C'est-à-dire 50/50 s'il n'a qu'un groupe de potes, 33/33/33 s'il a deux groupes de potes etc... Remarquez quand même que dans le cas 2, il passe plus de temps avec ses potes qu'avec moi, alors le premier qui dit que je suis collante... Et bref donc, avec lui, je suis certaine que ses amis passeront bien avant moi; la preuve, à l'heure où je vous parle, je ne suis qu'une amie... Un autre exemple, c'est qu'il est du genre à sortir le soir et tout, et pas moi.
Et puis d'autres trucs, et aussi des trucs que j'aime chez lui, mais tout ça c'est pour le post suivant, on m'appelle en bas.
- le pourquoi du comment qui me fait croire que je ne veux pas tourner à droite (auto-analyse (2)) - le tableau récapitulatif de ce qui me plait et me déplait à gauche et à droite
Ce n'est pas du tout évident dans ces conditions (cf dernier post), merci d'être indulgent en cas de retard. Je vais me dégonfler les yeux.
Je vais essayer de coucher ici ce que je ressens. Vous êtes plus nombreux à penser que je suis amoureuse de lui, la démocratie veut que vous ayiez raison, et peut-être que moi aussi... mais je crois que ce n'est pas le cas. Je tiens à lui, c'est sûr. Je l'aime beaucoup. Mais de là à supprimer le beaucoup, je ne crois pas... Même avant ces deux jours, je ne pensais pas que c'était de l'amour, mais de l'attirance. Il m'attire encore, c'est sûr. Mais tous mes vrais amis masculins m'ont attirée pendant un moment, c'est d'ailleurs le stade qui les fait passer de amis tout court à vrais amis. (attention Wilou m'a prêté son déguisement du Père Fouras) C'est quoi la différence? Bah un ami, c'est pas encore très stable, c'est quelqu'un de très proche mais de tellement proche que je peux en tomber amoureuse. Un vrai ami, c'est quelqu'un qui m'a attirée, étant ami, avec qui je me suis imaginée sortir (pour faire soft parfois...), et qui a dépassé ce stade, c'est-à-dire qu'il ne m'attire plus du tout, et ne m'attirera probablement plus jamais. Je suis sûre que je pourrais regarder un film X avec lui qu'il ne se passera rien.
Par contre attention, le piège c'est que dans mes posts, le mot ami sert à désigner ces deux classes d'amitié.
Bon la suite dans trois heures, mon film commence, je vous laisse digérer ça d'abord. Si ça ne passe pas, prenez un verre d'eau. Si ça ne passe toujours pas, prenez un verre de whisky.
On me l'avait jamais fait ce coup là, t'es quand meme sacrément rusé... Et absolument adorable... tu t'en sors bien. J'ai envie de te dire JE TE DETESTE d'avoir fait ça en douce, mais comment peut-on te détester... tu m'as collé un sourire au visage pour la soirée. ne change pas... je t'adore
Acte X Excusez l'ambiguité du titre Je rappelle qu'il ne s'est rien passé...
Quand ça ne va pas fort, il faut toujours essayer de remonter la pente.
Puisque la blogosphère se vide, puisque la liste msn s'empourpre, puisque les amis sont partis, puisqu'il n'y a rien à la télé, puisque les livres sont trop longs, puisque tout-le-monde fait ses bagages, (puisque tu pars...) Leeloo décide de regarder un film pour se changer les idées. Mais avant même qu'elle ait fait son choix, une amie de fac se connecte. La seule, parmi ceux qui le connaissent, à être au courant de ses sentiments ambigüs pour lui.
Leeloo lui raconte tout, le code, le mail, le cinéma, ce qui s'est (pas) passé, ce qu'elle ressent depuis cet après-midi, ce qu'elle ressent depuis quelques heures. Elle la rassure un peu, la laisse parler. Elle ne sait pas quoi répondre, c'est un peu normal. Leeloo sait qu'elle-même n'aurait pas trouvé les mots, mais parfois on n'y peut rien, même en comprenant la personne en face, ça fait mal de se sentir incomprise.
Alors comme si c'était la seule chose qui pouvait la consoler, elle cherche dans son sac le ticket du cinéma. La seule preuve concrète de leur rendez-vous. Elle veut le toucher, le poser à coté d'elle, se remettre en mémoire son après-midi. Ce n'est pas n'importe quel ticket...
Sa main droite le reconnait à sa surface lisse, le sort, et le pose sur son bureau. Elle continue sa discussion, quand son regard se pose sur le billet...
...
Qu'est-ce que ça veut dire? ...
Dans le doute, elle se renseigne auprès de son interlocutrice:
- dis moi, quand tu prends une place à tarif réduit au ciné, c'est écrit sur le ticket non? - euh... je crois bien, pourquoi?
Elle lui explique ce qu'elle vient de voir sur le sien. Son interlocutrice ne se fait pas prier.
- je crois pas que ça soit écrit tarif plein s'il a eu 60% de réduction... je pense surtout qu'il est vraiment gentil...
Leeloo sourit au fur et à mesure qu'elle réalise la supercherie. Elle se remémore les détails qui auraient du la faire réagir. Le sujet des 60% de réduction abordé qu'au deuxième message, la rapidité avec laquelle il lui a montré sa soi-disant carte dans la queue, la façon dont il s'est écarté d'elle avant d'aller en caisse, la caissière qui n'a même pas eu le temps de donner le tarif, les tickets qu'il a gardés accolés même au moment d'entrer dans la salle, l'hésitation qui a ralenti son geste au moment de les séparer, et le silence qui en a suivi...
Et si elle avait demandé à voir cette carte? Et si elle était allée en caisse avec lui? Et si elle avait regardé le ticket avant de le mettre dans son sac? ...
Cet idiot, même dans son absence, a réussi à lui redonner le sourire.
Quand elle rentre chez elle, elle est sereine, en paix avec elle-même. Ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien. Depuis que le doute a brusquement plané sur ses sentiments. Elle se sent libérée, soulagée.
Toute la soirée, le souvenir de cet après-midi hante ses pensées. Elle repense à ses gentilles paroles, à ses regards troublants... à leurs sourires complices... La plupart du temps, ils n'avaient pas besoin de se parler.
Puis elle se remémore la phrase qu'il a prononcée avant de partir:
C'est ici que nos chemins se séparent... pendant un mois
Son regard s'éloigne. Un mois... Elle qui avait appris à supporter la distance pendant deux ans, appréhende sensiblement ces trente jours qui viennent à peine de s'entamer.
Il lui manque déjà... Elle aurait tellement aimé l'appeler, lui parler, entendre sa voix. Sa voix qui faisait vibrer tout son être certains matins au téléphone. Des bonjour murmurés avec douceur...
Mais elle savait qu'il était à une soirée. Elle savait qu'il partait le lendemain. Dans son coin perdu sans réseau. Elle savait qu'elle n'aurait pas de nouvelles de lui pendant un mois. Bon sang, passer un après-midi si agréable la veille des séparations, c'était suicidaire!
Le blues la rattrape comme le bleu de ses yeux la hante. Elle lui écrit. Elle le remercie pour cet après-midi qu'elle a trouvé très sympathique, elle ne sait pas ce qu'elle aurait fait toute seule par ce temps. Elle lui avoue que mine de rien, il va lui manquer pendant ce mois. Elle avait pris l'habitude de lui parler, elle. Puis elle envoie le mail.
Il n'y a personne avec qui discuter ce soir. Finalement, elle ne se sent pas si bien.
Leeloo : tiens je suis encore à la place 13 Lui : ah bah d'habitude c'est moi Leeloo : si tu veux on échange! (je me retrouverais à gauche et toi à droite...) Lui : non je suis bien content de ne pas l'avoir, ça me porte la poisse le 13 Leeloo : ah non moi pas moi... enfin pas trop
Elle commence à marcher, et, alors qu'elle croyait son coeur allourdi par la séparation, se sent soudainement très légère. Elle sourit. Les gouttes lui tombent dessus à n'en plus finir. Elle est trempée.
Elle repense à son regard. Quand il se pose sur elle, elle se sent importante. Il faudra qu'elle lui demande sa recette, une dose de complicité et deux de tendresse? Elle repense à leurs interruptions au milieu du film pour remettre, de façon synchronisée, la bouteille d'eau dissipée en place; à leurs mains qui s'effleurent, qui s'évitent. Elle repense à ce fauteuil double dont ils n'ont pas baissé le bras central, le séparateur; à son amie Meg qui disait, à la fête du cinéma, qu'il fallait qu'elle aille voir un film avec lui dans ce cinéma ne serait-ce que pour les fauteuils. Elle repense à ses pensées vagabondes pendant le film, l'envie qu'elle avait de se décaler vers la gauche et de se blottir dans ses bras, la tête sur son épaule. Elle repense à sa gène à lui quand elle a manifesté son intention de déposer sur sa joue droite un témoignage de sa reconnaissance; au court silence qui en a suivi et qu'elle a du briser. Elle repense à tout ce qui s'est passé, qui aurait pu se passer, et qui ne s'est pas passé, et elle se sent bien.
Tout s'est déroulé au mieux. Le doute qui entourait ses sentiments est encore présent, mais il s'estompe. Elle ne tournera probablement pas à droite, elle le savait. Leur rapprochement trop soudain ce matin de mai, a donné naissance, en plus d'une complicité certaine, à un trop-plein d'affection qui a installé le doute dans ses sentiments.
Il la comprend, la soutient, la rassure. Elle ne l'aime pas. Elle l'adore.
Après la séance, ils refont le chemin à pieds. En bus, c'est bien trop rapide. De toute façon, des chemins à pieds, ils en ont fait une dizaine de fois les jours de grève. D'ailleurs c'est sur un de ces chemins que tout a commencé.
A l'endroit où leurs chemins se séparent, ils discutent encore une quinzaine de minutes, puis la pluie commence à tomber drue, sonnant l'heure des séparations.
Leeloo : Au fait avant de partir, je peux récupérer le deuxième ticket? je les garde en souvenirs Lui : euh... bah... si tu veux Leeloo : (sourire) merci
Il les détache soigneusement.
snif j'aime pas les séparer...!
Leeloo lève les yeux pour le regarder dans les siens, et sourit, désolée.
Il faudra bien pourtant...
Il lui tend le ticket, qu'elle met directement dans son sac. Gênée pour gênée, elle n'ose même pas le garder dans sa main, de peur de poser son regard dessus.
Puis elle l'embrasse sur la joue pour le remercier, ils promettent de s'écrire, et chacun repart de son coté. Elle à gauche, lui à droite.
Ils se retrouvent au lieu de rendez-vous. Il avait suggéré beaucoup d'avance pour pouvoir discuter. En chemin, ils parlent comme s'ils ne s'étaient pas vus depuis trois ans. C'est fou d'avoir autant de choses à se dire.
Points forts de la discussion:
1/ Leeloo : celui de gauche ou celui de droite?... oh merde Lui : quoi? Leeloo : non rien 2/ il ne connait pas the good girl.
A l'entrée, elle lui demande pourquoi il bénéficie d'une réduction si importante.
L'avantage de travailler là où je travaille...
Elle n'insiste pas, et se tient à l'écart derrière lui au moment où il prend les places. Ça la gène, ça la gène, elle n'y peut rien.
Comme ils ont de l'avance, ils vont discuter, quelle coïncidence. Cinq minutes avant les bandes-annonce, ils s'installent dans la salle. Elle ne détache son regard du sien que pour Orlando Bloom, puis le film commence.
Pendant une heure trente-sept, leurs yeux sont rivés sur l'écran. Ses pensées à elle vagabondent parfois un peu, mais ne s'égarent pas. Lui, je ne peux pas dire.
Malgré le sujet du film et certaines scènes un peu osées, les fauteuils doubles, la bouteille d'eau à remettre en équilibre propice à certains effleurements de mains, et l'obscurité intime, il ne se passe rien.
Aller au cinéma, c'est aller au cinéma, ils ne mentent pas sur la marchandise eux.
Elle réfléchit pendant une journée, et se décide à lui répondre. De toute façon, son choix est fait dès le début. Elle accepte. Elle sait qu'il ne se passera rien, parce qu'elle ne veut pas. Pas maintenant du moins... Et peut-être même pas plus tard d'ailleurs.
Le lendemain matin, la réponse est là.
Au fait pour ton code je t'offre la place de cine, c pas grand chose, mais c un petit geste d'amitié...
Bien que ce soit terriblement touchant, d'où l'entracte I, c'est ne pas connaître Leeloo. Parce que Leeloo ne se laisse jamais inviter, sauf par des gens qui en ont officiellement le droit, ou pour une bonne raison; or ni lui, ni le code ne répondent aux critères. Alors elle répond que non, ça la gène, et que quand ça la gène, elle refuse.
La réponse tarde à arriver, la raison en est donnée dans l'entracte II.
pour la place t'as plutot interet a accepter, je les ai avec 60% de reduction...
donc c cadeau... si tu dis non, je renonce a venir au cine ;)
Bon bon bon s'il prend par les sentiments aussi... Elle lui répond qu'il est chiant.
Le lendemain, elle consulte ses mails avant de partir au travail. Miracle, il a écrit. Ah ces mecs... Deux jours sans mails et ça s'affole... Elle ouvre le message en se préparant. De toute façon elle ne s'attend pas à un long mail.
Le message fait une demi-dizaine de lignes. Par quel miracle?
Elle lit debout... S'arrête. S'assied. Arrêt sur image. Elle fixe l'écran, les yeux ébahis. Elle relit la phrase... Son gilet tombe de ses mains. Un sourire se dessine sur ses lèvres maquillés. Elle le gardera toute la journée.
Pourquoi a t-elle mis autant de temps pour écrire ce post? Pour ne pas se laisser influencer. Maintenant vous ne pouvez plus, elle est partie. J'ai entendu la porte se refermer.
L'après-midi, elle obtient son code. En plus d'éprouver un profond soulagement, elle fait de cette bonne nouvelle un prétexte pour lui écrire. Quand elle rentre chez elle, elle apprend que ses parents ne partent pas en Aout comme c'était prévu, mais ce week-end, alors qu'il n'y a quasiment plus personne sur Paris. C'est pas juste, pour une fois qu'ils libéraient la maison.
Elle surpasse son dégout et écrit le mail. Elle lui annonce qu'elle a eu son code, qu'elle est contente de ne plus avoir à ouvrir ce fichu bouquin, à aller au labocode après le travail jusqu'à tard le soir, à lui qui sait combien elle angoissait et combien elle était certaine de ne jamais l'avoir... Puis elle lui raconte qu'elle est dégoutée que ses parents, qui devaient partir un jour où elle avait déjà prévu d'organiser une soirée, partent ce week-end. Et bien que la tentation est grande, elle ne fait aucune proposition de sortie. Elle ne sous-entend même pas qu'elle aurait aimé un peu de compagnie. Elle a déjà donné. Tout droit, c'est tout droit.
Il n'a donc pas trouvé de mail d'elle à son retour au milieu de la nuit. Le lendemain, elle continue à jouer le jeu, elle ne lui écrit pas, cela ne la démange même pas, elle va tout droit, la circulation est fluide. Elle n'est allée voir ses mails qu'une fois, profitant d'une pause pendant laquelle elle a eu le temps de parcourir sa liste de liens, pas de nouveau message; elle ne les surveille même plus, à quoi bon quand on n'attend rien?
Le surlendemain, c'est le jour C. C comme code. Elle se connecte avant de partir, et là oh surprise... il a écrit.
Plus que deux jours et c'est fini...
Toujours rien à répondre, mais ce mail là est différent.
C'est un mail de rappel, elle-même envoie ce genre de mails pour rappeler discrêtement à son interlocuteur qu'elle attend une réponse. Des mails qui commencent par "au fait j'ai oublié de te dire..." alors qu'en fait, on n'a rien oublié. Des mails qui ne disent rien mais qui en disent long.
Elle décide alors de lui répondre, mais pas tout de suite. Une fille doit savoir se faire désirer.
Leeloo envoie ce mail à un certain jeune homme aux yeux bleus: [...] pas de problème pour refaire un picnic mais ce samedi y a personne, j'aurais bien été voir Paris Plage moi, si ça te tente... . Celui-ci, qui répond habituellement avant de partir au travail à dix-neuf heures, ne donne pas suite. Leeloo ne perd pas patience pour autant, peut-être répondrait-il à son retour, à trois heures, comme il le fait tout le temps. Le lendemain matin, toujours pas de réponse. Elle consulte régulièrement dans la journée, zéro nouveau message. Ce n'est que quarante heures plus tard, à trois heures du matin, que le mail arrive. Et quel mail... Plus que trois jours de travail et je suis en vacances... Bon courage à toi.
Bien-sûr, Leeloo ne le prend pas bien. Souvenez-vous, lecteurs assidus, elle écrit ce post.
Elle qui d'habitude répond de manière à ce qu'il ait la réponse à son retour de travail, décide de le faire mijoter un peu. Après tout, que pouvait-elle répondre...
La signalisation m'annonce un virage dangereux: A) à droite B) à gauche [...]
Question 4
J'aborde une série de virages dont le premier est: A) à gauche B) à droite Après le premier virage je tournerai obligatoirement C) à gauche D) à droite [...]
Question 9
Je suis bien placé pour aller tout droit A) vrai B) faux Je peux encore tourner: C) à gauche D) à droite [...]
En réponse à la cloche à fromage dédicacée par Agapi en personne, voici le fromage d'une cloche, moins réussi:
Leeloo dit : ça me saoule d'aller au taff demain Leeloo dit : soit y a rien à faire, soit y en a trop Shen dit : trouve le juste mileu Leeloo dit : oh là là non Leeloo dit : j'aime pas cette phrase Shen dit : pourtant c très sensé Leeloo dit : oui mais non Shen dit : bien sur que si Leeloo dit : mais non! quand on te dit je sais pas si je tourne à droite ou à gauche tu dis pas au milieu! Shen dit : lool Shen dit : mé c souvent au centre kil fo allé Leeloo dit : oui mais si à gauche y a qqch à droite y a qqch et au centre y a rien? Shen dit : g mal au crane Leeloo dit : t'es nul Leeloo dit : bon à gauche à droite ou au centre? Shen dit : stoop Leeloo dit : pffff amateur
C'est pas un bloggeur hein, ça se voit tout de suite...
L'un me saoule à me mettre la pression en faisant la gueule, l'autre me saoule à ne jamais répondre aux mails qui me tiennent à coeur. Finalement ni l'un ni l'autre c'était pas si con.
C'est tout droit mam'zelle, toujours tout droit...
Ou je vais encore m'aventurer dans des chemins étroits et sinueux qui m'obligeront à allumer mes feux de brouillard avant avec mes feux de route.
Un coup de fil en plein milieu de la nuit, c'est intime: j'ai éteint mon clignotant gauche. Des phrases qui en disent long, c'est le brouillard dans ma tête: j'ai allumé mes feux arrières.
Trop de personnes encombrent ma route.
Je crois que je vais allumer mes feux de détresse.
Non ni le rennais ni le parisien-dijonnais, un autre, rien à voir, ni gauche ni droite, une tête à claques...
Hier soir:
Leeloo: bon c'est réglé pour le rdv, demain soir je me connecte que très tard le temps de finir la bouffe pour samedi Tête à claques: ok
Aujourd'hui, j'ai eu une autre merveilleuse journée de travail qui m'a encore fait perdre trois kilos (on appellera ça le régime avant la plage), tout de suite après je suis allée au code pour une séance intensive imposée par moi-même qui s'est achevée à la fermture du labocode à 21 heures, je suis rentrée, il était 21h15, j'ai diné en 2-4-6, j'ai fait mon cake salé, la vaisselle (pask'on est vendredi), le gateau au chocolat, j'ai appelé mon rennais pendant que ça chauffait, tout ça en même temps, ça se trouve j'ai fait un cake au chocolat et un gateau salé... et j'ai même raté la finale de Greg le millionnaire. A minuit je me connecte au cazou, j'ai des nouveaux messages, dont celui-ci:
Guy peut pas venir demain, il propose qu'on aille chez lui... on a qu'à annuler pour Versailles.
Un mail! Même pas un texto, un appel, non un mail! En plus je sais pas vous, mais moi je trouve que dit comme ça, ça ressemble plus à une affirmation qu'à une question...
Le message a été envoyé à l'heure où je quittais le boulot et où donc je n'avais plus internet à ma disposition. Il savait que je ne me connecterais pas avant minuit...
Bon bref trois personnes à prévenir en coup de vent. La première, je lui transfère le mail, elle est d'accord, c'est pas difficile. La deuxième, je l'appelle, ça chauffe, elle s'énerve, ouais il est minuit c'est quoi ce mec qui change tout à la dernière minute comme ça, non je viens pas ça lui fera les pieds, on se verra toutes les deux une autre fois, c'est quoi ces gens... ouch. La troisième travaille jusqu'à trois heures du matin, j'appelle six fois, je laisse deux messages, un texto et un mail. (ouh là je viens de réaliser que j'étais pas nette...) J'attends sa réponse, vous savez qui c'est. Et le tout... ah non c'est pas ça.
Donc bon voilà, il est 02h58 du matin, je ne suis toujours pas douchée, j'ai encore les fringues du boulot, j'ai rendez-vous à 10h demain, (je vais ptet meme avoir ma réponse en direct live) je me suis levée à 6h30 ce matin, j'ai travaillé huit heures quasiment intensément, j'ai fait un magasin de fringues à cinq étages un après-midi de vacances à toute vitesse (ce que j'ai pu du moins) entre le boulot et le code, je suis allée au code pendant deux heures, j'ai fait la bouffe pour demain en jonglant, et je reçois un message urgent à minuit pour le lendemain, je dois prévenir tout le monde et me faire crier dessus parce que c'est moi la messagère alors que c'est pas ma faute... alors quand j'explose tout ce que j'ai sur le coeur dans la tronche de monsieur-tête-à-claques-expéditeur-du-mail, qui est en vacances, qui ne fait rien de ses journées, et qui a les adresses e-mail et les numéros de portables de tout le monde, et qu'il me répond: zeeeeeeeen, Leeloo...
Moi les gens qui changent de plan à la dernière minute
Ça m'énerve.
J'apprends y a une heure que finalement on ne fait pas de pique-nique, on va chez quelqu'un. Le rendez-vous est à dix heures demain matin. (oui oui regardez l'heure du post ça vaut le coup de lever la tete)
En plus il ne m'a pas encore dit s'il était d'accord parce que je lui ai laissé un message qu'au moment où je l'ai su (normal...), ça se trouve il ne voudra même plus venir.
Et en plus bis, je voulais poster un super truc mais ça veut plus rien dire du coup puisque je ne vais plus ici... enfin là bas... enfin à Issy quoi...
Bon je réécrirai quand il ne sera plus une heure du matin et quand j'aurai fini de m'enflammer sur des gens qui préviennent dix heures avant le rendez-vous.
Bon il fait trop chaud pour blogger donc je ne raconterai pas mon week-end breton ce soir, tout ce que je peux dire c'est qu'avant de partir, j'étais persuadée d'aller à gauche pour mieux aller à droite (pour citer Wilou), mais il s'avère que les conséquences sont autres et qu'étant donné que samedi je vais voir l'autre (on alterne) dans l'espoir d'aller à droite pour mieux aller à gauche...
Bon on va laisser tomber les panneaux un instant parce que ces derniers temps je vois des signes partout, je vais devenir folle et vous avec moi, alors je dis juste copier-coller msn:
Leeloo dit : Je regarde si le PC et le RER se croisent à Issy parce que j'ai l'impression que l'Issy du RER n'est pas le même que l'Issy du PC, mais dans le cas contraire, je vous attendrai ici Leeloo dit : (à Issy) Leeloo dit : ... Leeloo dit : putain je dis des conneries meme sans le vouloir...
Je pars cet après-midi. Je n'ai pas eu le temps de poster tout ce que je voulais, entre autres pour vous laisser de quoi faire pendant mon absence (qu'est ce que ce sera quand je partirai deux semaines...), donc je vous laisse ces quelques posts.
J'étais à peu près motivée pour partir ces derniers jours; après tout Rennes est une belle ville et les gens que j'y retrouve, dont celui, sont formidables. Mais ce matin, j'ai reçu un mail...
Des souvenirs ressurgissent constamment dans le métro. La dernière fois, il avait son visage à quelques centimètres du mien... Les yeux plongés dans les miens... La jambe collée à la mienne... A m'en faire frémir...
...
Ne flanche pas, Leeloo. Tu vas aller à Rennes. Tu vas aller à gauche...
Coup de fil pendant la pause (2) Encore lui qu'a appelé...
[...] Lui: c'est quoi cette histoire de bagages? Moi: bah je pars en week-end je te l'ai dit... Lui: non... Moi: oui bon c'est vrai je t'ai juste dit que j'étais pas libre ce week-end Lui: voilà Moi: c'est vrai Lui: et tu vas où? Moi: à Rennes Lui: ... bah c'est bien. bon week-end alors! Moi: merci (mille fois de ne pas avoir insisté...)
Depuis je me sens mal vis-à-vis de lui. Visiblement, il n'est pas au courant. Pendant tout l'aprem, j'ai pesé le pour et le contre, et lui dire la vérité est la meilleure solution. Je vais lui envoyer un mail ce soir, pffffff j'ai 3000 trucs à faire. Et pis lui dire quoi? Au fait t'es pas au courant? J'ai un copain, elle est bonne hein?...
Coup de fil pendant la pause C'est lui qu'a appelé...
[...] Moi: mais t'es là?? Lui: mais ouiii Moi: ça me perturbe à chaque fois que je parle, tu dis rien Lui: c'est parce que je t'écoute très attentivement Moi: mais du coup à chaque fois je crois que ça a coupé Lui: mais non, avec moi ça ne coupe jamais
Quelques minutes plus tard, ça coupe. Je rappelle.
Moi: bah alors il s'est passé quoi? Lui: j'avais plus de batterie! Moi: hahaha et je croyais que ça coupait jamais avec toi? Lui: non c'est la première fois. c'est dommage que ça soit avec toi...
Leeloo dit : atta atta laisse moi récapituler Leeloo dit : si j'ai bien compris Leeloo dit : t'es allée chercher tes résultats Leeloo dit : tu pleurais Leeloo dit : et il est venu te voir Leeloo dit : tu lui as dit que tu le kiffais depuis l'an dernier (alors que tu venais de louper ton bac...) Leeloo dit : il a dit que lui aussi (alors qu'il venait de louper son bac...) Leeloo dit : et il t'a embrassée Leeloo dit : c'est ça? S dit : c'est ça Leeloo dit : ... Leeloo dit : punaise Leeloo dit : tu viens d'écrire une saison de dallas en 2h...
- Je n'ai pas réussi à caser tous ceux que je voulais dans le carré VIP, faute de place ou de lettres. - Y a un coin hommage tout en bas pour les disparus. - Normalement vous êtes tous là. Si non, signalez le moi, profitez en j'ai retrouvé la main là. - Pffffffiou c'était long.
J'ai aussi remis les semences à jour. Promis je le ferai régulièrement dorénavant.
-Perfect- You're the perfect girlfriend. Which means you're rare or that you cheated :P You're the kind of chick that can hang out with your boyfriend's friends and be silly. You don't care about presents or about going to fancy placed. Hell, just hang out. You're just happy being around your boyfriend.
Aujourd'hui (3) même si pour Blogger, c'est devenu hier...
J'ai eu mes résultats, et j'ai mon année! Avec juste mes notes d'info, de projet et d'anglais j'aurais eu la mention bien (qui l'eut cru??), mais merci la note de maths, je n'ai aucune mention.
Mais il parait qu'on peut repasser les maths si on a moins de 9...
C'est l'anniversaire de Pappolène, pensez à elle! Je voulais lui faire un joli post comme pour les natifs du 13 juin, mais elle est po là. Alors je vais lui envoyer une petite carte et faire simple:
Et vous savez de quoi j'ai rêvé?... Encore... Mais pas dans le métro cette fois... Et en moins soft! (moins hard que ce que vous pensez tout de même ;))